Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Prédal ChristophePrédal Christophe
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Rue de France
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Adresse
41 avenue Victor-Hugo
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Cadastre
2022
KV
0102
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Dénominationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
En 1881, la veuve Adèle Lobel née Derquenne, demande à faire édifier un immeuble par les architectes Séraphin Goiran et Paul Martin. Dans l'annuaire de 1884, on apprend que la villa Lobel est habitée par la veuve Lobel, un colonel, un rentier et une rentière. Après le tremblement de terre de 1887, non seulement elle fait réparer sa villa qui a souffert de la secousse, mais elle entreprend également des travaux pour lui donner une plus grande résistance, au cas où elle serait exposée à de nouvelles secousses encore plus fortes. La veuve revend en 1890 à l’Américain Armand de Potter, journaliste et archéologue célèbre. C'est à cette époque que l'immeuble héberge l'écrivain Guy de Maupassant, qui a écrit des lettres depuis le 41 boulevard Victor-Hugo en avril 1891. En 1893 Armand de Potter revend à l’Américain Francisque Marie Ange Alfred Vanauld. En 1898 la famille Vanauld vend à M. Nicolas Philippi, sujet russe. En 1902 M. Philippi vend à Barthélémy Bertone. En 1924, l’immeuble est vendu par appartements par Barthélémy Bertone. A cette occasion, les grands appartements occupant la totalité d'un étage sont divisés en deux.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1881, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Goiran Séraphinarchitecte attribution par sourceGoiran Séraphin
Architecte à Nice, dernier quart du 19e siècle. Séraphin Goiran est né à Levens le 2 février 1851. Il est le fils de Jules Goiran, propriétaire, et de Thérèse Micellis son épouse. Il se marie en décembre 1879 avec Joséphine Adélaïde Audoin. Parmi ses témoins, on trouve Louis Castel et Paul Martin, architectes à Nice. Il est membre depuis 1882 de la Société des Architectes et Ingénieurs des Alpes-Maritimes. Il est sous-directeur de la société immobilière de Nice. Il est associé à l'ingénieur Paul Martin à partir de 1879 jusqu'en 1889. Leur cabinet est situé, en 1880, 3 rue Masséna à Nice. A côté de son activité professionnelle, Séraphin Goiran mène, avec des associés qui varient, de nombreuses opérations d'achats et reventes de terrains. Il est conseiller municipal à Levens. Il est membre de la Société d’agriculture de Nice, co-fondateur de la Caisse d’Epargne, administrateur de la Société Thorrand et Cie, administrateur de l’Union des Propriétaires. En politique, il est engagé dans le Comité républicain démocrate. Il a d'abord habité la villa des Lilas, 9 chemin des Baumettes. Il meurt le 20 février 1929 à son domicile 18 rue Foncet. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Martin Paularchitecte attribution par sourceMartin Paul
Ingénieur, diplômé de l'Ecole centrale des arts et manufactures, promotion 1874. Actif à Nice autour de 1900, il est tantôt désigné dans les sources comme architecte, tantôt comme ingénieur.
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Personnalité :
Maupassant Guy dehabitant célèbre attribution par sourceMaupassant Guy de
Écrivain et journaliste littéraire français.
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Auteur :
Immeuble de plan rectangulaire, élevé en retrait du boulevard derrière une cour d'accès, complantée. Sa façade postérieure, au sud, s'ouvre sur un jardin en coeur d'îlot. L'édifice est représentatif du gabarit et du décor des premiers immeubles de rapport édifiés vers 1880 sur le boulevard. Beaucoup d'entre eux ont ensuite été surélevés, démolis ou ont connu des campagnes de modernisation de leur décor. L'immeuble étudié ici ne semble pas avoir connu de modifications majeures quant à sa façade principale (hormis peut-être l'ajout de balcons) et cela le rend d'autant plus remarquable.
Il est élevé de trois niveaux sur un sous-sol éclairé largement par des soupiraux à arc surbaissé. La façade principale sur boulevard offre une symétrie autour de la baie allongée de la cage d'escalier, en position centrale, formée de trois registres superposés. Cette travée centrale est dotée d'une épaisseur supérieure aux gouttereaux qui l'entourent, formant un très léger avant-corps. La façade principale est terminée par une corniche sculptée avec frise de médaillons ovales. Au registre inférieur, des tables rentrantes reçoivent un médaillon à l'antique. Ce même motif de médaillon était présent aussi sur la façade postérieure côté jardin jusqu'à une rénovation de la façade (témoignage oral). Le cadre de la porte d'entrée reçoit le décor le plus abondant avec pilastres aux bossages un-sur-deux (et chapiteaux avec palmes) ainsi qu'un fronton brisé d'où émerge un buste de femme à la couronne de fleurs. La toiture est constituée de deux longs pans recouverts de tuiles plates mécaniques.
L'escalier, tournant à retours avec jour, bénéficie d'une atmosphère particulière en raison du choix et de la disposition de verres colorés rouge et bleu vifs (sans doute d'origine) ornant la baie donnant au nord. Un décor peint existait sur la totalité de la cage (témoignage oral), dans les mêmes tonalités, désormais disparu. L'appartement du rez-de-chaussée bénéficierait d'une hauteur plus importante de plafond, révélant sans doute le positionnement de l'appartement du propriétaire, le seul à profiter ainsi du jardin au sud. Des décors peints ornaient les plafonds des appartements (un seul appartement par étage) comme celui, bien conservé, dans un appartement du 1er étage. Il adopte un décor architectonique, imitant une modénature en stuc, avec corniches, guirlandes et vases fleuris dans une tonalité grise et vieux rose. Dans les autres étages, les décors fleuris semblent préférés.
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Murs
- pierre moellon enduit (incertitude)
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Toitstuile mécanique
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
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Techniques
- décor stuqué
- peinture
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Précision représentations
Figures féminines de la façade principale en bas et haut relief (stuc). Plafonds peints des pièces principales des appartements.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION en retrait
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE marquise
- 13-TOIT non applicable
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE frise en relief
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
- 20-SITE non applicable
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
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Bibliographie
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JOHNSTON, Marlo. Guy de Maupassant. Paris : Fayard, 2012. 1336 p.
p. 987, 990. -
THUIN-CHAUDRON, Véronique. Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914, Nice : Serre, 2009, 560 p.
p. 271
Documents figurés
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[Immeuble, 41 avenue Victor-Hugo Nice], élévation, plan figuratif des lieux. / Dessin à l'encre rouge et noire par Séraphin Goiran et Paul Martin, janvier 1881. Archives communales, Nice : 2T73 48.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
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