Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Véran JulienVéran Julien
Photographe de la ville de Nice, début du 21e siècle.
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Vernier
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Adresse
4 place Philippe-Randon
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Cadastre
2018
LS
0438
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Dénominationsimmeuble
Immeuble sans doute construit dans le 1er quart du 20ème siècle, lors de l'urbanisation du quartier. Il est surélevé d'un étage en 1935 par l'architecte Jean Médecin.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , (incertitude)
- Secondaire : 2e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1935, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Médecin Jean-Baptiste Louis , dit(e) Jeanarchitecte attribution par sourceMédecin Jean-Baptiste Louis
Architecte actif à Nice et à Monaco, homonyme de l'ancien maire de Nice. Jean Médecin est né à Nice le 2 septembre 1877. Il est le fils d'Antoine Médecin, né à Nice, marchand tailleur monégasque et de Agnés Camille Clotilde Maiffret, son épouse, née à Nice. Il fait ses études à l'Ecole Nationale d'Architecture de Nice. Il est domicilié en 1898 1 rue Neuve, date à laquelle il est élève architecte. Il est proche de l'architecte Vincent Levrot. Architecte actif à Nice et à Monaco, homonyme de l'ancien maire de Nice. Il habite maison Rossi rue Vernier en 1900, puis 10 avenue Saint Maurice en 1903, puis 12 avenue Borriglione en 1905, maison Gastaud avenue Monplaisir en 1906 puis son cabinet - et probablement son domicile - se situe entre 1908 et au moins 1938 au 22, boulevard Gustave Desplaces (aujourd'hui boulevard de Cessole). Beaucoup de ses réalisations marient appareillages de pierre et enduits. Il affectionne aussi le style oriental à un moment où il est quelque peu passé de mode. Il meurt à Nice le 28 juin 1946 à son domicile 23 avenue Romain Rolland. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Petit immeuble de trois étages sur rez-de-chaussée surélevé et sous-sol éclairé côté rue par des soupiraux. Il est, sans certitude, peut-être édifié en moellons. Il offre une décoration stuquée rare avec influence néo-médiévale. Le dernier étage avec balcon filant correspond pour sa part à une surélévation dans le style art déco. Le rez-de-chaussée comprend des bossages lisses un-sur-deux, l'assise sans bossage recevant un décor de traits dessinant un tapis de formes géométriques diverses. Ce décor se retrouve en allège des fenêtres du 2ème étage. L'encadrement des fenêtres du 1er et 2ème étage offre un original fronton cintré dont les rampants se terminent par des crossettes. L'espace central du fronton reçoit une décoration florale, chardon ou fleur. Des lianes décorent les piédroits des baies. Sous les balconnets du 2ème étage, ce fronton cintré est surbaissé, suivant la sous-face des balcons. Le balcon filant du dernier étage a amputé le sommet des frontons des baies de l'étage inférieur et des sortes de corbeaux demeurent en place, peut-être support des aisseliers de l'avant-toit originel. Au dernier étage, les baies reçoivent un fronton à angles chanfreinés. Une large frise en sgraffite présente, pour chaque table, un motif d'un oiseau au milieu d'ornements végétaux, en symétrie de part et d'autre de la baie centrale. L'ensemble fait ainsi cohabiter des influences stylistiques différentes. Toit à deux versants en tuiles mécaniques. Escalier dans oeuvre.
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Murs
- pierre moellon enduit (incertitude)
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Toitstuile plate mécanique
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à deux pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Techniques
- peinture
- décor stuqué
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Représentations
- fleur
- oiseau
- chardon
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Précision représentations
Frise peinte selon la technique du sgraffite, en entablement au niveau du dernier étage avec, pour chaque table peinte, le motif d'un oiseau au milieu de fleurs et feuilles.
Original décor stuqué en fronton de baies des étages inférieures avec fleurs et notamment chardon (1er étage).
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE indéterminé
- 04-TENDANCES
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION mitoyen
- 08-IMPLANTATION sur rue
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE balcon filant
- 12-ENTREE
- 13-TOIT
- 14-COMBLES
- 15-DOME
- 16-BELVEDERE non
- 17-FRISE frise sgraffite
- 18-CERAMIQUE
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE
- 20-SITE
- 21-LOTISSEMENT
- 22-PERGOLA non
- 23-JOINTS
- 24-CLOTURES non
- 25-AGREMENTS non
- 26-COUR ANGLAISE non
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
Documents figurés
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Immeuble, surélévation [4 place Philippe Randon, Nice]. / Tirage de plan par Jean Médecin. 1935. Archives communales, Nice : 2T799 255
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.