Dossier d’œuvre architecture IA06004104 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Cicorea Cloé (Rédacteur)
Cicorea Cloé

Stagiaire au service de l'inventaire de Nice d'octobre à décembre 2019.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
cimetière Sainte-Marguerite dit cimetière russe de Caucade
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Caucade
  • Adresse chemin des cimetières anglais et russes
  • Cadastre 2020 NP 0072
  • Dénominations
    cimetière
  • Appellations
    cimetière sainte-marguerite, cimetière russe de caucade
  • Parties constituantes étudiées

Le Recteur de l'Eglise orthodoxe de Nice (alors située rue Longchamp), V. Polejaieff, obtient de fonder un cimetière par arrêté préfectoral du 4 août 1866. Le 5 janvier 1867 est acquis un terrain de 3303 mètres carrés sur la colline de Caucade à l'ouest de Nice. Le cimetière est dédié à la mémoire du tsarévitch Nicolas Alexandrovitch Romanov (mort à Nice en 1865). La première pierre de la chapelle des morts est posée le 5 mai 1867. Situé à proximité du cimetière anglican, le cimetière russe (alors uniquement accessible par un étroit sentier) obtient de son voisin une servitude de passage pour réaliser une voie carrossable (1867). Le cimetière accueille les dépouilles des résidents permanents ou des hivernants, décédés durant leur villégiature, et dont on ne pouvait rapatrier les corps dans leurs pays d'origine. Beaucoup de tombeaux de cette époque sont l'oeuvre de Léonide Pianovsky et d'architectes locaux tel SM Biasini par exemple. Après la Révolution de 1917, le cimetière accueille de nombreux expatriés venus se réfugier sur la Côte d'azur et les années 1940 et 1950 connaissent le plus d'inhumations. En 2020, le cimetière compte entre 850 et 870 emplacements de tombes pour environ 6000 personnes. Malgré le nom couramment utilisé de "cimetière russe", il accueille des personnes de tous pays et certaines non-orthodoxes, en raison de liens de parenté. Il est le plus important cimetière russe français après celui de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne).

Allées étagées sur le flanc sud de la colline. La chapelle est quasiment en position centrale, dans l'axe du portail. Ce dernier possède des piliers avec mitre d'amortissement et des grilles terminées par un motif de lampe à huile avec feu. Les tombes et monuments funéraires, répartis de part et d'autre d'allées, sont majoritairement en marbre blanc. Ce matériau est privilégié par l'association gestionnaire du site. Il demeure des vestiges de calades dans certaines allées. Le cimetière étant sur terrain privé, la notion de concession à perpétuité est réelle et les sépultures conservent les différentes plaques et strates de monuments funéraires. La maison de gardien conserve de larges arbalétriers.

  • Statut de la propriété
    propriété d'un pays étranger, Etat de la fédération de Russie.

Bibliographie

  • OBOLENSKY Alexis, SVETCHINE Luc, GATIER Pierre-Antoine. Les églises russes de Nice. Arles : Honoré Clair, 2009. 160 p. ; 24 cm.

    p. 148-157
Date d'enquête 2020 ; Date(s) de rédaction 2020
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
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Cicorea Cloé
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Stagiaire au service de l'inventaire de Nice d'octobre à décembre 2019.

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