Dossier d’œuvre architecture IA06004261 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Albertini Cécilia-Eléna (Rédacteur)
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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Thuin-Chaudron Véronique (Rédacteur)
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
immeuble dit Château Dubouchage
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Carabacel
  • Adresse 21 boulevard Dubouchage
  • Cadastre 2022 LC 0044 Protection au titre du PLU n°391

En janvier 1884 le docteur Joseph Lambert et l'entrepreneur Barthélémy Rastelli achètent le terrain à l'avocat Roubaud, le rentier Victor Masséna et l'avocat Léon Rigal pour 105 703 francs. La demande de permis de construire est déposée par l'architecte Rolland en 1884, pour le compte du docteur Joseph Lambert. En 1885, l'immeuble alors en construction est saisi. L'immeuble est acheté aux enchères en 1889 par Samama pour 149 000 francs. C'est sans doute le nouveau propriétaire Samama, qui commerçait avec l'Orient, qui fait placer les grilles marquant la limite du jardin et présentant des croissants. Il semble que l'entreprise de serrurerie Serraire ait installé un système de crémaillère permettant d'ouvrir et de fermer les volets depuis l'intérieur (non vérifié)

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1884, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Rolland Victor
      Rolland Victor

      Architecte à Nice. Il est né le 11 décembre 1843 à Marseille. Il épouse le 17 février 1878 à Marseille Céline Eulalie Rampin. Il habite à Nice boulevard de l'Impératrice de 1881 à 1882, puis 14 avenue Beaulieu en 1885. Il participe au congrés international d'architecture qui se déroule à Nice en 1884. Il est l'auteur sur le boulevard Dubouchage de l'immeuble Wolf, à l'angle de la rue Penchenatti (aujourd'hui démoli) en 1883 et du Château Dubouchage en 1884. Il meurt à Paris le 17 septembre 1912. Il conçoit un plan de l'exposition universelle de Paris de 1900. Son fils Auguste né à Nice est lui aussi architecte et a un temps travaillé avec lui. (Véronique Thuin)

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Serraire (1830 - )
      Serraire

      Entreprise de serrurerie industrielle, Nice, 2nd moitié du 19e siècle. L'entreprise est réputée pour ses innovations techniques concernant notamment les stores et fermetures. Elle a fourni notamment la structure métallique du restaurant la Rotonde (hôtel Bristol, Beaulieu-sur-Mer, 06) en 1899. Jean-Baptiste Serraire (né à La colle et mort à Nice le 31 août 1894 à l'âge de 82 ans) fonde la maison en 1830. Il est le fondateur d'une entreprise qui se maintient sur trois générations.

      Il a deux fils : avec son épouse Antoinette Baralis : Jacques et Fortuné. Jacques (né à Nice le 13 juin 1833 et mort dans cette ville le 11 mars 1907) devient un notable et occupe à plusieurs reprises les fonctions de conseiller municipal. Il participe avec d'autres à la publication d'un Traité de serrurerie et construction en fer en 1896. Outre la production ordinaire, l'entreprise fabrique de la serrurerie d'art en fer forgé et fer repoussé. D'après Charles Garnier, les travaux de Serraire "ne redoutent aucune comparaison". La maison est présente à l'exposition internationale de 1884 où elle obtient le grand diplôme d'honneur. Une rue de la ville, l'actuelle rue de Suisse, s'est appelée Jacques Serraire.

      Jacques et son épouse Agnes Pellegrin ont deux fils : Fortuné (Emile Louis) (né à Nice le 31 janvier 1835 et mort à Nice le 16 juin 1926) et Jacques Jean-Baptiste Joseph dit Baptistin (né à Peillon le 12 Mai 1862 et mort à Nice le 25-2-1930). L'entreprise est installée 20 rue d'Angleterre, une rue où la famille est propriétaire de plusieurs immeubles (aux N°16, 18 et 20). Les Serraire ont travaillé un moment en association avec Félix Gordolon (frère de son épouse). (Véronique Thuin)

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      serrurier attribution par source
    • Auteur :
      Rastelli Barthélémy
      Rastelli Barthélémy

      Entrepreneur de maçonnerie, à compter de la 2e moitié du 19e siècle. Barthélémy Rastelli (qui pourra s'orthographier par la suite Rastelly) est né à Mondovi le 24 juin 1839. Il arrive à Nice en 1859. Il commence sa carrière comme simple ouvrier maçon jusqu'à devenir entrepreneur de travaux publics. Il a épousé Marie Fricero. A la fin de sa vie, il regagne sa ville natale. Il meurt le 25 novembre 1928. Son fils Pierre Rastelli est lui aussi entrepreneur de maçonnerie. Une de ses filles a épousé l'architecte Pierre Rabagliati. (Véronique Thuin)

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      entrepreneur attribution par source
    • Personnalité :
      Lambert Joseph
      Lambert Joseph

      Joseph (Hubert Raymond) est né à Saint Paul du Var le 17 décembre 1850. Il a épousé en 1888 Etiennette Gonin. Il est membre de la Société de médecine et de climatologie de Nice. Il est le médecin en chef de l'asile évangélique de Nice et de Berthe Manet née Morisot. Il décède le 14 septembre 1900 au 5 rue Garnier à Nice.

