Dossier d’œuvre architecture IA06003781 | Réalisé par
Albertini Cécilia-Eléna (Rédacteur)
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Thuin-Chaudron Véronique (Rédacteur)
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
immeuble jumelé dit maison Victor Bonifassi et immeuble Burron
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Libération
  • Adresse 20 avenue Malausséna , 18 avenue Malausséna
  • Cadastre 2018 LS 0131  ; 2018 LS 0148
  • Dénominations
    immeuble
  • Précision dénomination
    immeuble jumelé
  • Appellations
    maison Victor Bonifassi, immeuble Burron
  • Parties constituantes non étudiées
    garage, boutique

Le négociant niçois Victor Bonifassi achète le terrain à Salvador Olivetti en 1897 pour 65 000 frs. Sur un peu plus de la moitié du terrain, il construit un immeuble en 1904 (date sur le claveau de la porte cochère). Il s'agit du n°18 avec plaque (à gauche de l'entrée) mentionnant le commanditaire et l'architecte (Jean-Baptiste Bonifassi). Il revend le reste du terrain à l’entrepreneur Joseph Burron pour 45 000 frs qui construit à son tour (il s'agit du n°20). Les deux immeubles apparaissent dans l'annuaire à compter de 1906. Le n°20 est revendu en 1921 à Jude Joseph Caire, commerçant à Mexico. Il est partagé en copropriété en 1977. Les deux bâtiments offrent une façade identique. Peut-être le n°20 est-il l'oeuvre du même architecte, même si les procédés constructifs des escaliers n'ont rien de comparable. Les parties communes sont aussi très différentes, le n°18 offrant davantage d'ampleur et une ornementation recherchée. Il comporte notamment une torchère des forges du val d'Osne. L'ascenseur y est signé "Falconi".

La Maison Victor Bonifassi (n°18) reçoit une double médaille d'argent au concours 1906 d'architecture de la ville de Nice : à la fois pour l'immeuble dans son ensemble et pour sa façade dans la catégorie "oeuvre de détail". L'entrepreneur de maçonnerie Joseph Burron est à cette occasion également récompensé pour son travail, de même que Gastaldi et Stupenengo pour les peintures décoratives. Est incisé sur le sol de l'étage des caves "Travaux en ciments Bavastro et Cianuto Nice". L'appartement du 1er étage de l'immeuble Burron (n°20) contient de remarquables peintures décoratives au plafond, dont le style peut faire penser à la société Debénédetti. Elles ont été redécouvertes en 2012 et restaurées.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , porte la date
  • Dates
    • 1904, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Bonifassi Jean-Baptiste
      Bonifassi Jean-Baptiste

      Architecte actif à Nice, fin 19e - début 20e siècle. Né à Villefranche-sur-Mer le 13 novembre 1867, il est le fils de Jacques Bonifassi, entrepreneur de menuiserie à Nice. Il est élevé par sa mère qui exerce la profession de sage-femme à Villefranche. Il fait ses études à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice, où il suit les cours de Lucien Barbet. Sa première année à l'école, il obtient le premier prix pour le dessin géométrique et pour le lavis, la seconde année, deux premiers prix pour composition architecturale et la troisième année une médaille d'or et une bourse de voyage. Il obtient des prix et une bourse de voyage de 500 f en 1886 (Le Petit Niçois, 4-10-1886). Il obtient en 1887 une bourse du département pour poursuivre ses études à Paris. Le conseil municipal de Villefranche lui accorde une subvention annuelle de 300 F pour 2 ans. Il entre à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris en 1887, accède à la première classe en 1889. Il est 6ème sur 154 candidats. Il y suit les cours de André et de Laloux. Il obtient le diplôme qui lui donne le titre de D.P.L.G. en 1893. Il s'est également formé dans la pratique de son art dans les bureaux et chantiers de M. Friésé architecte à Paris. Il obtient le second prix du concours pour les édicules du métro. Il construit le temple et le presbytère de Raincy (Seine et Oise) avec Bosshard en 1895. Il est professeur breveté aux écoles de dessin de la ville de Paris. Il revient à Nice vers 1904 et devient professeur de résistance des matériaux à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice. Il est directeur des travaux de la commune de Villefranche, il y construit un hôpital, le monument aux morts, (il en fait un autre à Vallauris). Il est également l'architecte de l'école de Falicon. Il est sélectionné en 1910 pour faire le groupe scolaire du Cap d’Ail. Il habite 13 rue Saint François de Paule de 1903 à 1910 puis rue de l'Opéra en 1910 et 24 rue Pastorelli en 1913. Il devient maire de Villefranche en 1936-1937. Il meurt à Villefranche le 28 Mai 1944 (V. Thuin).

