Dossier d’œuvre architecture IA06004287 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Thuin-Chaudron Véronique (Rédacteur)
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
immeuble dit Maison Tranquilini puis Villa Emily (ou Emilie)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Carabacel
  • Adresse 35 boulevard Carabacel
  • Cadastre 2022 LD 0031
  • Dénominations
    immeuble
  • Appellations
    maison Tranquilini, villa Emily, villa Emilie
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, garage

Le stucateur Jean Tranquilini achète un terrain en 1883 à la famille Michel. Il dépose la même année une demande de permis de construire pour un immeuble. Les architectes en sont Ange Désira et Albert Bérenger. Après la faillite de J. Tranquilini, l'immeuble est revendu à M. Stanislas Bonneville, agent de locations. De maison Tranquilini, l'immeuble devient villa Emilie (ou Emily) dans les annuaires. Pierre Paul Gros-Long, dit Pierre Devoluy y meurt en 1932. L'immeuble possède un ascenseur de marque Stigler.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1883, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Tranquilini Jean
      Tranquilini Jean

      Jean Tranquilini est né à Nice de parents italiens en 1854. Il est domicilié en 1883 avenue Pauliani, en 1886 et 1887 Maison Tranquilini à Cimiez. Il est présenté comme stucateur ou entrepreneur de maçonnerie. Il construit aussi pour lui l'immeuble situé au 4 rue Paul Devoluy et une villa à Cimiez (villa La Tour, 134 avenue des Arènes). Il fait faillite en 1885. En 1888 il disparaît des annuaires niçois. (Véronique Thuin)

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      entrepreneur, auteur commanditaire, stucateur attribution par source
    • Auteur :
      Désira Ange
      Désira Ange

      Architecte à Nice à la fin du 19ème siècle-début 20ème. Il signe souvent des projets avec Albert Bérenger.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Bérenger Albert (Victor)
      Bérenger Albert (Victor)

      Architecte à Nice, dernier tiers du 19e siècle. Né à Cagnes le 5 septembre 1845, il est le fils d'Henri Laurent Bérenger et de son épouse, Sophie Anaïs Scudier. Il est élève à Paris de l'Ecole Centrale d'Architecture de Paris, d'où il sort diplômé en 1868. Il fait un voyage au Caucase. A Nice, il est membre fondateur de la Société des Architectes et des Ingénieurs des Alpes-Maritimes depuis 1875. Il est président de l'Association Régionale des Architectes du Sud-Est et membre de la Société Centrale des architectes français. En 1878, il fait partie avec Sébastien Marcel Biasini, François Brun et Vincent Levrot du jury qui doit désigner les élèves architectes envoyés par la ville à l'exposition universelle. En 1900, il est membre du conseil d'administration de l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice. En 1878, il construit pour lui un immeuble sur la rue d'Amérique. Il participe avec Goiran et Désira à une société en commandite par actions : la Fonderie et ateliers de construction de Nice, situés au Ray.

      Il travaille en association avec Ange Désira de 1879 à 1888, année où meurt ce dernier. Ils construisent un grand nombre d'immeubles de rapport, souvent pour des gens des métiers du bâtiment en pleine ascension sociale. On en compte un minimum de 24 entre 1879 et 1883. Ils en construisent pour eux au N°8 de la rue Assalit et à l'angle de la rue d'Angleterre et de la rue d'Amérique. Ils ont pour employé l'architecte Antoine Mascarelli.

      Albert Bérenger a épousé à Nice Marie Françoise Sauvan, la fille de Maxime Sauvan encore mineure, le 21 octobre 1876. Ils sont séparés de biens en 1884. En 1871, il est domicilié 13 avenue de la Gare, puis 30 rue Masséna de 1875 à 1880, et 29 rue d'Angleterre de 1884 à 1889, puis 1 place saint Etienne de 1893 à 1895. Il réside aussi hors du centre ville au Vallon des Fleurs, villa Marguerite, de 1900 à 1906,  puis sur l'ancien chemin de Gairaut à la villa les Noisetiers en 1910. En 1913, il a aussi pour adresse 6 rue d'Amérique (future Alsace Lorraine). Il meurt à Nice à son domicile 6 rue Alsace Lorraine le 10 septembre 1917. Il est inhumé à Cagnes dans le caveau familial. (Véronique Thuin)

