Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Cimiez
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Adresse
94 avenue George V
,
96 avenue George V
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Cadastre
2022
LR
0083
Protection au titre du PLU n°257.
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsChâteau de Cimiez, Villa De Nobili, Villa Nobili
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
Le Château de Cimiez est construit en 1894 par le promoteur François Chabaud, qui édifie dans le même temps une maison adjacente (Villa Chabaud, devenue Aurore, parcelle LR0081) ainsi qu'une autre à l'angle du boulevard de Cimiez et de l'avenue George V (Villa Les Hespérides, démolie, parcelle LM0042). Le Château de Cimiez est destiné à de la location saisonnière.
Le Château est vendu en 1910 au prince George Mavrocordato, ambassadeur de Roumanie en Russie, qui le revend en 1920 au marquis Prospero De Nobili, homme politique (ministre du Trésor de 1901 à 1903) et entrepreneur italien. La maison change de nom et devient Villa De Nobili.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la villa est réquisitionnée par les autorités italiennes d'occupation (devient siège de l'OVRA, police politique) puis par les troupes d'occupation allemandes. Elle devient l'un des sièges niçois de la Gestapo. L'héritière du marquis De Nobili la récupère en 1947, puis la vend en 1952.
L'édifice devient copropriété sous le nom de Villa Nobili à la suite de travaux réalisés de 1952 à 1955, suivis par l'architecte Jean Chierico. Les combles hauts en ardoise des ailes latérales sont démolis au profit d'un étage en maçonnerie, la véranda de la terrasse sud disparaît et les intérieurs sont totalement réaménagés. Ne demeure à l'intérieur que le pavement en grès du vestibule. Le réaménagement des façades respecte, quant à lui, le style originel néo-classique de l'ensemble. A la même époque, le parc est loti et quatre villas de style néo-provençal y sont édifiées.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
- Secondaire : 3e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1894, daté par source
- 1955, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Chierico Jeanarchitecte attribution par sourceChierico Jean
Architecte niçois, diplômé de l'École des Beaux-arts de Paris en 1936, actif jusqu'en 1981.
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Auteur :
Edifice élevé de trois niveaux sur étage de soubassement, rattrapant le dénivelé (faible) du terrain. La villa est placée en position haute, ménageant une cour d'accès à l'arrière, mais permettant au jardin (à l'origine de 4642 m2) de se développer à l'avant et latéralement. Les quatre façades sont enduites, sans doute sur une structure de moellons, selon les procédés de l'époque de la construction. Les transformations pour devenir une copropriété ont modifié le ressenti de la façade d'agrément au sud, dont les travées centrales, en léger retrait, dépassaient des ailes latérales à deux travées. La partie centrale est monumentalisée par de larges pilastres corinthiens (qui à l'origine montaient de fond) et par un fronton triangulaire, à l'origine sommé d'un imposant cartouche à volutes. La façade sur rue offre le parti de deux avant-corps latéraux à pans coupés. Le caractère néo-classique de l'ensemble du bâtiment, traité en maçonnerie (pilastres d'angle en bossages, dés sous corniche...), est accompagné de garde-corps métalliques avec rosace centrale et enroulement de feuillages. Le bâtiment conserve les deux versants en tuiles plates mécaniques qui couvrent la partie correspondante au fronton. Le reste du toit constitue désormais une terrasse non accessible. Escalier intérieur tournant à retours avec jour (repris totalement en 1952).
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Murs
- pierre moellon enduit (incertitude)
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Toitsbéton en couverture, tuile mécanique
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Étagesétage de soubassement, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
- toit à deux pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
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Techniques
- décor stuqué
- ferronnerie
Z Nice repérage
- 01-DENO maison
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES néo-classique
- 05-INTEGRITE réduite
- 06-VISIBILITE limitée
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE non applicable
- 13-TOIT toit terrasse
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE non applicable
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
- 20-SITE dimension paysagère
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE oui
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Statut de la propriétépropriété privée
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Éléments remarquablesélévation
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Précisions sur la protection
Protection au titre du PLU n°257.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents d'archives
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Cahier des charges de la Villa Nobili, Nice, 23 décembre 1952, Maître Séassal notaire. Archives privées.
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Description du Château de Cimiez à Nice, pour sa location saisonnière / Page imprimée signée par François Chabaud, propriétaire, non datée. Collection particulière.
Bibliographie
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MASSIMI Michel. Cimiez, la banlieue champêtre de Nice : histoire de ses propriétés, hôtels et villas. Nice : Campanile, 2021. 359 p. (Edition enrichie de l'ouvrage du même auteur : Cimiez, promenade au fil du temps).
p. 187
Documents figurés
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[Château de Cimiez, Nice] / Photographie noir et blanc, anonyme, non datée [circa 1900]. Archives privées.
Annexes
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Description du Château de Cimiez à Nice, pour sa location saisonnière, par François Chabaud, non daté (archives privées).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
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