A partir du 16e siècle, le village de Châteauvieux, connait un phénomène de déperchement : l'habitat se développe en contrebas du village, désigné le plus bas village, le plus haut village restant habité. Pour les aménagements publics, chaque quartiers fut équipé équitablement : on trouvait une fontaine en haut et en bas du village ***.
Un extrait de délibération du conseil municipal datant du 11 mai 1842, signale la réparation des fontaines des deux hameaux, celui du haut et du bas. La date de 1843 est gravée dans une pierre de la maçonnerie, pouvant correspondre à l'achèvement des travaux engagés l’année précédente.
En 1937, un rapport de l’inspecteur départemental d’Hygiène propose des améliorations dont "la couverture du lavoir par une toiture en tuiles". Il est aussi suggéré de construire un canal d'amenée vers la fontaine pour des usages agricoles ; l’offre de M. Cornillon Maximin, entrepreneur à Nice, est retenue (Extrait délibération conseil municipal, séance du 12/07/1937). En 1938, un rapport de l'ingénieur en chef du Génie civil à l'attention du préfet, signale que l’entrepreneur ne paie pas ses ouvriers. La commune nomme alors l’architecte Hauchard comme régisseur-comptable et directeur des travaux. En juillet 1940, un rapport sur les travaux établit par M. Le Maire Isnard rend compte de l’inachèvement des travaux à réaliser.
Chargée de la valorisation du patrimoine bâti et de la transmission des savoir-faire, Parc naturel régional du Verdon