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      architecte signature
    • Auteur :
      Debenedetti Maurice Salomon
      Debenedetti Maurice Salomon

      Maurice Salomon Debenedetti est né à Nice le 15 avril 1880, fils de Salomon Israël dit Auguste, négociant né à Nice et de Léontine Francfort son épouse née à Paris. Il commence ses études au Lycée de Nice mais doit le quitter en 1892 contre sa volonté pour devenir apprenti tapissier. Il suit les cours du soir de l'Ecole des arts décoratifs de Nice où il est brillant. Il obtient une dispense de trois ans pour se présenter à l'Ecole d'application de Sèvres où il est reçu 3ème à l'âge de 14 ans. Il est boursier de l'Académie des Beaux-Arts de Paris. A 17 ans il obtient le prix Fould. En 1904 il fait le décor de la Villa des fleurs à Aix-les-Bains. En 1907, il reçoit le titre de peintre de la cour de la grande duchesse de Russie, Marie de Saxe-Cobourg Gotha. Peintre en décor, notamment de frises sous toiture, il décore le casino municipal de Nice en 1922. Dans les années 1930, son entreprise propose l'installation complète d'appartements à Nice, Cannes et Antibes. Il fait aussi des toiles acceptées au salon des artistes français (1932). Il est domicilié successivement à Nice 7 place de la Liberté (aujourd'hui place Wilson) puis 14 rue Gubernatis et dans sa villa du 2 avenue de Gairaut. Il est le représentant dans les Alpes-Maritimes de la Société populaire des Beaux-arts. Une exposition de ses oeuvres est organisée à Monaco en 1942. Il meurt à Nice en 1946. (Véronique Thuin)

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      peintre (incertitude), attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Bavastro Marius
      Bavastro Marius

      Entrepreneur de maçonnerie. Il est né à Nice 4 quai Lunel le 1er avril 1870, fils du niçois François Bavastro, coiffeur et de son épouse Séraphine Désirée Rocca. Les témoins à sa naissance sont l'entrepreneur Bernard Spinetta et le serrurier Adrien Laurens. Il a d'abord exercé la profession de libraire avant d'exercer celle d'entrepreneur. Il a travaillé notamment avec Charles Dalmas. Il est associé à J. Cianuti. Il est concessionnaire du brevet de béton armé Schuhl. L'entreprise Bavastro est domiciliée au 4 rue de Paris. Il meurt à Nice le 3 janvier 1958. (Véronique Thuin)

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      entrepreneur de maçonnerie signature
    • Auteur :
      Burron Joseph
      Burron Joseph

      Entrepreneur de maçonnerie, début 20ème siècle, Nice. Il est né à Nice en 1864, fils de François Fortuné. Il épouse Rosa Jacqueline Nathalie Faraut en 1894. En 1892, il  est domicilié 2 rue de l'Abbaye puis en 1899 il habite rue Bergère, en 1901 au 17 et 23 boulevard Dubouchage puis en 1904 au 5 avenue Durante. Outre son travail d'entrepreneur, il lotit en 1913 l'ancienne propriété de William Howard au quartier de Fabron. Il devient conseiller municipal. Il meurt à Nice le 10 avril 1925. (Véronique Thuin)

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      entrepreneur de maçonnerie, auteur commanditaire attribution par source
    • Auteur :
      Cianuto J.
      Cianuto J.

      Entrepreneur de maçonnerie, associé à Marius Bavastro. Il est concessionnaire du brevet de béton armé Balency et Schuhl (cf THUIN-CHAUDRON, Véronique. De la colline du château aux châteaux des collines. Nice : Serre, 2009. p. 276)

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      entrepreneur de maçonnerie signature
    • Auteur :
      Gastaldi
      Gastaldi

      Peintre-décorateur, Nice, début du 20e siècle.

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      peintre attribution par source
    • Auteur :
      Stupenengo
      Stupenengo

      Peintre-décorateur, Nice, début du 20e siècle.

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      peintre attribution par source
    • Auteur :
      Entreprise G. Falconi e C.
      Entreprise G. Falconi e C.

      Entreprise d'ascenseur et monte-charges fondée en 1895 et établie à Novare (Italie). Elle existe toujours en 2023, localisée en Suisse.

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      fabricant signature
    • Auteur :
      Barbezat et Cie (1836 - 1986)
      Barbezat et Cie

      Entreprise créée en 1836 par Jean-Pierre-Victor André pour fabriquer du mobilier urbain et de la fonte décorative, elle est rapidement devenue la plus importante production de fonte d'art en France, jusqu'au début du 20e siècle. L'entreprise, qui a racheté la fonderie Ducel en 1878, a connu plusieurs changements de raison sociale au cours de son histoire : Jean-Pierre-Victor André, puis Barbezat et Compagnie (1855), Fourment, Houille (ou Houillé) et Cie (1867), Société anonyme des Hauts fourneaux et fonderies d'art du Val d'Osne (1870), Société anonyme des établissements métallurgiques A. Durenne et du Val d'Osne ou Durenne Val d'Osne, (1931), Générale d'hydraulique et de mécanique (1970). Actuellement, l'édition de produits issus du catalogue du Val d'Osne comme les fontaines Wallace se poursuit, ainsi que des entourages Guimard pour la RATP (entrées de métro), des candélabres, du mobilier urbain.

      (Source : https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/val-dosne/)

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      fondeur signature
    • Personnalité :
      Bonifassi Victor
      Bonifassi Victor

      Victor (Antoine) Bonifassi est né à Falicon le 13 mars 1850, fils d’Antoine Pierre et de son épouse Victoire née Tordo. Il est négociant à Nice, domicilié 3 rue Boyer. Il meurt le 3 Mai 1932 à son domicile 18 avenue Malaussena. Il est enterré au cimetière du Château.