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      architecte attribution par source
    • Personnalité :
      Gros-Long Pierre Paul , dit(e) Devoluy
      Gros-Long Pierre Paul

      Chef de bataillon, chef du Génie à Nice au début du 20e siècle. Poète, romancier et journaliste, connu dans le courant symboliste et au sein du Félibrige. Il meurt dans l'immeuble du 35 boulevard Carabacel à Nice le 6 mars 1932. La rue qui jouxte l'immeuble porte son nom. Une plaque sur la façade signale son séjour dans l'immeuble.

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      habitant célèbre signature
    • Auteur :
      Stigler
      Stigler

      A la fin des années 1880 s'installe à Nice, rue Dabray, une succursale de cette célèbre firme d'ascenseurs. Cette succursale est fondée par le fils du célèbre inventeur d'ascenseur Auguste Stigler.

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      fabricant signature

Immeuble édifié en bordure du boulevard Carabacel, en retrait derrière une cour arborée, accessible à la dépose véhicules au moyen de deux portails. A l'arrière, les deux appartements du rez-de-chaussée bénéficient d'un jardin d'agrément, amputé à une date inconnu par une rangée de garages ouverts sur une voirie secondaire. Le sous-sol est prévu pour comprendre caves, logements de domestiques et de gardien. Il est ouvert côté boulevard au moyen d'un cour anglaise. L'immeuble, sans doute élevé en moellons enduits, offre quatre étages sur rez-de-chaussée surélevé. La façade antérieure joue la symétrie autour de la travée de l'escalier. Cette travée constitue un centre captant les regards, avec sa marquise, son fronton cintré à base interrompue et son couronnement qui forme une tourelle (ajout ultérieur) dépassant la ligne horizontale de la corniche de la façade. Le dernier niveau de cette façade est traité en étage attique au-dessus d'une épaisse corniche soutenue par des volutes doubles. Quelques balcons isolés animent l'ensemble. Le rez-de-chaussée adopte des bossages en table. La façade postérieure, sur jardin, ne bénéficie pas de cette travée centrale accentuée et ce sont les lignes horizontales qui dominent, notamment en raison de la large corniche de l'avant-dernier niveau. La toiture est constituée de deux longs pans de tuiles plates mécaniques et de ciment pour la tourelle de l'escalier.

L'entrée aboutit à un étroit vestibule distribuant les volées de l'escalier avec décor peint. Le sommet de l'escalier (tournant à retours avec jour) reçoit une grande rosace en stuc. L'ascenseur est inclus dans la maçonnerie du palier sans que l'on sache s'il s'agit d'une disposition d'origine ou si sa cage a été prise dans un second temps sur les superficies des appartements. L'immeuble développe deux grands appartements par niveau.

  • Murs
    • pierre moellon enduit (incertitude)
  • Toits
    tuile mécanique, ciment en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Techniques
    • maçonnerie
    • décor stuqué
    • peinture
    • ferronnerie
  • Précision représentations

    Faux bossages marquant certains niveaux. Travail de stuc dans l'escalier.

    L'escalier offre un décor peint sur l'ensemble de ses niveaux. Des rosaces avec développements végétaux ornent les sous faces des volées. Les murs latéraux reçoivent une remarquable imitation d'assises de pierres marbrées, de teinte crème avec léger marbrage.

    Imposante marquise de l'entrée aux supports terminés par une représentation d'animal fantastique (dragon gueule ouverte ?)

Z Nice repérage

  • 01-DENO immeuble
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES
  • 05-INTEGRITE complète
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Nice, demande de permis de construire pour un immeuble, pour le compte de Monsieur Tranquilini par Désira et Bérenger architectes, février 1883. Archives communales, Nice : 2T89 52.

Documents figurés

  • Nice - Ancienne Maison Bonneville, villa Emily, 27 boulevard Carabacel. / Impression photomécanique noir et blanc (carte postale) par Cauvin, photographe, Nice. Non datée [circa 1900]. Collection particulière.

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Thuin-Chaudron Véronique
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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Articulation des dossiers
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