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      commanditaire attribution par source

Immeuble en tête d'un îlot trapézoïdal avec deux rotondes d'angle terminées par des dômes surbaissés. Il est précédé, côté boulevard d'une cour d'accès avec portails aux deux extrémités pour le mouvement des véhicules et portail piéton face à la porte d'entrée. L'immeuble, à la façade principale symétrique, comprend sous-sol, rez-de-chaussée, 4 étages carrés et un faux étage de comble en surcroît avec dalles amiantes peintes en couleur ardoise. Bien que possédant des retours latéraux assez court, le bâtiment offre une monumentalité certaine. Les rotondes et les deux derniers niveaux sont ceinturés de balcons. Deux bow-windows (actuellement modernisés) surmontent la porte d'entrée en travée centrale. L'immeuble a peut-être perdu une partie de son ornementation mais celle-ci demeure au niveau de la porte d'entrée (porte et marquise), en linteaux de baies et dans les intérieurs. Toiture en ciment. Escalier tournant à retour avec jours. Ascenseur installé dans un second temps.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    ciment en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés, étage en surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Techniques
    • décor stuqué
    • ferronnerie
    • vitrail
    • menuiserie
    • peinture
  • Représentations
    • chimère, buste de femme, faune, acanthe
  • Précision représentations

    Décor de stuc sur les façades extérieures, notamment au niveau des consoles de balcon feuillagées (feuilles d'acanthe) avec volutes saillantes, en linteaux de baies (tête de femme sous fronton cintré ou mascaron anthropomorphe). Les parties communes offrent une opulente décoration de stuc et de staff : moulures sur murs, colonnes dans le vestibule, rosaces des plafonds.

    Le travail de ferronnerie concerne tout d'abord la clôture et portails avec un original motif de pointes composées d'étoiles surmontant des croissants. Les piédroits des portails carrossables sont terminés par des palmettes ouvertes. L'élément le plus remarquable est constitué par la marquise de la porte de l'immeuble avec originaux montants prenant la forme de chimères ailées.

    Présence de vitraux aux paliers avec décors divers : verres en grisaille et motifs végétaux (peinture à la main de la totalité du vitrail, même les fonds), ou vitraux plus simples avec pastilles de couleur insérées dans du verre blanc.

    La porte bâtarde de l'entrée offre sur chaque battant une table surmontée d'un fronton en plein-cintre, lui-même terminé par un oculus vitré.

    Des plafonds peints demeurent dans certains appartements.

Z Nice repérage

  • 01-DENO immeuble
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES
  • 05-INTEGRITE complète
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION tete d'ilot
  • 08-IMPLANTATION en retrait
  • 09-MATERIAUX non applicable
  • 10-MACONNERIE enduit lisse
  • 11-SUR FACADE balcon filant
  • 12-ENTREE marquise
  • 13-TOIT
  • 14-COMBLES comble haut
  • 15-DOME dôme
  • 16-BELVEDERE non applicable
  • 17-FRISE
  • 18-CERAMIQUE
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE
  • 20-SITE composition urbaine
  • 21-LOTISSEMENT
  • 22-PERGOLA non
  • 23-JOINTS
  • 24-CLOTURES oui
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non
  • Verre peint
  • Verre gravé à l'acide
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Précisions sur la protection

    Protection au titre du PLU n°391

Documents d'archives

  • Nice, demande de permis de construire [Château Dubouchage] par Rolland architecte, 1884. Archives communales, Nice : 2T96 115.

  • [Immeuble Lambert-Samama, boulevard Dubouchage Nice]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : conservation des hypothèques, vol 419 - n°24 (6 octobre 1886).

Bibliographie

  • THUIN-CHAUDRON, Véronique. Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914, Nice : Serre, 2009, 560 p.

    p. 220

Documents figurés

  • [Château Dubouchage, Nice], élévation, plan d'ensemble. Dessin à l'encre rehaussé d'aquarelle par Rolland, avril 1884. Archives communales, Nice : 2T96 115.

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

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Albertini Cécilia-Eléna
Albertini Cécilia-Eléna

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Thuin-Chaudron Véronique
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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