Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Thuin-Chaudron VéroniqueThuin-Chaudron Véronique
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Gambetta
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Adresse
8 rue Caffarelli
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Cadastre
2021
KX
0323, 0324
Protection au titre du PLU n°324.
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Dénominationsimmeuble
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AppellationsVilla Olga
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément, cour
Mathilde Clément achète en juillet 1896 à la Société Foncière Lyonnaise le terrain. C'est l'architecte Jean-Baptiste Blanchi qui la représente. Une demande d'alignement pour ce terrain est déposée en juillet 1896 par le baron Henrion. La "Villa Olga" apparaît dans l'annuaire en 1898 ; elle est donc déjà édifiée à cette date. La Villa Olga est divisée en appartements pour plusieurs familles. Par étude stylistique, l'immeuble pourrait être attribué à Adam Dettloff. En 1904, le baron Henrion demande le raccordement de son immeuble à l'égout. La rampe de l'escalier est marquée " A. Agnel rue Reine Jeanne Nice". La villa Olga est léguée en nue propriété au dispensaire Lenval par Mathilde Clément en 1917 (Archives départementales 06, hypothèques, 26 mars 1919, vol 30-N°1). Une restauration de la toiture avec crête et souches de cheminée, ainsi qu'une rénovation des verres de couleur des fenêtres de l'escalier (Florence Laugier, maître verrier) sont réalisées en 2024.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1897, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Dettloff Adam(incertitude), attribution par analyse stylistiqueDettloff Adam
Architecte établi à Nice, d'origine polonaise. Il entre à l'école des Beaux-Arts et où il obtient des médailles. Il est collaborateur de Charles Garnier pour le Casino de Monte-Carlo (1879). Il participe à la construction des halles centrales de Paris. Il s'installe à Nice vers 1885. Il est associé avec Kostrowicki en 1893. Ils construisent ensemble un immeuble de rapport pour Michel Pongowski sur la rue Gounod. Il travaille ensuite seul. Inscrit en 1898 sur l'annuaire professionnel comme architecte et comme ingénieur. Lauréat du concours des primes à l'architecture de la ville de Nice pour l'Hôtel Impérial (1902). Il édifie notamment à Nice de nombreuses grandes villas dans le style troubadour. Il participe à partir de 1896 aux travaux d'urbanisme du quartier du Parc-Impérial à Nice avec le tracé des avenues ainsi que la construction de bâtiments (villa Les Tourelles).
Dans la région, il édifie une villa à Agay pour le notaire niçois Jules André Mouton. Il fait les plans du casino de Peïra-Cava (1906) qui s’effondre en pleine construction à la suite de fortes intempéries et celui des Grottes à Menton (1910), de la villa Miraflores à Monte Carlo.
Véronique Thuin : « Dettloff Adam » dans Dictionnaire historique et biographique du Comté de Nice, Ed. Serre, Nice, 2002, p. 127.
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Personnalité :
Henrion Valéry Gabrielcommanditaire attribution par travaux historiquesHenrion Valéry Gabriel
Valéry Gabriel Henrion (baron) est né à Montfaucon dans la Meuse. Il est amateur de photographie et possède une automobile. A Nice, il acquiert un grand terrain (secteur de l'actuelle rue Caffarelli) où il fait notamment édifier la Villa Olga, dans laquelle Il décède.
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Auteur :
Agnel Angeferronnier signatureAgnel Ange
Serrurier et ferronnier d'art, Nice, fin 19e - début 20e siècle. Antoine Charles Agnel est né à Martigues (Bouches-du-Rhône) en 1860. Il épouse Jeanne Berthoux. L'entreprise de serrurerie est située à Nice 32 rue Reine Jeanne en 1896. Agnel s'associe à Berthoux à la même adresse en 1898. Il meurt à Nice à son domicile 18 rue Michel-Ange le 17 août 1927.
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Auteur :
Blanchi Jean-Thomas-Baptiste , dit(e) Jean-Baptistearchitecte (incertitude), attribution par sourceBlanchi Jean-Thomas-Baptiste
Architecte actif à Nice dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Le parcours de Jean Thomas Louis, dit Jean-Baptiste, est celui d'un architecte qui s'est forgé une pratique professionnelle dans le cadre des services municipaux. En 1872, il est attaché au bureau de l'architecte de la ville. Il y gravit des échelons de responsabilité. Il occupe à partir de 1875 les fonctions de chef du service vicinal, puis chef d'études du service de voirie, puis chef de service des Compagnies Concessionnaires des Eaux et du Gaz, puis chef du service technique dans le cabinet de l'ingénieur de la Ville. A la fin de sa carrière à la municipalité, il obtient un bronze pour récompense des services rendus. Il est nommé "ingénieur honoraire de la ville de Nice." Il mène parallèlement une carrière privée. Il est membre de la Société des Architectes et des Ingénieurs des Alpes Maritimes à partir de 1884.
