Dossier d’œuvre architecture IA83000712 | Réalisé par
  • inventaire topographique
  • recensement du patrimoine balnéaire
maison de villégiature dite Villa Sylvabelle, puis sanatorium et hôpital Léon-Bérard
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hyères - Hyères
  • Commune Hyères
  • Lieu-dit Notre-Dame-de-Lorette
  • Cadastre 1997 H2 229
  • Dénominations
    maison, sanatorium
  • Précision dénomination
    maison de villégiature
  • Appellations
    Villa Sylvabelle, hôpital Léon-Bérard
  • Destinations
    hôpital
  • Parties constituantes non étudiées
    portail, jardin d'agrément, conciergerie, écurie, immeuble, tombeau

La villa Sylvabelle a été construite pour le duc de Caze en 1892 par Pierre Chapoulart. Elle a appartenu au docteur Germain de Saint-Pierre également propriétaire du château Saint-Pierre-des-Horts qui lui était proche. Dans les années 1930, elle a été transformée en sanatorium pour l’Oeuvre Lyonnaise des Tuberculeux, grâce à Félix Bérard, son créateur et premier chirurgien dont le tombeau se trouve dans le parc. En 1937, les locaux sont complétés par l'achat de la pension Montclair située à proximité et sa transformation en pavillon pour hommes et jeunes gens. Un immeuble abritant l'administration est alors construit dans le parc. Le pavillon Montclair a été entièrement reconstruit en 1999. Aujourd'hui, l'hôpital Léon-Bérard abrite 260 lits essentiellement destinés à la rééducation fonctionnelle.

La villa, dominant le golfe de l'Almanarre, est située dans un parc de 20 hectares comportant des parties accidentées plantées de pinèdes et, devant la demeure, un jardin aux allées dessinées, où, parmi des pelouses, se mêlent des essences exotiques (palmiers, magnolias...) et locales (oliviers, arbousiers, lauriers, cyprès...) . A l'entrée se trouvent l'écurie (maintenant transformée en chambres et garages) , puis un logement de gardien, maison d'un étage carré en appareil irrégulier, surmonté d'un étage de comble en moellon revêtu d'un crépi moucheté. Décor de brique employée en chaînes d'angles, en bandeaux entre les étages et en encadrements des fenêtres. Toit à longs pans et à demi-croupe, percé de deux lucarnes à croupe débordante. La villa présente un soubassement de grès à bossages au-dessus duquel s'élèvent un rez-de-chaussée et deux étages carrés construits en moellon enduit. L'enduit de la façade antérieure imite un appareil à bossages. Au sud, les salons du rez-de-chaussée surélevé donnaient sur une terrasse de couverture d'où partaient un escalier qui descendait au jardin.

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • enduit d'imitation
    • moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans
  • Typologies
    maison de caractère éclectique à tendance classique
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • peinture
    • sculpture
  • Représentations
    • putto
    • fleur
    • corne d'abondance
    • feuillage
    • guirlande
    • rinceau
    • bouquet
    • médaillon
    • rosace
  • Précision représentations

    Deux salons du rez-de-chaussée surélevé donnant au sud ont leur plafond peint dans des tons pastels. Une frise de motifs floraux, délimitée par une double moulure en gypserie, forme le cadre du plafond. Aux quatre angles, dans des médaillons en grisaille encadrés de cornes d'abondance d'où sortent des fleurs, sont figurés des putti ailés. Une cheminée de marbre blanc veinée de gris est décorée de trois rosaces sur l'entablement.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    maison d'homme célèbre

Bibliographie

  • Hôpital interdépartemental hélio-marin à Hyères (Var). Plaquette réalisée par l'Oeuvre lyonnaise des tuberculeux. Lyon, s.d.

Date d'enquête 1999 ; Date(s) de rédaction 2000
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général