La juridiction de la prud’homie de Toulon couvre une zone maritime depuis le milieu de la grande jetée de Toulon jusqu'à la pointe du Cap Bénat. La prud’homie de Toulon a été créée en 1618 par lettres patentes de Louis XIII. Les pêcheurs étaient propriétaires d'une maison à Toulon depuis 1641, rue du Gars, quartier de Saint-Jean, détruite en 1943 lors d'un bombardement. Les archives de la prud’homie et le matériel de travail des pêcheurs ont été détruits, à l'exception d'un registre de règlements propres aux usages en pratique sur la zone de pèche. En 1949, les pêcheurs font l’acquisition d’un nouveau local sur le port de Toulon, Quai des Pêcheurs. Propriété de la Prud’homie, il héberge le Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins du Var. La prud'homie de Toulon regroupe en 2016 84 pêcheurs. C'est une prud’homie mère qui se compose de cinq sous sections : Hyères / Porquerolles , les Salins d’Hyères, Carqueiranne, Giens, Toulon.
Sous-section de Carqueiranne.
Elle comprend le port des Salettes (ref : IA83001989) et le port des Oursinières (ref :IA83001987)
Sous-section d’Hyères / Porquerolles.
Ancienne « section de Porquerolles ». En 1954, 12 pêcheurs étaient amarrés au Port de Porquerolles, ce chiffre a augmenté après la fermeture des chantiers de la Seyne, mais ne compte plus que 4 pêcheurs en 2016. Le port d’Hyères plus actif compte 24 pêcheurs.
Sous section de Giens.
Elle rassemblait en 1948 28 pêcheurs, aujourd’hui 9 pêcheurs en dépendent. Elle possédait de nombreux biens immobiliers. En 1955, la prud’homie a fait construire 11 cabanons pour les pêcheurs au port du Niel (ref : IA83000311)pour remplacer ceux détruits pendant la seconde guerre. Elle a entrepris quelques travaux ces dernières années (construction d’une grue, nouveau ponton, ...).
Sous-section des Salins d’Hyères
Le local de la prud’homie a été construit en 1932, il servait à entreposer le chaudron pour la de teinture des filets de coton. Après l'adoption des filets en nylon, le local de la prud’homie devint une salle de réunion. Aujourd’hui, le port des Salins (ref : IA83001824) comptent peu de navires alors que c’était un port de pêche actif où était pratiqué le gangui dès le XVIe siècle jusque dans les années 1980. En 1984, la production annuelle des Salins représentait encore 5% du quartier de Toulon (Toulon ; 7.2%, Giens ; 1.6%, Carqueiranne ; 1%, Le Lavandou ; 1.2%.