Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Albertini Cécilia-ElénaAlbertini Cécilia-Eléna
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Gambetta
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Adresse
20 bis avenue des Fleurs
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Cadastre
2018
KX
0164
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Dénominationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesgarage
L'immeuble est édifié par l'architecte Richard Laugier dans les dernières années de la décennie 1920. Il est présenté dans la revue "La Construction moderne" N°47 du 23 août 1930. On y apprend que l'immeuble a été édifié pour être vendu par appartements "très simples" correspondant à ce que recherche la clientèle.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Laugier Richardarchitecte attribution par sourceLaugier Richard
Architecte niçois, diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1921. Il s'installe à Nice à partir de 1922 où il réalise de très nombreux immeubles, groupes scolaires et équipements publics. Dans le courant des années 1950, il s'associe avec son fils Michel Laugier.
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Auteur :
L'immeuble est construit sur sept niveaux, sur un sous-sol. Le rez-de-chaussée avec logements est surélevé. Au-dessus se développent six niveaux, cinq d'appartements, et le sixième et dernier, en fort retrait le rendant invisible depuis la rue, comporte les logements de domestiques comme le mentionne l'article de "La Construction moderne". Ce dernier nous renseigne aussi sur le procédé constructif : les murs de la façade orientale et de la façade postérieure sont constitués par des piliers en béton armé avec remplissage en briques creuses de 20 cm d'épaisseur. Il en est de même des murs de la cage d'escalier. Les autres façades sont faites en pierres du pays. L'enduit est au mortier de chaux grasse "à la mode du pays". Les murs de refends sont remplacés par des poteaux en béton armé, comme les planchers. La façade antérieure est protégée par un espace planté cerné d'une clôture. Les rythmes sont à la fois verticaux (présence de parements avec tores, balustres droits, travées de calage) et horizontaux (ligne des balcons du 2ème étage, bandeau, ligne de l'égout formant auvent en béton). Les percements adoptent des proportions variées, bien que la version allongée soit préférée. Les formes des balcons sont plurielles avec une dominance de balcons à balustrade sur les balcons en fer forgé. L'immeuble a perdu la plus grande partie de son décor cimenté, en relief. Ne demeurent que les sous-faces des balcons et de la casquette sommitale (parties en calage). Ont disparu certaines allèges, parties de piédroits des fenêtres des travées de calage et surtout la large frise sous-toiture, traitée en bandes verticales, et qui prenait place entre les fenêtres du dernier étage. Toiture terrasse non accessible, escalier dans œuvre, ainsi qu'ascenseur. Les appartements disposent d'une grande salle à manger-fumoir, marquant la différence entre la salle-à-manger et le salon au sein d'un même espace. En arrière, une cour de service donne accès à un bâtiment comprenant des garages en rez-de-chaussée surmontés d'un étage pour loger les chauffeurs.
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Murs
- béton béton armé
- brique creuse enduit
- pierre enduit
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Toitsbéton en couverture
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 6 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Autres organes de circulationascenseur
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Techniques
- décor stuqué
- maçonnerie
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Précision représentations
Décor à tendance art déco avec géométrisation de lignes courbes et surfaces striées. Colonnettes droites des balcons avec cannelures et denticules. Le rez-de-chaussée offre un original parement avec tores. Les tables sous-toiture semblaient présenter des fruits ronds accompagnés de décor géométrique.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1920-1945
- 03-CARACTERE Art déco
- 04-TENDANCES non applicable
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION mitoyen
- 08-IMPLANTATION en retrait
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE non applicable
- 13-TOIT toit debordant
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE frise en relief
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE béton armé
- 20-SITE non applicable
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine
- (c) Ministère de la culture, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents figurés
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Immeuble situé à Nice 20 bis avenue des Fleurs, façade principale, Richard Laugier architecte. / Photographie noir et blanc anonyme, [circa 1930]. Dans "Trois immeubles de rapport à Nice" / Antony Goissaud. La Construction moderne, 24 août 1930, n°47, p. 730-736.
pl. 188 -
Immeuble situé à Nice 20 bis avenue des Fleurs, plan des étages, Richard Laugier architecte. / Plan imprimé, [circa 1930]. Dans "Trois immeubles de rapport à Nice" / Antony Goissaud. La Construction moderne, 24 août 1930, n°47, p. 730-736.
p. 733
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.