Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.
- inventaire topographique
- enquête thématique régionale, architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Var - Hyères
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Commune
Hyères
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Lieu-dit
Ile de Bagaud
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Adresse
3e batterie
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Dénominationsbatterie
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Appellationsbatterie du nord
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesréduit
Non reconnue. Site inaccessible *(*plan)
I. HISTORIQUE
Une première batterie est construite en 1811 sur ordre du Comité des Fortifications et armée de 3 canons de 36, 2 obusiers espagnols de 8 et 2 mortiers.
A la chute de l'Empire, elle est mise en sommeil pour plus de 25 ans *(doc. 1)
La "Commission mixte" de 1841 la propose pour être modernisée, avec comme armement 3 canons de 30, 3 obusiers de 22 cm et un mortier de 32 cm, avec 35 hommes. Une tour crénelée n° 2 est prévue comme réduit. Mais la Commission de révision de 1845 la supprime au profit de la Batterie Centre.
En fin de compte, en 1856, on en revient au projet initial et la batterie, avec une tour crénelée 1846 n° 2 comme réduit, est construite en 1860-61.
En 1875, la nouvelle Commission de défense des côtes la désigne pour être déclassée à échéance de la mise en service des nouvelles batteries prévues (Eminence) armées de pièces rayées à grande puissance (1882). En attendant, elle conservera un armement provisoire de 2 canons de 30 et d’un mortier de 32 à plaque, puis sera abandonnée en tant qu’ouvrage actif.
II. DESCRIPTION
D'après la photographie aérienne (1988) *(fig. 1) on distingue, dans le maquis impénétrable qui a recouvert le site, la tour réduit type 1846 n° 2, avec son parapet supérieur intact. Le relief de l'épaulement, en U, se distingue vaguement autour de la tour.
Une première batterie est construite en 1811 sur ordre du Comité des Fortifications et armée de 3 canons de 36, 2 obusiers espagnols de 8 et 2 mortiers. A la chute de l'Empire, elle est mise en sommeil pour plus de 25 ans.
La "Commission mixte" de 1841 la propose pour être modernisée, avec comme armement 3 canons de 30, 3 obusiers de 22 cm et un mortier de 32 cm, avec 35 hommes. Une tour crénelée n° 2 est prévue comme réduit. Mais la Commission de révision de 1845 la supprime au profit de la Batterie Centre.
En fin de compte, en 1856, on en revient au projet initial et la batterie, avec une tour crénelée 1846 n° 2 comme réduit, est construite en 1860-61. En 1875, la nouvelle Commission de défense des côtes la désigne pour être déclassée à échéance de la mise en service des nouvelles batteries prévues (Eminence) armées de pièces rayées à grande puissance (1882). En attendant, elle conservera un armement provisoire de 2 canons de 30 et d'un mortier de 32 à plaque, puis sera abandonnée en tant qu'ouvrage actif.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
Le réduit consiste en une tour crénelée, en moellons, en rez-de-chaussée, et terrassée à l'étage. D'après la photographie aérienne (1988) on distingue, dans le maquis impénétrable qui a recouvert le site, la tour réduit type 1846 n° 2, avec son parapet supérieur intact. Le relief de l'épaulement, en U, se distingue vaguement autour de la tour.
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Murs
- pierre moellon
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Étagesen rez-de-chaussée
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Couvertures
- terrasse
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Statut de la propriétépropriété publique, Propriété du Conservatoire du Littoral depuis le 9 janvier 2008.
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Sites de protectionsite classé
Non reconnue. Site inaccessible lors de l'enquête en 1990.
Réserve naturelle intégrale. Batterie utilisée comme refuge d'espèces protégées.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ministère de la Défense
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents figurés
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Plan et Profil de la Batterie du Nord dans l'île de Bagau. / Dessin, 1818-1822, 97 x 62,5 cm. Service Historique de la Défense, Vincennes : Atlas des Batteries de côte, pl. 17, ms. 201.
Lieutenant-colonel du génie, docteur en histoire. Chargé de cours à l'École supérieure du génie de Versailles, Yvelines.
Expert en architecture militaire auprès de l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Réalise de 1986 à 1996 l’étude de l’architecture militaire (16e-20e siècles) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : départements des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence, partie des Alpes-Maritimes, ensemble des îles d’Hyères dans le Var.
Principales publications : La Muraille de France ou la ligne Maginot (1988)
Les derniers châteaux-forts, les prolongements de la fortification médiévale en France, 1634-1914 (1993)
La barrière de fer, l'architecture des forts du général Séré de Rivières, 1872-1914 (2000)
Lieutenant-colonel du génie, docteur en histoire. Chargé de cours à l'École supérieure du génie de Versailles, Yvelines.
Expert en architecture militaire auprès de l'Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Réalise de 1986 à 1996 l’étude de l’architecture militaire (16e-20e siècles) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : départements des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence, partie des Alpes-Maritimes, ensemble des îles d’Hyères dans le Var.
Principales publications : La Muraille de France ou la ligne Maginot (1988)
Les derniers châteaux-forts, les prolongements de la fortification médiévale en France, 1634-1914 (1993)
La barrière de fer, l'architecture des forts du général Séré de Rivières, 1872-1914 (2000)