Dossier d’œuvre architecture IA83001676 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la République du Pays de la Provence Verte
mairie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Provence Verte Verdon
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de la Provence Verte
  • Commune Carcès
  • Adresse 31 rue Maréchal-Foch
  • Cadastre 1836 F 1100 : 2012 F 972, 973

Sous l'Ancien Régime, la maison commune de Carcès était située sur la place du Marronnier (quartier sous-ville). L'institution municipale s'installe au début du 19e siècle sur la rue Grande, qui devient le nouveau centre du village. Le 15 novembre 1810, Millon, ingénieur de l'arrondissement de Brignoles, dresse le devis des aménagements à réaliser pour l'installation de la maison commune dans le local du four à cuire le pain. Les travaux prévoient l'exhaussement des murs et le remaniement complet de l'intérieur et de l'extérieur du bâtiment. Le fournil, bien que réduit, est conservé au rez-de-chaussée. La mairie se rapproche de son aspect actuel : un édifice à deux étages et galetas couronné par une génoise à trois rangées. L'entrepreneur Bastide obtient la réalisation du projet. Le chantier ne se déroule pas sans difficulté ; il est suspendu en 1812 suite aux problèmes financiers de l'entrepreneur. Le 25 juin 1818, Millon rédige un nouveau devis pour convertir le rez-de-chaussée de la maison commune en appartement. Lors de ces travaux, le four est démoli et les ouvertures du rez-de-chaussée sont percées dans l'alignement des baies du 1er étage, occupé par la salle du conseil. Cette fois-ci, c'est l'entrepreneur Revertégat qui exécute les travaux. Cet appartement sera loué en 1886 au cercle Saint-Victor puis en 1894 au charcutier Emilien Fermier. Les cartes postales du début du 20e siècle permettent de visualiser les modifications du bâtiment au siècle dernier : la porte d'entrée a changé de place et le balcon central du 1er étage a disparu. La façade principale, sur la place, portait les inscriptions REPUBLIQUE FRANÇAISE et LIBERTE EGALITE FRATERNITE. L'immeuble mitoyen, acquis postérieurement par la commune, a également été modifié : les ouvertures du rez-de-chaussée ont été bouchées et la porte d'entrée a été déplacée sur la façade latérale. L'hôtel de ville de Carcès a été réhabilité en 2001. AUTEUR : Millon (ingénieur) ; Bastide (entrepreneur) ; Revertégat (entrepreneur) ; JATT : attribution par source

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 1er quart 19e siècle

L'édifice se compose de deux corps de bâtiment de étages carrés construits dans l'alignement de la rue Grande. Les murs sont enduits. Les façades sont percées par des fenêtres rectangulaires et segmentaires avec appui mouluré ; elles sont encadrées de plates-bandes blanches. Les deux portes d'entrée, sur la rue Grande et sur la façade latérale ouest, sont en pierre de taille. La toiture est prolongée par une génoise à trois rangées de tuiles.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Précision représentations

    L'encadrement de la porte latérale est sculpté d'une étoile et de deux quadrilobes. Un buste de Marianne est peint sur l'élévation latérale ouest. quadrilobe ; étoile ; buste : symbole républicain

  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents figurés

  • Carcès (Var) - Place de l'hôtel de ville. / Carte postale imprimée, sd. [1er quart 20e siècle.] Dans : "Carcès sous la IIIe République." / V. BOREL, Marly-le-Roi, éditions Champflour, pour La Rosalba, 1999, p.6.

Date d'enquête 2013 ; Date(s) de rédaction 2013
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Provence Verte Verdon