Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Thuin-Chaudron VéroniqueThuin-Chaudron Véronique
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Saint-Maurice
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Adresse
14 rue du Soleil
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Cadastre
2024
LN
0634
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Dénominationsmaison, hôtel de voyageurs
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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AppellationsPoulain, Le campanile, Turquoise, Hôtel des orangers, Palais les orangers
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
Au sein du lotissement Milon de Véraillon, une villa d'un étage sur rez-de-chaussée est construite en 1882 (lot 31) par Victor Auguste Poulain, conseiller général du Loir-et-Cher. Nommée d'abord Villa Poulain, elle prend ensuite le nom de Le campanile puis Villa Turquoise, selon ses changements de propriétaire. En 1926, Rose Iskony Keuleyan, veuve Tayak la vend à Emile Joseph Ossédat pour 190 000 frs (elle l'avait achetée en 1921 à l'avocat Orengo pour 60 000 frs). En mars 1926, Emile Ossédat fait une demande de permis pour surélever de trois étages la villa afin de la transformer en hôtel, Hôtel des orangers, par les architectes Jules Bonifassi et Dominique Arnaud. Les publicités parlent de 50 chambres.
L'hôtel a la particularité de disposer sur le toit-terrasse d'un solarium construit avec un verre spécial qui, selon une publicité : "laisse passer toutes les radiations ultra-violettes permettant de faire des cures d'air et de suivre tout traitement justifiable de l'héliothérapie sans aucun danger". Elevé après 1930, ce solarium constitue le faire-valoir de l'hôtel. Un tel édicule vitré était rare à Nice et c'est le seul conservé en 2024.
En 1931, Monsieur Ossédat demande à faire construire une annexe puis à surélever cette annexe en 1932. En 1942, l'immeuble qui était encore un hôtel, est revendu par Francisque Simonin et son épouse à la veuve Boucheron, née Dumas, pour 1 000 000 frs. Elle est représentée par Robert Wiart qui s'occupe par la suite de la vente par appartements de l'immeuble selon les plans de l'architecte René Livieri. Un témoignage oral fait état que l'ascenseur installé en 1926 est de marque Houplain.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1882, daté par source
- 1926, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Bonifassi Julesarchitecte attribution par sourceBonifassi Jules
Architecte actif à Nice dans l'entre-deux-guerres. Il a été associé à l'architecte D. Arnaud. En 1929, il fait ses études à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice où il est récompensé en 1900 pour son travail. En 1929, son cabinet est au 5 rue Hancy. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Arnaud Dominiquearchitecte attribution par sourceArnaud Dominique
Architecte installé à Nice, souvent associé à son confrère Jean-Baptiste Bonifassi. Auteur de plusieurs immeubles à Nice construits dans les années 1920.
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Auteur :
Livieri Renéarchitecte attribution par sourceLivieri René
Architecte, Nice, 20e siècle. Il est formé à l'École Nationale des Arts Décoratifs de Nice. Il a travaillé essentiellement à Nice où il est l'auteur d'un nombre très important de réalisations de 1934 à la fin des années 1970. Influencé par l'Italie, il s'inscrit au début de sa carrière dans le courant Art Déco pour évoluer vers le Mouvement moderne dans ses réalisations postérieures à la deuxième guerre mondiale.
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Auteur :
G. Houplain (1908 - )fabricant attribution par tradition oraleG. Houplain
Entreprise parisienne d'ascenseurs, monte-charges et autres appareils de levage, créée en 1908. De G. Houplain, elle devient Houplain, Elluin et Compagnie puis Compagnie Générale des Ascenseurs. Elle est domiciliée 40 rue Bergue à Paris.
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Auteur :
Bâti élevé de cinq niveaux aux façades enduites, construit en limite nord d'un jardin complanté d'agrumes et protégé de la rue par un mur-bahut. Le volume est constitué approximativement d'un rectangle, auquel l'annexe accolée en 1931-32 forme une petite extension trapézoïdale à l'est. La façade principale au sud - où se trouve également l'entrée - est symétrique, hormis au rez-de-chaussée où l'entrée avec porche est décalée. Le porche semble avoir été conservé de la villa originelle, comme le montre la coupe annexée à la demande de permis de construire. Cette façade principale, présentant une abondance d'ornements alors que les trois autres façades sont nues, est marquée par la présence en son sommet d'un édicule vitré (solarium), relié par l'arrière au volume en dur de la cage d'escalier (accès). Le reste du toit, de part et d'autre de l'édicule, constitue une terrasse accessible cernée d'une balustrade au sud et de garde corps pleins sur les autres faces. L'intérieur du bâtiment conserve des éléments de décor : colonnes adossées du vestibule, pavement, lambris...Les étages sont desservis par un escalier tournant à retours avec jour, présence d'un ascenseur à compter de 1926. Les plans montrent des chambres avec uniquement un lavabo, sans salle de bains.
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Murs
- enduit
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Toitsciment en couverture
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Étages4 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Autres organes de circulationascenseur
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Techniques
- décor stuqué
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Représentations
- mufle de lion, tête, corne d'abondance, guirlande
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Précision représentations
Décor néo-classique en façade avec accentuation du décor au dernier niveau : frontons cintrés ou brisés, tête en clé de fenêtre. Au centre, sous un fronton brisé, sculpture de lion sommant un cartouche cantonné de cornes d'abondance. De l'ensemble pendent des écus et guirlandes de lauriers. Des colonnes à chapiteau composite sont très présentes dans la composition : porche, vestibule...
Z Nice repérage
- 01-DENO hôtel de voyageur
- 02-CHRONO 1920-1945
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES néo-classique
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE porche
- 13-TOIT toit terrasse
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE oui
- 17-FRISE non applicable
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
- 20-SITE dimension paysagère
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
- 27-Châssis vitré et verrière non applicable
- 28-Eléments de distribution intérieur en verre non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée
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Éléments remarquablescouverture
Unique exemple à Nice conservé de terrasse-solarium à but entre autres thérapeutique.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
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Documents d'archives
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Nice, demande de permis de construire pour élever une annexe à l'Hôtel des orangers, 1931. Archives communales, Nice : 2T652 597.
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Nice, demande de permis de construire pour surélever l'annexe à l'Hôtel des orangers, 1932. Archives communales, Nice : 2T685 441.
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[Hôtel des orangers, Nice]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : conservation des hypothèques, vol 912 - n°36 (17 juin 1937).
Documents figurés
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Propriété de M. Ossédat à Nice [Hôtel des orangers], façade principale. / Tirage de plan par Jules Bonifassi, janvier 1926. Archives communales, Nice : 2T436 200.
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Propriété de M. Ossédat à Nice [Hôtel des orangers], coupe. / Tirage de plan par Jules Bonifassi, janvier 1926. Archives communales, Nice : 2T436 200.
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Propriété de M. Ossédat à Nice [Hôtel des orangers], plan des 2e et 3e étages. / Tirage de plan par Jules Bonifassi, janvier 1926. Archives communales, Nice : 2T436 200.
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Hôtel des orangers, [Nice]. / Carte postale anonyme, non datée [circa 1930]. Collection particulière.
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[Brochure publicitaire, Hôtel des orangers, Nice] / Brochure imprimée sépia, non datée [circa 1930]. Collection particulière V Thuin.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).