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      commanditaire signature, attribution par source

Grand ensemble de cinq niveaux avec deux entrées dont une porte cochère. Commerces en rez-de-chaussée. Les façades sont enduites. La mention des "ciments Bavastro" pourrait induire la présence de béton armé, notamment pour les planchers, car cette entreprise bénéficiait d'une concession de béton armé. L'immeuble est scandé par trois travées en légère avancée. Une large corniche, quelquefois traitée en archivolte (avec cartouche et rubans de fleurs) court en avant-dernier étage. L'immeuble possède un toit débordant avec arbalétriers et fermes débordantes participant à la décoration d'ensemble. La façade postérieure n'a aucun décor. Toiture à deux longs pans et noues sur les toits sommant les avancées (avec lucarnes sur n°18). La porte cochère possède un extrados et des piédroits en pierre de taille. La cour jardinée à l'arrière contient un édifice bas servant de garage. Les deux cages d'escalier sont tournantes à retours avec jour, celle du n°18 est à structure métallique (marqué "V. Chenille PN 16" sur certaines poutrelles ainsi que "Denain-Anzin NP160"). Ascenseurs.

  • Murs
    • pierre moellon enduit (incertitude)
    • béton béton armé (incertitude)
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    4 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans noue
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente métallique, suspendu
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Techniques
    • maçonnerie
    • décor stuqué
    • peinture
    • vitrail
    • mosaïque
    • menuiserie
    • fonderie
  • Représentations
    • tête de femme, mufle de lion, pomme de pin
  • Précision représentations

    Décor maçonné en façade opulent avec différences minimes selon les deux immeubles. Les travées portant arrondi de corniche à arc surbaissé (avec tête de femme sur médaillon trilobé) développent des bossages un-sur-deux (l'un en retrait avec table saillante), auxquelles correspondent les engravures des fonds de trumeau des autres travées. Le 1er étage montre une alternance de bossages lisses et vermiculés. Les consoles des balcons offrent feuilles d'acanthe sur les volutes et en agrafes du culot avec pomme de pin. Des pastilles ou musequins ornent la clé de certains linteaux. Une grande corniche sépare le dernier niveau des inférieurs avec modillons à volutes et rudenture feuillagée. La frise sommitale aligne des feuilles d'acanthe. Il est à noter le décor en ciment du corridor d'accès à la cour et du vestibule (n°18) reproduisant notamment la stéréotomie de voûtes surbaissées à arêtes ou concentriques.

    Importance du décor peint dans les parties communes du n°18 avec décor en faux-marbre des parements (faux-lambris répondant aux plaques de marbre formant plancher des paliers, repos et marches d'escalier). Plafond peint de l'escalier avec éléments architecturés et ciel. Le n°20 offre un des plus beaux ensembles de plafonds peints de la ville, formés généralement d'une large frise d'encadrement avec végétaux et fruits, dont certains peu représentés dans les décors niçois (poires, châtaignes). La tendance générale est à l'art nouveau. Deux d'entre eux offrent une composition plus chargée, notamment celui avec bustes de femme dans l'angle.

    Dans l'escalier du n°18, une porte (local téléphone) et les fenêtres reçoivent des assemblages de verre coloré formant des fleurs stylisés. Les sols des deux vestibules sont recouverts de mosaïque. Le travail de menuiserie concerne la porte cochère à double battant et imposte vitrés. Le vestibule du n°18 présente, dans une niche, une fonte de femme portant un vase.

Z Nice repérage

  • 01-DENO immeuble
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES néo-classique
  • 05-INTEGRITE complète
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION mitoyen
  • 08-IMPLANTATION sur rue
  • 09-MATERIAUX non applicable
  • 10-MACONNERIE enduit avec parements
  • 11-SUR FACADE
  • 12-ENTREE porte ornée
  • 13-TOIT toit debordant
  • 14-COMBLES
  • 15-DOME
  • 16-BELVEDERE non applicable
  • 17-FRISE frise en relief
  • 18-CERAMIQUE non applicable
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
  • 20-SITE composition urbaine
  • 21-LOTISSEMENT non applicable
  • 22-PERGOLA non applicable
  • 23-JOINTS non applicable
  • 24-CLOTURES non applicable
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non applicable
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    plafond

Les sept plafonds peints répertoriés de l'appartement du 1er étage (n°20) offrent des compositions peintes plus ou moins riches. Elles se caractérisent toutefois par l'originalité du traitement (peu de modelé des couleurs, posées souvent en aplat tel un pochoir) et leurs inflexions art nouveau. L'ensemble a été restauré en 2012.

Bibliographie

  • Annuaire des Alpes-Maritimes : 1906. Nice : Imprimerie niçoise, 1906. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice.

  • THUIN-CHAUDRON, Véronique. Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914, Nice : Serre, 2009, 560 p.

    p. 224, 531.
Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Albertini Cécilia-Eléna
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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Thuin-Chaudron Véronique
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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