C'est Charles (Carlo?) Garacci qui aurait fait élever une maison de deux étages. Il est alors question d'une villa (témoignage oral). Le bâtiment est existant sur un plan de Nice de 1865. En avril 1899 Charles (Carlo) Bensa demande l'autorisation de surélever le bâtiment de deux étages, par l'entremise de son architecte J. Thérési. C'est suite à cette surélévation que la décoration de façade est réalisée. En 1908, une aile basse triangulaire (R+1) est ajoutée le long de la rue Maréchal-Joffre sur une partie jusqu'alors non bâtie. Cette extension est affectée à un cinéma puis à un commerce, en 2017 une agence de voyage. Une restauration des décors a été réalisée en 2015.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Médecin
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Adresse
9 rue Longchamp
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Cadastre
2017
KT
0011
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Dénominationsimmeuble
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AppellationsImmeuble Garacci-Bensa
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle , daté par tradition orale , (incertitude)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
- Secondaire : 1er quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1899, daté par source
- 1908, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Thérési J.architecte attribution par sourceThérési J.
Architecte actif à Nice à la fin du 19e siècle.
- Personnalité : commanditaire attribution par source
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Personnalité :
Bensa Charlescommanditaire attribution par sourceBensa Charles
Propriétaire de l'immeuble Garacci, devenu Garacci-Bensa et vraisemblablement commanditaire du décor de sgraffite.
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Auteur :
Immeuble à l'origine de forme rectangulaire. Il suit le parcellaire antérieur à l'urbanisation du quartier à la fin du 19ème siècle, ce qui explique le non alignement de sa façade principale sur l'avenue Maréchal-Joffre. L'immeuble possédait à sa construction un large jardin au-devant de sa façade principale. Il a été largement amputé lors de la création de l'actuelle avenue Maréchal-Joffre et la place Eugène Mo, en vis à vis de l'immeuble, constitue un vestige de l'ancien jardin. Très rapidement après la création de l'avenue, les derniers mètres carrés du jardin reçoivent un bâtiment de deux niveaux édifié par le propriétaire à destination commerciale (longtemps cinéma) contre la façade principale. La structure originelle est sans doute en moellons mais on ne connaît pas les matériaux des surélévations-extensions postérieures. Toiture en tuiles mécaniques pour le bâtiment rectangulaire, en toit-terrasse pour l'extension triangulaire du cinéma. L'intérêt de l'immeuble réside notamment dans le décor de ses façades, notamment la façade principale au sud. Il y avait le même type de décor à l'est, aujourd'hui disparu. Il s'agit d'un ensemble décoratif de sgraffites, technique d'ornementation présente sur les constructions niçoises mais qui se retrouve très rarement à une échelle si importante - ici la totalité de la façade. Il présente de plus une thématique savante liée à des personnages mythologiques (Apollon, Mercure, Diane, Erato...). S'y ajoutent putti et animaux fantastiques. Ce décor est plaqué sur une façade ordonnancée par travées avec linteau droit sur chacune des baies. Piédroits et linteau de la porte d'entrée en marbre. Imposte en ferronnerie avec monogramme de Carlo Bensa. Les plafonds de l'appartement du 2ème étage conservent des plafonds peints à décor de feuillage. Cet étage offre aussi pour le salon principal un plafond peint, de grande qualité, avec modénatures architecturales réalisées en trompe-l'oeil, rosace centrale fleurie et quatre figures de femmes alanguies dénudées dans les lunettes latérales factices. Présence végétale de palmes. On ne sait si les pièces du 1er étage développaient une décoration identique avant l'installation du cinéma qui s'est inséré dans les deux premiers niveaux. Grand escalier principal tournant à retours avec jour. Le rajout en 1899 d'un escalier de service plaqué contre le mitoyen ouest peut être lié à une élévation du standing de l'édifice, en lien avec sa surélévation.
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Murs
- pierre moellon enduit
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Toitstuile mécanique
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Étages4 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à plusieurs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Techniques
- décor stuqué
- peinture
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Représentations
- figure mythologique
- nu
- palme
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Précision représentations
Décor de sgraffite en façade.
Décor peint en plafond.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE
- 04-TENDANCES liguro-niçois
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE
- 12-ENTREE
- 13-TOIT toit debordant
- 14-COMBLES
- 15-DOME
- 16-BELVEDERE non
- 17-FRISE façade sgraffite
- 18-CERAMIQUE
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
- 20-SITE
- 21-LOTISSEMENT
- 22-PERGOLA non
- 23-JOINTS
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- true
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsinscrit MH, 1995/05/05
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Précisions sur la protection
Façade sud et frise de la façade ouest avec leur décor de sgraffites : inscription par arrêté du 5 mai 1995
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Référence MH
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
Documents figurés
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Plan indicateur de la ville de Nice. / Plan imprimé. Nice : Ch. Jougla, 1865. Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans : GE C-6879
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[Immeuble Garacci-Bensa, surélévation]. / J Thérési. 1899. Dessin à l'encre sur papier. Archives communales, Nice : 2T171 182.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.