Il exécute des édifices de commande, en même temps qu'il se constitue son propre patrimoine immobilier. Il accède au statut de propriétaire et donne souvent aux immeubles de rapport qu'il construit le prénom de ses proches : le palais Irène Elise (sa nièce) au 52 boulevard Victor Hugo, la villa René (son fils) sur la place Mozart, la villa Jacqueline sur la rue Foncet. Le Dictionnaire biographique des Alpes Maritimes retient de lui le palais Rivoli, rue de Rivoli à l'angle de la rue de la Buffa qu'il construit pour lui (1907). Pour lui, il construit en 1912 une maison de rapport dans le prolongement de la pension Hachard, au 8 et 8 bis rue de la Buffa. Il construit également des immeubles de commande comme celui de Kowalski sur la rue Cotta (1883) ou du comte Chandon de Briailles sur la rue de Rivoli (1909).
Si certains de ses immeubles portent abusivement le nom de villas, il en est qui n'usurpent pas cette appellation : la sienne, Villa Mon Désir, actuelle Villa Les Tilleuls sur l'avenue des Beaumettes, la Villa Les Violettes pour Cauvin sur la promenade des Anglais, ou la Villa Enos de la rue Cronstadt.
(Véronique Thuin)
[1] 2T263.
[2] 2T228.
[3] 2T277.
[4] 2T287.
[5] 2T297.
[6] 2T299.
[7] 2T202.
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Auteur :
Petit immeuble, type "immeuble-villa", de style éclectique à tendance italianisant. L'ensemble est constitué de trois niveaux principaux : un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés. Le bâtiment possède aussi un sous-sol, bien éclairé par des soupiraux (service, domestiques), et un étage en surcroît avec oculi insérés dans le frise peinte de l'avant-toit (grenier, domestiques ?).
Les façades sont en pierre de taille, excepté le pignon ouest aveugle, enduit, sans doute sur structure moellons. L'appareillage de pierres est particulièrement étudié, des travées offrant un appareillage polygonal, d'autres des assises horizontales. Des blocs sont smillés alors que d'autres présentent une taille rustiquée. Le calage ouest de la façade principale est constitué de gros blocs grossièrement équarris. Le calage côté est voit un appareil harpé avec bossages en ciment lisse un-sur-deux alternant avec une assise en pierre rustiquée. La modénature recherche la diversité, notamment les encadrements de baies, elles-mêmes de dimensions et formes diverses. Au niveau des planchers sont visibles des clés correspondant aux solives (métalliques ?) des planchers.
Le bâtiment possède un riche décor ayant conservé dans son ensemble son caractère d'origine : frise peinte de larges rinceaux italianisants (selon la technique du sgraffite), céramiques polychromes (balustres grenats, cabochons, modèles en pointe de diamants, modèles polygonaux pour les clés de certaines baies...) ferronneries contournées de certaines balcons, dont les consoles, plus sobres, sont également métalliques. Un bow-window comprenait des montants décorés (vert peint ? céramique ?). Il était surmonté d'un couronnement avec faîtage formé d'une frise à lys, ornée d'une fleur centrale. Le dernier élément conservé (le couronnement) a disparu très récemment. Des cheminées en briques rouges surmontent le toit débordant. Toiture en pavillon (tuiles plates mécaniques) avec crête et épis de faîtage en terre cuite.
L'entrée en façade nord est marquée par une galerie sur piliers en fonte, avec verrière, formant passage à couvert. La porte donne accès à une exceptionnelle cage d'escalier au décor peint à thématique extrême-orientale (décor de chinoiseries ou à tendance japonisante). L'immeuble était à l'origine constitué d'un appartement à chacun des trois niveaux (rez-de-chaussée surélevé, 1er et 2ème étage). Escalier tournant à retours avec jour. Les éléments conservés dans les appartements (divisés désormais en plusieurs logements) sont de style néo-classique : rosaces, corniches, lambris...
