Dossier d’œuvre architecture IA06004423 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Thuin-Chaudron Véronique (Rédacteur)
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
immeuble dit Villa Marie-Thérèse
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Mantega
  • Adresse 10 avenue Henri-Barbusse , avenue Bellevue
  • Cadastre 2023 LV 0203 Protection au titre du PLU n°561.
  • Dénominations
    immeuble
  • Appellations
    Villa Marie-Thérèse
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément

Marie Joséphine Catherine Lacroix, veuve d'Albert Jean-Baptiste Pascal, achète en 1903 un terrain de 650 m2 à Adrien Constantin de Magny pour 20 000 frs. Elle y fait construire la villa Marie-Thérèse. Le 1er août 1918, elle revend la villa à Henri Maurice Courtinat pour 85 000 frs. Ce dernier fait surélever la villa qui, d'après l'acte d'achat, présentait seulement alors un sous-sol, un rez-de-chaussée, un premier étage et un petit 2ème étage de 3 pièces. Sur l'un des vitraux de la cage d'escalier est porté la mention " Vitraux Donnadille Nice".

L'immeuble est caractéristique de la typologie d'immeuble-maison, c'est-à-dire d'une dimension moyenne, non mitoyen, et implanté en position haute de son terrain afin de bénéficier d'un retrait jardiné important au sud. Le jardin se situe, en raison de la pente, en position élevée par rapport à la rue, avec mur de soutènement à assises irrégulières et joints creux, surmonté de dés et d'un garde-corps en fer. L'immeuble est actuellement en partie à pierres vues, suite à un ravalement qui a fait disparaître l'enduit qui le couvrait entièrement et les modénatures de façade. Demeure la frise sous toiture en stucs avec motifs floraux au 3ème niveau et une corniche à modillons à volutes au-dessus d'autres gouttereaux. Des balcons aux ferronneries modernes constituent sans doute aussi des ajouts. Le niveau partiel ajouté après 1918 (3ème étage) complexifie sa silhouette sommitale dominée par des volumes distincts : deux volumes perpendiculaires dont un avec fronton et la cage d'escalier surélevée à l'arrière. L'entrée se fait au moyen d'un petit porche dans-oeuvre avec ouvertures aux embrasures arrondies, à laquelle répond la ferronnerie de la porte piétonne faisant face. La toiture, révèle la dissymétrie des façades en développant des charpentes complexes (en pavillon, en bâtière, en croupe hexagonale...) recouvertes de tuiles plates mécaniques. Une terrasse couronne l'angle sud-ouest du bâti.

Le vestibule est ample, grâce à la présence d'une poutre de grande portée supportée par quatre colonnettes en fonte laissées apparentes et juste sommées d'un chapiteau composite en stuc. L'escalier est tournant à retours avec jour, recouvert d'un décor peint et bénéficiant de deux baies aux verres peints. Si ces fenêtres correspondent aux niveaux de la construction initiale, les peintures, à contrario, se développent sur toute la cage, ayant sans doute été prolongées lors de la construction du dernier niveau ou réalisées en totalité à cette période.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
  • Toits
    tuile mécanique, ciment en couverture
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit en pavillon
    • toit en bâtière
    • croupe polygonale
    • toit à deux pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Techniques
    • peinture
    • vitrail
  • Représentations
    • fleur, paon
  • Précision représentations

    Décor rare à cette date, simulant des stucs rococo en panneaux muraux et plafonds, sur la totalité de la cage, imitant des décors peints du 18e siècle dans les palais et demeures rurales de l'aristocratie en Ligurie et dans le Comté de Nice. Les teintes sont viel or, vieux rose et vert pâle. Le décor est accompagné par deux baies aux verres peints représentant des végétaux (bambous, fleurs, longues tiges) et un paon.

Z Nice repérage

  • 01-DENO immeuble-maison
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES non applicable
  • 05-INTEGRITE complète
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION isolé
  • 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
  • 09-MATERIAUX oui
  • 10-MACONNERIE non applicable
  • 11-SUR FACADE non applicable
  • 12-ENTREE porche
  • 13-TOIT non applicable
  • 14-COMBLES non applicable
  • 15-DOME non applicable
  • 16-BELVEDERE non applicable
  • 17-FRISE frise en relief
  • 18-CERAMIQUE non applicable
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
  • 20-SITE dimension paysagère
  • 21-LOTISSEMENT non applicable
  • 22-PERGOLA non applicable
  • 23-JOINTS non applicable
  • 24-CLOTURES oui
  • 25-AGREMENTS non applicable
  • 26-COUR ANGLAISE non applicable
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Précisions sur la protection

    Protection au titre du PLU n°561.

Parties communes peintes dans une tendance néo-baroque, proche de certains décors de cages d'escalier 18e siècle du quartier niçois de la Villa Nova. Le décor ne semble pas avoir été remanié ni restauré depuis sa création.

Documents d'archives

  • [Villa Marie-Thérèse, rue Henri-Barbusse, Nice]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : conservation des hypothèques, vol 23 - n°29 (1er août 1918).

Date d'enquête 2023 ; Date(s) de rédaction 2023
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Thuin-Chaudron Véronique
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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