Dossier d’œuvre architecture IA06003832 | Réalisé par
Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
maison de villégiature (villa balnéaire) dite villa Degioanni, ayant abrité l'hôtel pension "Roubert" puis l'hôtel "Villa Kléber", actuellement immeuble
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Gambetta
  • Adresse 18 rue François-Aune , Avenue Comba
  • Cadastre 2019 KX 0037 Construction protégée au PLU n°316
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    Villa Degioanni, Hôtel Roubert, Hôtel Villa Kléber
  • Destinations
    hôtel de voyageurs, immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément

La Villa Degioanni (ou De Gioanni) apparaît dans l'annuaire de Nice et des Alpes-Maritimes en 1894. Elle est alors louée, et cela pour de nombreuses années, au Comte de Penamacor. En 1898, la villa est reliée à l'égout du boulevard Gambetta.

A compter de 1909, la villa apparaît dans les annuaires comme accueillant un hôtel-pension, d'abord la Pension Roubert puis, à partir de 1914, la Pension Kléber. Cette dernière n'annonce plus à compter de 1931. En 1932, la partie orientale du jardin disparaît au profit d'un immeuble élevé par l'architecte Raphaël Argentino (famille à laquelle les Degioanni sont désormais liés par mariage). La même année est déposée une demande pour surélever d'un étage (3ème) la villa Degioanni-Kléber par le même architecte Raphaël Argentino. On y crée un appartement en conservant aux façades le même style. La villa est depuis cette date divisée en appartements.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1932, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Argentino Raphaël
      Argentino Raphaël

      Ingenieur-architecte, Nice, 1ère moitié du 20e siècle. Raphaël Argentino fait ses études au collège militaire de Naples, puis à l'école polytechnique de Turin (Ecole polytechnique d'artillerie et de génie). Il obtient son diplôme d'ingénieur en 1891, à l'Ecole royale d'application pour les ingénieurs à Naples, d'où il sort premier. Il débute sa carrière à Turin, où il travaille à des constructions civiles et pour les chemins de fer. Il s'installe à Nice en 1898, il prend part à la construction du réseau de tramways électriques (ingénieur de la compagnie Thomson Houston) et participe à l'installation de lignes de transport de force (ingénieur de la société de l'énergie électrique du littoral méditerranéen jusqu'en 1903). En 1903, il quitte la  Société et se consacre à la construction et l'architecture. Après la Grande guerre, il travaille en association avec l'architecte - ingénieur René Gaujoin. Ils se présentent dans les publicités comme spécialistes en ciment armé et en hydraulique. Il est membre du groupe régional du syndicat des architectes français. Sur son monument funéraire au cimetière de Saint Barthélémy est mentionnée sa profession d'ingénieur. (Véronique Thuin)

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      architecte attribution par source

Villa de style éclectique à tendance néo-gothique, tendance rendue notamment par les formes des fenêtres (en arc brisé avec archivolte retournée, en lancette pour l'escalier). Sous sa forme actuelle, la villa surélevée se compose de trois étages sur rez-de-chaussée. Un escalier en marbre permet l'accès au jardin. La villa d'origine, entourée d'un jardin assez vaste, s'achevait par une frise néo-gothique sous corniche, surmontée d'un mur d'acrotère avec garde corps ajouré en ciment, sur lequel étaient disposés des pots à fleurs. Son dernier étage (actuel 2ème) est le seul à ne pas bénéficier d'un décor néo-gothique et les baies y sont à arc surbaissé. Au premier étage un balcon à balustres est supporté par deux consoles figurées. La toiture actuelle est en toit terrasse de ciment. Les dessins de la surélévation de 1932 montrent un crénelage qui n'a peut-être pas été réalisé. L'escalier, tournant, est marqué au nord par une excroissance arrondie.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    ciment en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant
  • Techniques
    • décor stuqué
  • Représentations
    • chou-fleur, tête de femme, sirène, rai de coeur
  • Précision représentations

    Le décor est majoritairement néo-gothique : encadrement des fenêtres, lancettes de l'escalier avec colonnettes et chapiteaux à crochets. Le garde corps de l'unique balcon est constitué d'une originale arcature néo-gothique reliant des balustres droits. La sculpture végétale comprend majoritairement des feuilles de chou plaquées dans les écoinçons. Mais le visage à la clé de la porte-fenêtre donnant sur le jardin, les sirènes consoles du balcon ou les verticales en bossages, sommés de motifs géométriques font l'impasse sur le néo-médiéval. De même pour la grille de clôture offrant des rais de coeur, sans rapport au style de la maison

Z Nice repérage

  • 01-DENO maison-hôtel
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES néo-médievale
  • 05-INTEGRITE partielle
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION isolé
  • 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
  • 09-MATERIAUX oui
  • 10-MACONNERIE enduit avec parements
  • 11-SUR FACADE non applicable
  • 12-ENTREE marquise
  • 13-TOIT toit terrasse
  • 14-COMBLES non applicable
  • 15-DOME non applicable
  • 16-BELVEDERE non applicable
  • 17-FRISE non applicable
  • 18-CERAMIQUE non applicable
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
  • 20-SITE non applicable
  • 21-LOTISSEMENT non applicable
  • 22-PERGOLA non applicable
  • 23-JOINTS non applicable
  • 24-CLOTURES oui
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non applicable
  • 27-Châssis vitré et verrière non applicable
  • 28-Eléments de distribution intérieur en verre non applicable
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Précisions sur la protection

    Protection au titre du PLU n°316.

Documents d'archives

  • Nice, demande de branchement aux égouts de la villa Degioanni, 1898. Archives communales, Nice : 2T170 938

Documents figurés

  • Villa de M. et Mme René Argentino, rue François-Aune [Nice], surélévation d'un étage (3ème), façade sur rue François-Aune. / Encre sur papier par Raphaël Argentino, octobre 1932. Archives communales, Nice : 2T702 745.

  • Villa de M. et Mme René Argentino, rue François-Aune [Nice], surélévation d'un étage (3ème), façade sur jardin avenue Comba. / Encre sur papier par Raphaël Argentino, octobre 1932. Archives communales, Nice : 2T702 745.

  • Nice -Villa Pension Kléber [vue du sud-ouest]. / Carte postale publicitaire, anonyme, non datée [circa 1920]. Collection particulière.

  • Nice -Villa Pension Kléber [vue du sud-est]. / Carte postale publicitaire, anonyme, non datée [circa 1920]. Collection particulière.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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