Les coopératives vinicoles apparaissent dans les Bouches-du-Rhône à partir de 1924. Malgré la diminution du vignoble entre 1864 et 1912 due au phylloxera, la carte des communes viticoles correspond à peu près à l'implantation des coopératives vinicoles. Actuellement, de nombreuses coopératives installées dans des régions autrefois riches en vignes voient peu à peu la culture disparaître au profit de lotissements résidentiels, de zones industrielles ou commerçantes, de nouvelles cultures maraîchères. Le vieillissement des viticulteurs et les primes accordées par le gouvernement en cas d'arrachage de la vigne contribuent à mettre en difficulté un nombre croissant de coopératives vinicoles. Dans les Bouches-du-Rhône elles sont nombreuses à avoir fusionné entre elles. La majorité des plantations d'oliviers se situe au nord de l'étang de Berre, entre Rhône et Durance, et c'est dans la plaine de la Crau et dans les Alpilles que l'on rencontre en très grande majorité les coopératives oléicoles des Bouches-du-Rhône. Ces coopératives oléicoles sont créées entre 1920 et 1942. La plupart de ces coopératives sont fermées après la cueillette des olives et la fabrication de l'huile se réalise l'hiver. Les coopératives céréalières sont édifiées à partir de 1930. Entre 1912 et 1940 se développe la culture du riz en Camargue qui devient une des régions les plus productrices de céréales. Les zones cultivées en céréales ont tendance à dimininuer, entraînant ainsi la fermeture de quelques coopératives. La plupart des coopératives fruitières datent des années 1960-1972. Les coopératives d'approvisionnement s'installent le plus souvent à proximité d'une coopérative vinicole ou céréalière, par commodité pour les agriculteurs. L'activité des coopératives fruitières est très diversifiée mais plusieurs d'entre elles connaissent des difficultés et risquent la fermeture.