Dossier d’œuvre architecture IA83001742 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la République du Pays de la Provence Verte
beffroi, horloge publique dite tour de l'horloge
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Pays de la Provence Verte
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte - Barjols
  • Commune Saint-Martin
  • Adresse Carriera-Dou-Baou
  • Cadastre 2012 B 711
  • Dénominations
    beffroi, horloge publique
  • Appellations
    tour de l'horloge

En 1873, sous le mandat du maire républicain Auguste Philippe Guion, la commune de Saint-Martin-de-Pallières forme le projet de faire ériger une tour d'horloge publique. Trois ans plus tard, les conditions financières sont enfin réunies grâce au remboursement par l'Etat du restant des annuités provenant de l'emprunt pour la Défense nationale. La municipalité fait alors appel à l'agent voyer Lucien Verlaque, qui dresse le devis estimatif des travaux le 30 octobre 1876. L'emplacement choisi se situe en surplomb de l'hôtel de ville, en lieu et place d'un ancien cochonnier. L'adjudication des travaux est passée le 6 mai 1877 au profit de Scipion Dauphin, entrepreneur à Montfort. En 1878, un marché est conclu entre le maire de la commune et M. Arnaud, horloger à Auriol, pour la fourniture d'une horloge, d'une cloche et d'une flèche. L'ouvrage est réceptionné le 1er décembre 1879. Une nouvelle horloge est commandée en 1939 à Monsieur Lions, horloger à Barjols, pour remplacer celle d'origine dont le mécanisme était devenu défectueux. AUTEUR : Verlaque Lucien (agent voyer) ; Dauphin Scipion (entrepreneur) ; JATT : attribution par source

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1877, porte la date

La tour est construite en maçonnerie au mortier. Les angles, cordons, pourtours d'ouverture et soubassement sont en pierres de taille (décor de bossage aux angles, boucharde pour le reste des éléments en pierre). L'élévation est divisée en deux parties par un cordon en pierre et se termine par un deuxième cordon formant corniche, supportant le balcon et la cage en fer. Deux lucarnes, ouvertes sur les façades antérieure et postérieure, donnent du jour à l'escalier. La cage qui soutient la cloche ainsi que la balustrade au-dessus de la corniche sont en fer forgé.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon
  • Techniques
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Précision représentations

    Une plaque sculptée sur l'élévation principale indique la date de construction 1877 au centre d'une couronne d'olivier. La flèche est formée par des volutes et arabesques en ferronnerie. arabesque ; volute ; couronne ; olivier

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents figurés

  • Papier, dessin à l'encre et lavis, 30 octobre 1876.

    Archives départementales du Var, Draguignan : E dépôt 86 / 1M2
Date d'enquête 2012 ; Date(s) de rédaction 2014
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Pays de la Provence Verte