Un acte notarié du 6 mai 1637 signé entre Jean-Baptiste de Castellane, seigneur de la Verdière et le maître-maçon Marcel Vallent fait un état précis des travaux à effectuer pour recueillir les eaux au lieu-dit « la Gorgolette » et les conduire jusqu’au « grand jardin », alors dépendance du château. Afin de canaliser l’eau provenant de la source située au quartier du Naï, on bâtit un canal couvert ainsi que l’aqueduc. En 1667, un abreuvoir est construit. Nulle trace de la construction du lavoir n'a été retrouvée.
Un appentis couvert a été ajouté tardivement pour le confort des lavandières. Après délibération du conseil municipal le 5 novembre 1911, le projet est confié à l'architecte Sieur Peyron. Deux maçons de la Verdière, Blanc Marius et Caren Marius, y ont répondu. Le procès verbal d'adjudication du 4 mars 1912 attribue ces travaux à maître Caren, pour une somme de 1276,26 francs, sa proposition étant la plus avantageuse.
Le nom de Gourgourette semble venir de gourgarem "le petit aqueduc". De plus, le lavoir se situait près de l'une des multiples sources que compte La Verdière (qui doit son nom à ses sources fertilisantes).
Architecte, auteur du projet de couverture du lavoir de la Gourgourette à La Verdière (Var) en 1912.