La Villa Mauresque apparaît à la matrice cadastrale de 1884. Elle a été construite pour le docteur Eugène-Jules Lagrange, de Roquebrune-sur-Argens, qui fera partie du conseil municipal en 1904. Le docteur Niepce, en 1889, signale que celui-ci s'était plu à l'orner des objets et souvenirs rapportés de ses voyages lointains. Elle est parfois attribuée à l'architecte Pierre Chapoulart qui a construit d'autres villas mauresques dans le Var. En 1907, un permis de construire est déposé pour l'aménagement de la remise en conciergerie. En 1909, elle passe à Elalia-Pauline Gzay. C'est peut-être à ce moment-là que l'on construit un deuxième bâtiment, toujours de style mauresque, occupant une position plus en retrait par rapport à la route. Il s'agit d'un pavillon d'un étage au-dessus d'une galerie ouverte. Le rez-de-chaussée a été fermé et aménagé peut-être dans les années 1920-1930. Dans les années 1920, la Villa Mauresque appartient à M. Praga. En 1947, un permis de construire a été déposé par Joseph Garcin pour la surélever d'un étage (architecte : Albert Marquisan). L'ensemble a été restauré et transformé en hôtel de voyageurs au début des années 1990. L'escalier extérieur de la villa a été rajouté. Le décor de la façade (mascarons et peintures) a été refait à l'identique. Les colonnes de la galerie proviendraient d'un monastère de la Loire (Moyen Age ?).
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
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Commune
Saint-Raphaël
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Lieu-dit
Arène grosse
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Adresse
1792 R.N. 98 de Toulon à Cannes
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Cadastre
1981
AX
518
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsVilla Mauresque, Gaïla
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Destinationshôtel de voyageurs
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément, remise, conciergerie, écurie, jardin d'hiver, clôture de jardin, allée, maison, remise à bateau
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Remplois
- Remploi provenant de Commune : 42
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : Moyen Age , (incertitude)
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Auteur(s)
- Auteur : architecte (incertitude), attribution par tradition orale, attribution par source
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Auteur :
Marquisan Albertarchitecte attribution par sourceMarquisan AlbertCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Lagrange Eugène-Julescommanditaire attribution par sourceLagrange Eugène-JulesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Gzay Elalia-Paulinecommanditaire attribution par sourceGzay Elalia-PaulineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Les deux villas sont situées dans un jardin d'environ 4800 mètres carrés. Les parterres, délimités par des allées, sont agrémentés d'arbres groupés ou isolés (palmiers, pins...). Au sud, le jardin est en balcon sur la mer. Dans l'angle sud-ouest se trouve un hangar à bateau.
La villa est construite en bordure de la route nationale. Il s'agit d'un bâtiment peu profond et de plan allongé, relié à la conciergerie à l'ouest par une terrasse couverte. Blocage de moellons de grès enduit, encadrement des baies en brique. L'ensemble est couvert en terrasse. La façade nord, sur la route, est peu percée contrairement à la façade sud, très ouverte sur le jardin. La villa possédait un système de récupération des eaux de pluie, à partir du toit, qui alimentait une cuve en sous-sol. L'eau était ensuite remontée dans la partie haute de la tour rectangulaire centrale par une pompe à main afin d'alimenter les lavabos et la baignoire qui se trouvait au premier étage de la tour. Sous la baignoire, se trouve un récipient qui pouvait contenir des braises. Dans l'entrée, lavabo en marbre gris. Entre le salon et la salle à manger, porte coulissante à deux vantaux s'enfonçant dans la cloison. Portes de communication à arcs outrepassés.
La villa sud est située au centre du jardin. Elle s’élève sur deux niveaux au-dessus d'une cave couverte d'une voûte catalane en brique. L'entrée est sur la façade latérale ouest, surélevée au-dessus d'un perron. Le volume est couvert en partie en terrasse et en partie d'un toit de tuiles, à croupes. Volets roulants.
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Murs
- grès
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitsbéton en couverture, tuile plate mécanique
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier en équerre en maçonnerie
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Jardinsarbre isolé, groupe d'arbres, parterre de gazon
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Typologiesplan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère pittoresque
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État de conservationrestauré
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Techniques
- sculpture
- sculpture
- ferronnerie
- peinture
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Représentations
- ornement architectural
- colonne
- acanthe
- ornement végétal
- ornement géométrique
- arabesque
- croissant de lune
- mascaron
- paon
- oiseau
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Précision représentations
Les deux villas présentent principalement un décor sculpté à caractère mauresque : baies extérieures et intérieures à arcs outrepassés, merlons à redents, frises à motifs gravés imitant l'écriture arabe, ferronneries à croissants et croix du sud. Façade sur jardin de la villa nord : mascarons sculptés et décor peint (frise et motif de paons), colonnes de la galerie à chapiteaux à feuilles d'acanthes. Dans l'entrée, robinet du lavabo en forme d'oiseau.
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Statut de la propriétépropriété privée
Villa de villégiature moyenne à traitement architectural soigné ; 1880-1919
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Bibliographie
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JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.
P. 321-323.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.