Quatorze oratoires et quatre croix ont été repérés. Ils ont une fonction religieuse, celle de protéger le territoire. Les oratoires se situent dans sa partie rurale, en dehors du bourg (sauf pour un d'entre eux situé dans son extension périurbaine), au bord des principaux axes de communication (auquel cas ils sont fréquemment rebâtis lors de la réfection de ceux-ci), le long de chemins ruraux, ou sur des éminences (formations rocheuses, colline). Les croix sont en situation urbaine pour la plupart (trois) : proche du cimetière, de la chapelle Saint-Enfant et des anciennes aires à battre ; plus rarement, elles sont situées au bord d'un axe de communication (une).

Parmi les quatorze oratoires, cinq ont été entièrement rebâtis à l'emplacement ou non loin de précédents édicules dont ils ont repris le vocable et trois ont été bâtis à proximité de lieux de culte disparus dont ils ont également hérité la titulature (Saint-Martin, Saint-André, Saint-Michel). Les plus anciens sont mentionnés au 18e siècle. Cinq oratoires étudiés figurent sur la carte des frontières de l'est de la France, deux sur la carte de Cassini, deux sur le cadastre de 1823. Deux d'entre eux auraient été érigés au milieu du 19e siècle et correspondent à une dévotion au Sacré-Cœur, courante à cette période. Parmi les oratoires rebâtis, un l'a été en 1861, et quatre durant la seconde moitié du 20e siècle suite au réaménagement des voies près desquelles ils étaient situés. Tous les oratoires, sauf celui de saint Honorat en pierre de taille, possèdent une niche constituée de dalles calcaires, parfois remployées d'un précédent édicule.

Les quatre croix repérées ont été érigées aux 18e, 19e et 21e siècle. Leur piédestal possède pour deux d'entre elles une datation différente de la croix, qui a été renouvelée. La croix placée devant la chapelle Saint-Enfant a été érigée en 1739 (piédestal), celle située sur les aires à la suite d'une mission en 1853, celle devant le cimetière en 1822 (piédestal), et celle de saint Valentin a été réalisée au 21e siècle.