En 1860, l’hôtel de ville et le presbytère de Garéoult sont dans un état de délabrement alarmant. Le Conseil municipal, dans sa séance du 18 mars 1860, demande à M. Mesure, agent voyer cantonal, et M. Daniel, agent voyer cher de l’arrondissement, de dresser un rapport. Ces derniers constatent le danger que représente le bâtiment dans son état actuel et jugent les réparations si importantes et coûteuses qu’ils proposent l’entière démolition de l’édifice et sa reconstruction totale. Les deux architectes dressent en 1860 les plans et devis de cette reconstruction. Leurs projets ont en commun de séparer la fonction d’hôtel de ville de celle de presbytère en divisant le bâtiment (jusqu’alors ils ne formaient qu’un seul et même édifice). Ils choisissent un style type villa florentine, très courant pour l’architecture des mairies au 19e siècle et directement inspiré des modèles présentés dans le Précis des leçons d'architecture données à l'Ecole royale polytechnique, publié en 1809. Selon M. Mesure, "nous avons adopté pour l’ornementation des façades, le style italien renaissance du 16e siècle. Ce genre très suivi dans le midi est en harmonie avec nos goûts méridionaux". Les dessins et devis de M. Daniel sont approuvés par le conseil municipal dans la délibération du 8 novembre 1863. Le 17 mars 1867, l’entrepreneur Jean-Paul Barbaroux est déclaré adjudicataire des travaux. Les travaux sont terminés en juillet 1868. Ils se sont élevés à la somme totale de 17 500 francs. AUTEUR : Daniel (architecte) ; Mesure (architecte) ; Barbarroux Jean-Paul (entrepreneur) ; JATT : attribution par source