Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Carabacel
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Adresse
18 rue Foncet
,
20 rue Foncet
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Cadastre
2022
LC
0346
;
2022
LC
0045
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Dénominationsimmeuble
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Précision dénominationimmeuble jumelé
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AppellationsVilla Jacqueline
Ces deux immeubles sont édifiés à partir de 1894. L'immeuble le plus proche du boulevard Dubouchage (20 rue Foncet) fait l'objet de la première demande de permis de construire par l'architecte Jean-Baptiste Blanchi pour son propre compte. L'immeuble du 18 rue Foncet est édifié pour le compte d'un certain Audoin. Les deux immeubles apparaissent dans les annuaires de locations saisonnières dès leur achèvement. L'immeuble du 20 rue Foncet a porté le nom de Villa Jacqueline. Une plaque mentionne les entrepreneurs Guerre et Lauck.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1894, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Blanchi Jean Thomas Louis , dit(e) Jean-Baptistearchitecte attribution par sourceBlanchi Jean Thomas Louis
Blanchi Jean Thomas Louis, dit Jean-Baptiste, est un architecte né à Nice le 18 octobre 1852, il est le fils de Jean-Baptiste Blanchi, boulanger au quartier du port, de nationalité monégasque. Il se fait naturaliser Français en 1890. Son parcours est celui d'un architecte qui s'est forgé une pratique professionnelle dans le cadre des services municipaux. En 1872, il est attaché au bureau de l'architecte de la ville. Il y gravit des échelons de responsabilité. Il occupe à partir de 1875 les fonctions de chef du service vicinal, puis chef d'études du service de voirie, puis chef de service des Compagnies Concessionnaires des Eaux et du Gaz, puis chef du service technique dans le cabinet de l'ingénieur de la Ville. A la fin de sa carrière à la municipalité, il obtient un bronze pour récompense des services rendus. Il est nommé "ingénieur honoraire de la ville de Nice." Il mène parallèlement une carrière privée. Il est membre de la Société des Architectes et des Ingénieurs des Alpes Maritimes à partir de 1884. Il exécute des édifices de commande, en même temps qu'il se constitue son propre patrimoine immobilier. Il accède au statut de propriétaire et donne souvent aux immeubles de rapport qu'il construit le prénom de ses proches : le Palais Irène Elise (sa nièce) au 52 boulevard Victor Hugo, la villa René (son fils) sur la place Mozart, la villa Jacqueline sur la rue Foncet. Le Dictionnaire biographique des Alpes Maritimes retient de lui le Palais Rivoli, rue de Rivoli à l'angle de la rue de la Buffa qu'il construit pour lui (1907). Il meurt à Nice le 24 avril 1913. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Lauck Henrientrepreneur signatureLauck Henri
Henri (Jean) Lauck est né le 22 décembre 1863 à Hambourg-es-Monts en Allemagne. Elève des Arts et métiers, il sort diplômé en 1883. Il a épousé Anne Marie Thérèse Constantine Catherine Cusinelli. Entrepreneur à Nice à la fin du 19e siècle, il est un temps associé de Jules Guerre. Tous deux ont possédé un établissement métallurgique. Il est en faillite en 1902. Il est vice-président du groupe des Alpes-Maritimes pour l'Union syndicale des architectes français. En 1912 ses bureaux sont au 38 boulevard Raimbaldi. En 1913, il fait avec l'architecte Joseph Poisson un projet de parc d'attraction, Omnia parc. Il meurt à Nice, à son domicile 5 avenue Cyrille Besset le 1er novembre 1933 (Véronique Thuin)
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Auteur :
Guerre Julesentrepreneur signatureGuerre Jules
