La commune est équipée d'un lavoir public depuis le 18e siècle. Installé sur les berges de l'Argens, sous le pont, ce dernier est régulièrement détruit par les crues du fleuve. Son bassin, situé au niveau du sol, est également peu confortable pour les lavandières qui travaillent à genou. En 1937, le conseil municipal décide la construction d'un lavoir plus moderne au lieu-dit la Condamine, à proximité d'une fontaine datée de 1862 refaite à cette occasion. La commune choisit de passer par voie de marché de gré à gré afin de pouvoir faire travailler un entrepreneur de la localité : la réalisation en est ainsi confiée à l'entrepreneur corrensois Emilien Chabert. A l'abri de la pluie, à l'écart des rives boueuses du fleuve, équipé d'un bassin haut permettant de travailler debout, constitué de deux bacs distincts pour le nettoyage et le rinçage, la construction de ce nouveau lavoir constitue un réel progrès pour les lavandières.