Dossier d’œuvre architecture IA13005879 | Réalisé par
Carteron Sophie
Carteron Sophie

Prestataire extérieur du service mer pour l'opération de repérage du patrimoine des ports en 2015.

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  • enquête thématique régionale, patrimoine portuaire en Provence-Alpes-Côte d'Azur
bassin de port dit bassin Mirabeau
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bouches-du-Rhône
  • Commune Marseille 16e arrondissement
  • Adresse Mirabeau
  • Cadastre 2015 OK
  • Dénominations
    bassin de port
  • Précision dénomination
    port de commerce
  • Appellations
    bassin Mirabeau
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    quai, hangar industriel, digue

La logique développée par les ingénieurs d'une succession de bassins accompagnant la croissance du port rencontre sa limite physique au pied de l'Estaque. Dès le plan-directeur de l'ingénieur Guérard en 1890, le développement du port se tourne vers des ressources externes : le chantier du canal de Marseille au Rhône est décidé en 1903, et la loi du 24 octobre 1919 sur les annexes du port de Marseille projette le développement d'une zone industrialo-portuaire sur le littoral de Port-de-Bouc et le long de l'étang de Caronte. La réalisation du bassin Mirabeau s'échelonne sur une longue durée et donne lieu à de nombreuses remises en question du tracé des ouvrages jusqu'aux années soixante.

Un avant-projet du bassin Mirabeau est tracé en 1911 par l'ingénieur en chef Batard-Razelière qui reprend la disposition oblique des môles, les dimensions sont accrues et la digue extérieure est à nouveau déviée vers le large. Le terre-plein de Mourepiane est construit entre 1901 et 1915 puis aménagés vers 1920. Le bassin Mirabeau est conçu pour recevoir des navires mesurant jusqu'à 300 mètres de long, cet étalon servant à déterminer les linéaires du quai de rive construit en 1916. La construction du bassin Mirabeau est déclarée d'utilité publique par la loi du 24 octobre 1919, sans cependant que son tracé définitif soit décidé.

Dès 1916, le prolongement de la digue est entrepris selon le tracé établi par Batard-Razelière sur une longueur de 275 mètres.

En 1920, un projet de l'ingénieur en chef Renard révise le tracé général des ouvrages intérieurs et propose une disposition des môles parallèles à la rive, qui autorise des quais rectilignes de grande longueur. Ce dispositif, adopté par l'ingénieur ordinaire Léon Gourret pour son projet de môle central du bassin Mirabeau en 1935, ne sera réalisé qu'à la fin des années soixante.

En 1925, une nouvelle section de 300 mètres de digue est construite. Les travaux du bassin Mirabeau reprennent en 1927 en application du décret présidentiel d'autorisation du projet de 1926. Les ingénieurs Bézault et Sainflou font encore évoluer le tracé entre 1930 et 1940. Les ingénieurs Gourret et Barrillon reformulent aussi le projet. La Seconde Guerre Mondiale interrompt les travaux de 1943 à 1946. La forme de radoub n°8 est construite entre 1956 et 1959 et le forme n° 9 est construite vers 1960, elles seront équipées entre 1962 et 1966. La reconstruction du bassin s'achève en 1960. En 1964, un môle baptisé Léon Gourret est construit par Barrillon en hommage à l'ingénieur en chef. Le terminal à conteneurs de Mourepiane est aménagé en 1979.

Le bassin Mirabeau est le dernier et le plus grand des bassins est du Grand Port Maritime de Marseille, avec une surface d'environ 45 ha. Il se situe entre le bassin Léon Gourret (référence IA13005878) et l'Avant-Port nord (référence IA13005880), a hauteur des quartiers Saint-André et Mirabeau. Il est bordé par le môle Léon Gourret au sud, par le terre-plein de Mourepiane au nord et par la digue transversale est. Les murs de quai sont construits selon le procédé des blocs artificiels à l'est et des cuves alvéolaires à l'ouest. Ce bassin est un terminal croisière. Il abrite trois gares maritimes, une zone de réparation navale industrielle dotée de deux grandes formes de radoub (forme 8 de 320 m de long et forme 9 de 250 m de long) et un terminal à conteneurs équipé de quatre portiques. Des ateliers et hangars de réparation navale sont également présents sur le site. Le bassin dispose de onze postes à quai.

  • Typologies
    port de commerce ou industrie
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public de l'Etat, propriété du Grand Port Maritime de Marseille
  • Précisions sur la protection

    Atlas des paysages : bassin de Marseille ; Secteur Euroméditerranée

Date d'enquête 2015 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Carteron Sophie
Carteron Sophie

Prestataire extérieur du service mer pour l'opération de repérage du patrimoine des ports en 2015.

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