En fond de parcelle, au nord-ouest, un bâtiment longiligne, au décor assez soigné, n'a pas été clairement identifié mais devait sans doute servir pour le service et / ou le logement des domestiques (actuel immeuble de logements). La partie à droite de ce bâtiment est plus récente, édifiée en imitation de la partie gauche.
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Murs
- pierre moyen appareil
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Toitstuile mécanique
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit en pavillon
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
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Techniques
- peinture
- céramique
- vitrail
-
Représentations
- chimère, oiseau, scène de genre
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Précision représentations
Frise en sgraffite : sur fond rouge, rinceaux italianisants et chimères ailées.
Céramiques polychromes : rosaces, panneaux pour clefs d'arcades, pointes de diamants, balustres grenats flammés.
Remarquable décor peint du vestibule et de la cage d'escalier, rare de par sa qualité et de par ses scènes avec personnages, le décor des cages d'escalier d'immeuble se cantonnant souvent à une ornementation végétale. Le décor de la Villa Olga offre une grande diversité de végétaux extrême-orientaux, ornant notamment les plafonds des paliers et sous-faces des volées, chaque plafond présentant un végétal différent. Les corniches, encadrements de plafonds et soubassements adoptent des lignes géométriques, certaines réalisées au pochoir. Des représentations d'oiseaux ponctuent les murs. Les scènes de la vie quotidienne sont nombreuses, à la fois avec des personnages en pied et en petit format, dans des encadrements imitant le bambou (ce dernier aussi très présent en décor des murs). On remarque une minutie dans la représentation des costumes et des objets de la vie quotidienne). Les carreaux du pavement en grès recherchent une unité chromatique avec l'ensemble.
Baies de l'escalier aux verres de couleurs (certains en relief type cabochon) formant des dessins géométriques.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES non applicable
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE pierre de taille
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE marquise
- 13-TOIT toit debordant
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE frise sgraffite
- 18-CERAMIQUE autres
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE pierre de taille
- 20-SITE non applicable
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES oui
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE oui
- 27-Châssis vitré et verrière Vitrail à lignes géométriques
- 28-Eléments de distribution intérieur en verre non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Précisions sur la protection
Protection au titre du PLU n°324.
Stéréotomie de qualité des façades, alliée à un décor coloré. Grande qualité des représentations extrême-orientales de l'escalier, assez bien conservées dans l'ensemble.
- (c) Ville de Nice
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents d'archives
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Nice, demande d'un alignement par le baron Henrion [future villa Olga], juillet 1896. Archives communales, Nice : 2T158 409.
-
Nice, demande de permis pour un branchement d'égout, villa Olga, 1904. Archives communales, Nice : 2T198 244.
Historienne de formation, elle travaille depuis 15 ans sur le patrimoine architectural. Son sujet de prédilection concerne les matériaux des façades. Elle a contribué au Guide du Ravalement de la Ville de Nice et poursuivi ses recherches au sein de l'association Gloria Mansion dont elle est présidente. Elle est l'auteure de l'ouvrage Art déco, une méditerranée heureuse, éd. Gilletta, 2015 ainsi que de quelques articles de l'ouvrage Les 75 monuments historiques de Nice, éd. Mémoires millénaires, 2017. Elle a publié un article dans la revue ANABF "Le béton coloré : un patrimoine Art déco, un matériau d'avenir". Elle participe régulièrement au Salon International du Patrimoine Culturel à Paris et à co-organisé le séminaire "Façades en ciments colorés, une identité niçoise à valoriser" en 2017.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Historienne de formation, elle travaille depuis 15 ans sur le patrimoine architectural. Son sujet de prédilection concerne les matériaux des façades. Elle a contribué au Guide du Ravalement de la Ville de Nice et poursuivi ses recherches au sein de l'association Gloria Mansion dont elle est présidente. Elle est l'auteure de l'ouvrage Art déco, une méditerranée heureuse, éd. Gilletta, 2015 ainsi que de quelques articles de l'ouvrage Les 75 monuments historiques de Nice, éd. Mémoires millénaires, 2017. Elle a publié un article dans la revue ANABF "Le béton coloré : un patrimoine Art déco, un matériau d'avenir". Elle participe régulièrement au Salon International du Patrimoine Culturel à Paris et à co-organisé le séminaire "Façades en ciments colorés, une identité niçoise à valoriser" en 2017.