Dossier d’œuvre architecture IA83001208 | Réalisé par
Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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  • enquête thématique régionale, castra désertés du Var
bourg castral d'Artigues
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Var - Rians
  • Commune Artigues
  • Lieu-dit le Vieil Artigues
  • Dénominations
    bourg castral
  • Parties constituantes non étudiées
    château fort, église

Le castrum Artyga est mentionné pour la première fois dans une charte antérieure à 1032 et son église Sainte-Foi en 1093. Le village, qualifié de burgus (bourg, agglomération non fortifiée) en 1337 , comptait 76 feux en 1349. Le premier abandon du site se situe entre 1350 et 1400. Le repeuplement opéré au début du 16e siècle se solda par un échec et il fallut attendre le début du 18e siècle pour voir le territoire d'Artigues réhabité sous forme de bastides dispersées. La qualification de bourg en 1337 s'applique sans doute à la partie basse du village, celle où subsistent quelques maisons, entretenues et habitées durant l'époque moderne. L'indication permet de penser qu'au 14e siècle, la partie haute fortifiée n'était plus occupée en permanence et servait seulement de refuge en cas de nécessité.

  • Période(s)
    • Principale : 11e siècle
  • Dates
    • daté par source

Crête rocheuse ; altitude : 620 m ; superficie : 15000 m2. Sur le sommet, base d'une petite tour ; au pied de cette tour, une plateforme inclinée vers le sud est couverte d'emplacements de cabanes taillés dans le rocher et d'éboulis où gisent de nombreux tessons de poterie grise. A l'extrémité est de la crête, ruines de l'église : base des murs d'une petite nef d'environ 3,50 m de large, probablement charpentée, et d'une abside semi-circulaire parementée en petits moellons assisés. Au-dessous, sur le versant sud, éboulis et pans de murs de nombreuses maisons étagées sur la pente et entourées d'une enceinte fortifiée dont la courtine effondrée est visible sur la plus grande partie de son tracé, avec une tour ronde partiellement conservée à l'est, sous l'église. Vers le bas de la pente, près du col et du chemin d'accès, plusieurs maisons bâties hors de l'enceinte ont encore une partie importante de leurs élévations, avec des maçonneries médiévales (parements en petits moellons assisés) remaniées à l'époque moderne. La plus proche du chemin a été récemment recouverte pour servir de rendez-vous de chasse ; une autre possède une porte à barre coulissante et couvrement en anse-de-panier. Tout en bas, une rampe construite donne accès à une terrasse (aujourd'hui boisée) en contrebas où se trouve un puits. Le chemin d'accès depuis le col est muni d'ornières creusées dans la roche.

  • Murs
    • calcaire
    • moyen appareil
    • moellon
    • pierre sèche
  • Typologies
    type roque
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude)
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date d'enquête 2000 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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