Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Médecin
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Adresse
3 rue de Belgique
,
Rue d' Angleterre
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Cadastre
2024
LA
0135
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Dénominationsimmeuble
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AppellationsMonte-Carlo, De Madrid, Nice-Cosy
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Destinationshôtel de voyageurs
Ce bâtiment est représentatif de l’évolution de fonction de nombreux immeubles niçois. Le commanditaire en est François Escoffier, maître d’hôtel, qui fait édifier en 1882 par l’architecte Philippe Randon un immeuble de quatre niveaux. Il avait déjà fait construire l’immeuble en vis-à-vis au 6 rue de Belgique. L’immeuble étudié ici constitue quelques années un immeuble de rapport avant d’apparaître dans l’annuaire en 1890 comme « appartements meublés Veuve Andrieux ». L’établissement doit monter en gamme puisqu’il est Hôtel Monte-Carlo (même propriétaire) dans l’annuaire de 1892. En 1893, il y a changement de propriétaire puisqu’il est détenu par un certain Lareng. En 1894, l’établissement change de nom et devient Hôtel de Madrid ou Hôtel-pension de Madrid, nom qu’il conservera plusieurs décennies. Il est également désormais fait mention à cette adresse d’une Brasserie Belge (qui deviendra Restaurant de l’Aude quelques années plus tard). En mai 1907, M. Lareng fait une demande pour surélever l’édifice d’un étage et lui adjoindre sur l’angle un dôme qui monumentalise l’ensemble. L’architecte en est Pierre Rabagliati. On ne connaît pas la date de disparition du dôme et des modénatures des façades. En 2024, l’immeuble héberge toujours un hôtel, nommé Nice-Cosy-Hôtel (41 chambres).
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1882, daté par source
- 1907, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Randon Philippearchitecte attribution par sourceRandon Philippe
Architecte à Nice dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Il joue un rôle important dans l'organisation de la profession, tant au niveau local que national. Il est membre fondateur de la Société des Architectes et Ingénieurs des Alpes-Maritimes, dont il devient président en 1880. Il est membre fondateur puis président honoraire de la Société des Architectes du Sud-Est. Il organise le Congrès International des Architectes et Ingénieurs de 1884, au cours duquel la Caisse de Défense mutuelle des Architectes est projetée. La même année, il participe à l'exposition internationale de Nice Il est membre de la Société Centrale des architectes. En 1900, il est membre du conseil d'administration de l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice. En 1903, il est le premier architecte des Alpes-Maritimes, depuis le rattachement à la France, à recevoir la croix de la Légion d'Honneur.
On lui doit des villas de prestige. Il construit aussi des immeubles de rapport. Son oeuvre capitale est le Temple de l'Amour de la villa du comte de Chambrun, (son projet est préféré à celui de Joseph Vaudremer, membre de l'Institut). Il exerce aussi ses talents d'architecte paysagiste aux jardins de la Villa Liserb ou à ceux qui couvrent le Paillon.
Il travaille aussi comme architecte décorateur en ornant la salle du grand théâtre lors du banquet offert par la municipalité au président de la République en avril 1890. Il fait aussi le pavillon provisoire de style indien qui a abrité Carnaval en février 1892 sur la place du Casino. En tant qu'architecte expert, il lotit des propriétés, comme en 1880 celle de Fanny Bouyon, dans le quartier de Carabacel, ou en 1882 le lotissement en 24 lots d'une partie de la villa Lina. Il travaille dans les environs de Nice pour des particuliers, à Beaulieu et Saint Jean, et pour le Grand Cercle de Menton. Il est l'auteur des immeubles à portiques de la place Ardoïno à Menton (Véronique Thuin).
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Auteur :
Rabagliati Pierrearchitecte attribution par sourceRabagliati Pierre
Architecte à Nice. Il est né le 13 octobre 1876 à Saluzzo. Il arrive à Nice en 1883. Il est formé par l'architecte Jean-Baptiste Pachiaudi. Il est marié sans enfant. Il est naturalisé le 01-01-1931. . Il travaille à partir de 1908 en association avec Jean-Baptiste Lusso jusqu'en 1934. Il habite 6 rue Valperga et 4 rue Niepce et après la guerre 52 avenue Jean Médecin en 1933. Il est membre du syndicat des architectes français et de l'association provinciale des architectes français. Il meurt à Nice le 18 juin 1951. (Véronique Thuin)
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Personnalité :
Escoffier Françoiscommanditaire attribution par sourceEscoffier François
Maître d'hôtel niçois, maître d'ouvrage d'immeubles dans le quartier de la gare à Nice, fin du 19e siècle.
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Auteur :
L'immeuble est à l'angle de deux rues, dont il respecte l'obligation de pan-coupé. Il est élevé de cinq niveaux et présente des travées régulières dont trois seulement bénéficient de balcons. Le dernier niveau présente actuellement le maximum de décor en ciment mais des photographies anciennes montrent que l'immeuble a perdu le décor présent sur les autres niveaux, notamment le faux appareillage de la travée d'angle, le chaînage harpé et les frontons des baies. Le médaillon, jouant le rôle d'agrafe du dôme d'angle disparu, existe toujours en couronnement. Le toit est à plusieurs pans (croupe sur l'angle), recouverts de tuiles plates mécaniques. Escalier dans oeuvre, ascenseur (date d'installation inconnue).
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Murs
- pierre moellon enduit
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Toitstuile mécanique
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Étages4 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à plusieurs pans croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Autres organes de circulationascenseur
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Techniques
- décor stuqué
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Précision représentations
Large frise à cannelures rudentées positionnée sous une corniche avec modillons à volutes. Du médaillon d'angle partent deux frises de feuillage.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble-hôtel
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE non applicable
- 04-TENDANCES non applicable
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION mitoyen
- 08-IMPLANTATION sur rue
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE marquise
- 13-TOIT non applicable
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE frise en relief
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
- 20-SITE non applicable
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS non applicable
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
- 27-Châssis vitré et verrière non applicable
- 28-Eléments de distribution intérieur en verre non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents figurés
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[Immeuble Escoffier, actuel 3 rue de Belgique, Nice, élévation, plan]. / Dessin à l'encre rouge, [Philippe Randon], août 1882. Archives communales, Nice : 2T84 64.
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Hôtel de Madrid [Nice, élévation]. / Dessin à l'encre rehaussé d'aquarelle, [Pierre Rabagliati], mai 1907. Archives communales, Nice : 2T213 465.
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Hôtel de Madrid, 3 rue de Belgique, Nice. / Carte postale anonyme, non datée [post 1910]. Collection particulière.
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