Entrepreneur à Nice à la fin du 19e siècle. Il est né à Saint Pierre d'Allevard dans l'Isère en 1861. Il fait son tour de France de 1876 à 1878. Il travaille d'abord dans la maison paternelle ( François Brun, dans De l'utilité des arts du dessin et de leur rôle dans l'industrie, rapporte la participation de son père en 1851 à la grande exposition de Londres, il y obtient la grande médaille d'or). Il vient à Nice en 1887 pour exécuter le fort du Mont Chauve. Il fonde alors une entreprise et s'associe à Quet en 1902. Il est aussi associé un moment avec l'ingénieur Henri Lauck pour une entreprise de métallurgie pour serrurerie et charpentes en fer. Il a fait breveter un système de grille infranchissable pour clôture. Il est domicilié 7 avenue Malausséna. Son oeuvre est spécialisée dans les casernes (de Riquier, Saint Roch en 1890, d'Aix en Provence en 1900, d'Avignon en 1905, de Toulon en 1908 et de Draguignan en 1913) En 1889, il achète un terrain à Nice, où il bâtit une villa sur l'avenue Saint Barthélémy. Il travaille aussi en 1890 au palais de la Jetée Promenade et en 1891 au palais de Justice. Il meurt à Nice le 25 août 1931. Il est enterré au cimetière de Caucade. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Immeubles élevés de quatre étages sur rez-de-chaussée surélevé et sous-sol ouvert sur la rue au moyen de soupiraux. Ils offrent un front continu de travées dont certaines reçoivent des balcons isolés. Chaque immeuble adopte sa propre symétrie autour d'une travée centrale. Le second immeuble construit chronologiquement offre, comparativement à son voisin, une majorité de vides, les fenêtres l'emportant sur le plein des murs. Ces deux immeubles se caractérisent par le traitement des façades sur rue, appareillées. Elles adoptent ainsi des tailles diversifiées : à la taille rustiquée du soubassement, répondent les blocs légèrement smillés des autres niveaux. Les joints en sont creux. A ces tailles avec assises horizontales s'opposent l'appareil polygonal des allèges de baies (18 rue Foncet). La façade du 20 rue Foncet offre, quant à elle, une bichromie. En effet, aux même assises horizontales s'opposent les allèges avec rang de briques ocres. La couleur est aussi apportée par les frises peintes sous toiture tout en demeurant dans l'ombre du toit débordant. L'encadrement des baies de l'ensemble offre un rare décor en creux (présent aussi sur l'immeuble du 46 rue Gioffredo). Les portes d'entrée offrent de belles huisseries avec vitres et grilles en fer. La différence de tonalité des pierres, visible en 2021, provient du ravalement récent de la façade du 20 rue Foncet. Toiture individualisée, à deux longs pans recouverts de tuiles plates mécaniques. Escalier dans oeuvre. L'escalier du 18 rue Foncet est constitué de dalles de marbre, formant marches, tenues par une structure métallique.
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Murs
- pierre moyen appareil
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Toitstuile mécanique
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente métallique, suspendu
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Techniques
- maçonnerie
- peinture
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Représentations
- cartouche, feuillage
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Précision représentations
Travail de la pierre taillée et décor sur ciment au moyen de fers tenant lieu de pochoir, appliqués sur le ciment frais.
Frise sous toiture avec cartouches et enroulement de feuillages stylisés (décor différent pour chaque immeuble).
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION mitoyen
- 08-IMPLANTATION sur rue
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE pierre de taille
- 11-SUR FACADE
- 12-ENTREE porte ornée
- 13-TOIT toit debordant
- 14-COMBLES
- 15-DOME
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE frise peinte
- 18-CERAMIQUE
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE pierre de taille
- 20-SITE
- 21-LOTISSEMENT
- 22-PERGOLA non
- 23-JOINTS
- 24-CLOTURES non
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
Documents d'archives
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Nice, demande de permis de construire pour un immeuble [20 rue Foncet], par Jean-Baptiste Blanchi architecte, mars 1894. Archives communales, Nice : 2T146 223.
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Nice, demande de permis de construire pour un immeuble [18 rue Foncet], par Jean-Baptiste Blanchi architecte,1894. Archives communales, Nice : 2T146 319.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
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