Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
rue de France
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Adresse
79 bis rue de France
,
79 rue de France
,
77 rue de France
,
2 rue Commandant-Berretta
,
4 rue Commandant-Berretta
,
6 rue Commandant-Berretta
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Cadastre
2018
KV
0238 à 0243
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Dénominationsimmeuble
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Précision dénominationimmeuble en série (série de 6)
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Parties constituantes non étudiéesboutique, entrepôt commercial
La demande de permis de construire de cet ensemble d'immeubles est datée de 1914, peu de temps après l'achèvement de l'hôtel voisin Le Negresco. L'architecte en est Edouard-Jean Niermans, également auteur de l'hôtel. Le commanditaire en est le Comte Charles Lair, propriétaire de nombreux terrains dans le secteur.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1914, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Niermans Edouard-Jeanarchitecte attribution par sourceNiermans Edouard-Jean
Edouard Jean Niermans est né à Enschede aux Pays Bas le 30 Mai 1859. Il fait ses études à l’école polytechnique de Delft d’où il sort diplômé. Il s’installe à Paris comme dessinateur industriel en 1883. Il dessine d’abord pour des orfèvres et des marchands de meubles. Il dessine aussi des ornements sacerdotaux et de pièces d'orfèvrerie religieuse qui figurent dans des catalogues spécialisés.
En 1889, il travaille dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris, avec Posthumus Meyjes (entre autres réalisations, le Pavillon des Pays-Bas). En 1894, il construit la chapelle protestante de la rue Blanche à Paris. Son cabinet est sollicité pour de nombreuses installations ou rénovations de théâtres (comme à Paris le théâtre Marigny, les Capucines, les Folies Bergères, le Moulin Rouge, le casino de Paris…) celle de brasseries comme la brasserie Mollard ou la taverne Pousset, et de salons de thé (pour Rumpelmayer, l’actuelle Angelina). Sa spécialisation dans les salles de spectacle, les cafés, les boutiques et les hôtels lui valent le surnom d’ « architecte de la Café society » et le conduisent à intervenir en France (à Trouville, pour le casino, à Bordeaux pour le café Montesquieu) comme à l’étranger (à Monaco où il transforme le Grand Hôtel de Paris, à Moscou, pour le chocolatier Koehler). Il a aussi signé un grand nombre de villas de villégiature pour des particuliers ou dans le cadre d’opérations immobilières qu’il a menées. A Mers-les-Bains, il fait par exemple la villa Française dont les plans sont présentés dans le recueil d'architecture Villas et cottages des bords de la mer. Il est enfin le créateur de Grands Hôtels et Palaces en France et en Europe. Parmi les plus importants programmes qu’il réalise figurent le Royal-Palace à Ostende, l’Hôtel du Palais, à Biarritz, le Palace Hôtel de Madrid, l’Hôtel Pyrénées Palace à Bagnères-de-Luchon et le Negresco à Nice. Il signe peu d’immeubles à loyer à l’exception de quelques immeubles résidentiels luxueux comme le Park Palace à Monaco ou l’immeuble Berthe Renée à Nice. Il s’intéresse aussi à l’échelle urbaine : en 1913 il se positionne pour l’achèvement du boulevard Haussmann mais n’est pas retenu. En 1909 il est appelé à Nice pour la modernisation des salons du casino municipal. Pendant la première guerre mondiale il propose un lotissement préfabriqué en roseaux, (procédé Domus), pour le camp militaire de Meucon. Au cours de sa carrière, il collabore avec des architectes Francis Leray, Marcel Dourgnon, Eduardo Ferrès Y Puig, Émile Molinié, Charles Henri Nicod, (Prix de Rome en 1907) et Albert Pouthier. Parmi ses travaux d’après-guerre, de nouveaux programmes apparaissent avec les studios de cinéma de la Victorine ou de l’aérogare à Nice. Son style oscille entre entre l’historicisme (parfois néo-Louis XVI ou néo-rococo), l’éclectisme et surtout l’art nouveau, sans jamais cependant adopter de modernité radicale. Il a largement recours aux arts décoratifs pour nourrir ses architectures. Il évolue après la guerre en adoptant le style régionaliste comme pour la villa Le Colombier qu’il construit pour sa fille à Nice en 1926. Il est aussi homme d’affaire, impliqué dans des opérations capitalistes (à Mers-les-Bains, Martigny-les-Bains).
Il travaille un temps en association avec ses fils Jean (1897-1989, Grand Prix de Rome en architecture en 1929) et Edouard (1904-1984).
L’importance et la qualité de son œuvre lui ont valu une notoriété de son vivant (il est chevalier de la Légion d’Honneur en 1889).
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Personnalité :
Lair (comte) Charlescommanditaire attribution par sourceLair (comte) Charles
Propriétaire de terrains situés entre la rue de France et la Promenade des Anglais à Nice (secteur de l'hôtel Negresco).
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Auteur :
Ensemble d'immeubles placé sur les parties nord - ouest et sud d'un îlot situé entre la rue de France, la rue Cronstadt et la rue du Commandant Beretta. L'ensemble forme un "U" avec, au centre, une cour surélevée, le rez-de-chaussé de la parcelle étant entièrement destiné à des commerces en façade et entrepôt en centre d'îlot. Façades en pierre de taille. Les parties de toiture non visibles depuis les rues sont en tuiles mécaniques et zinc (toit à plusieurs pans). Les brisis de l'étage de comble sont en ardoise. Les deux angles de l'ensemble sont traités de façon identique avec un dôme en ardoise. L'ensemble présente une grande unité de traitement décoratif de la façade. La monotonie de l'ensemble est toutefois rompue par une baie tripartite surmontée d'un haut toit en pavillon d'ardoises sur la rue Cronstadt et par les baies en décalé d'un escalier sur la rue de France. Escaliers dans oeuvre.
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Murs
- pierre moyen appareil
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Toitstuile plate mécanique, zinc en couverture, ardoise
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Étages3 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- dôme circulaire
- toit en pavillon
- toit à plusieurs pans brisés noue
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION tete d'ilot
- 08-IMPLANTATION sur rue
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit et appareil
- 11-SUR FACADE bow-window
- 12-ENTREE
- 13-TOIT
- 14-COMBLES comble haut
- 15-DOME dôme
- 16-BELVEDERE non
- 17-FRISE frise en relief
- 18-CERAMIQUE
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE
- 20-SITE composition urbaine
- 21-LOTISSEMENT
- 22-PERGOLA non
- 23-JOINTS
- 24-CLOTURES non
- 25-AGREMENTS non
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Bibliographie
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PINCHON Jean-François. Edouard Niermans, architecte de la Cafe Society. Liège : Mardaga, 1991. 335 p., 29 cm.
p. 308 (liste des oeuvres)
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