Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Dossier d’œuvre architecture IA06003740
| Réalisé par
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- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
immeuble dit Le Palladium
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
-
Commune
Nice
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Lieu-dit
Le Piol
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Adresse
2 boulevard Tsarévitch
,
77 boulevard Gambetta
,
77 bis boulevard Gambetta
,
Impasse Palladium
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Cadastre
2017
MH
0287
Label architecture contemporaine remarquable (Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) du 2 décembre 2015).
Protection au titre du PLU n°347
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Dénominationsimmeuble
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AppellationsLe Palladium
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Parties constituantes non étudiéesboutique, conciergerie, jardin d'agrément, statue monumentale
La demande de permis de construire pour cet immeuble est adressée en 1929 par Grégoire Joukoff. Le bâtiment est l'oeuvre des architectes Paul Labbé et Gaston Nénot (signature portée au début du boulevard Tsarévitch). Il est achevé en 1930 comme l'indique la date portée sur le fronton d'angle. L'immeuble a été salué à l'époque pour son confort, son esthétique et sa qualité d'exécution. L’appellation de immeuble est associée à la statue de Pallas Athéna (attribuée généralement à César Chiavacci) au centre du square. La construction est confiée à l'entreprise Faraut et Cougnet (signature). A l'origine l'immeuble comporte 150 appartements de 40 types différents dont une villa de huit pièces sur le toit et des garçonnières. Les publicités (par exemple celle insérée dans L'Eclaireur de Nice et des Alpes-Maritimes du 5 janvier 1934) vantent plafonds insonores, froid central, chauffage automatique, téléphone, buanderie et séchoir ainsi qu'une gaine à ordures inodore. Un système particulier de paiement peut être établi ; 1/3 au moment de l'achat et on peut verser le solde par annuités sur une période de son choix pouvant aller jusqu'à 20 ans.
Ce serait en raison de détériorations dues à un bombardement des voies de chemin de fer adjacentes que les garde-corps des balcons ont été refaits après 1945, un simple barreaudage en fer remplaçant le ciment plein visible sur les photographies d'origine. 2023 marque la fin d'une importante campagne de restauration, avec remise à jour notamment du béton coloré originel, campagne réalisée par l'architecte Stéphane Ciais (Société niçoise d'architecture).
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
-
Dates
- 1930, daté par source, porte la date
-
Auteur(s)
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Auteur :
Labbé Paularchitecte attribution par source, signatureLabbé PaulCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Architecte, 1ère moitié 20e siècle. Premier Second Grand Prix de Rome en 1922 sur le thème « Une grande école militaire de perfectionnement ». Associé à l'architecte niçois Gaston Nénot à la fin de sa carrière pour quelques réalisations Art Déco.
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Auteur :
Nénot Gastonarchitecte attribution par source, signatureNénot GastonCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Architecte, 20e siècle. Gaston Camille Nénot naît à Aix-les-Bains le 23 août 1893. Élève de l’École centrale des Arts et Manufactures, il obtient son diplôme d'ingénieur et architecte en 1922. Établi à Nice, il s'associe à la fin des années 1920 à l'architecte Paul Labbé (1892-1974) pour signer plusieurs immeubles Art déco, en particulier le chef d'œuvre du Palladium à Nice. Il poursuit après-guerre une carrière seul. Gaston Nénot décède le 9 avril 1984. (source : PSS).
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Auteur :
Chiavacci Césarsculpteur (incertitude), attribution par tradition oraleChiavacci CésarCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Sculpteur né à Pistoia (Italie), établi à Nice (un temps au 12 place de Riquier), auteur notamment de monuments aux morts de la 1ère Guerre Mondiale.
-
Auteur :
Faraut et Cougnetentrepreneur signatureFaraut et CougnetCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Entrepreneur de maçonnerie, Nice, 1ère moitié 20e siècle.
-
Auteur :
Immeuble d'habitation comprenant différentes ailes réparties autour d'un jardin de cœur d'îlot ouvert sur le boulevard du Tsarévitch. La parcelle comprend près de 3000 m2 et l'emprise au sol du bâti est de 1986 m2. Le traitement des masses et de la silhouette est remarquable. L'édification de l'Autoroute Urbaine Sud surélevée empêche désormais de bénéficier d'une vue lointaine générale. L'immeuble est élevé de sept niveaux. Les façades principales, sur boulevards, développent des volumes complexes : rotondes d'angle (plein-cintre ou à arc segmentaire), travées centrales de loggias avec fronton rectangulaire, oriels avec pan coupé et droit... Mais chaque façade vue indépendamment est symétrique. Le couronnement est aussi savamment découpé avec corniche droite, en doucine, terminée ou pas par des pinacles originaux avec boule sommitale. Sur la ruelle privée postérieure nord, les retraits successifs imposés par le gabarit sont traités en terrasses. La totalité des façades est recouverte d'un béton coloré de couleur ocre avec inclusions de gravier blanc brillant. Autour de la cour-jardin, le soubassement et rez-de-chaussée surélevé exposent des lits de pierre à taille rustiquée, assisées horizontalement ou irrégulièrement. Les loggias offrent un contrepoint très coloré (rouge pompéien). Les huisseries et volets roulants sont jaunes. Des commerces sont présents en rez-de-chaussée sur le boulevard. La cour-jardin, ne comprenant pas de clôture, est toutefois en partie séparée de la rue par le bâtiment bas servant notamment de conciergerie. Toiture terrasse non accessible.
Les cloisons intérieures sont à double paroi de briques avec vide intérieur, ce qui est présenté comme isolant contre les variations de températures et contre l'humidité. Le plan des appartements, avec des ressauts et des pans coupés, suit le standard 1920. Ils sont diversifiés, depuis la garçonnière sans cuisine jusqu'à la grande "villa" sur le toit. Les appartements sont distribués par six cages d'escalier (tournant à retours avec jour) et autant d'ascenseurs. Les parties communes offrent des dimensions et des niveaux de décors différents. Elles sont généralement très bien conservées : sols, luminaires, boîtes aux lettres, portes des appartements, corbeilles à papier, vide-ordures sur coursives...
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Toitsbéton en couverture
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 6 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Autres organes de circulationascenseur
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Techniques
- maçonnerie
- sculpture
- ferronnerie
- mosaïque
-
Précision représentations
L'ensemble, à tendance art déco, emprunte à des influences diverses, ainsi la statue protectrice de Pallas Athena (Palladium) ou le couronnement de l'édifice que certains décrivent comme moyen-oriental. Ondulation du parement des façades au moyen de moulures maçonnées avec gorges, cavets, formant doucine. Certains des murs gouttereaux ont un motif supérieur de palmettes ou de petits pinacles (fronton, rotonde). L'indication des numéros d'entrée fait l'objet de cartouches avec rinceaux, arabesques et coquilles. Certaines entrées forment porche avec colonne en gaine tronconique et chapiteau palmiforme.
Les ferronneries d'origine sont en fers plats à lisses horizontales, autour d'un motif central de croisillons. Les lisses s'enroulent latéralement autour d'un dé arrondi avec culot taillé en cône. Les portes d'entrée ont un motif répété de tiges stylisées et de volutes (reproduction d'un chapiteau ionique ?). Les cours anglaises sont protégées par des bordures avec barreaudage horizontal et boule avec pointe. Les sols des vestibules et paliers sont revêtus de granito (gris ou jaune) avec incisions de mosaïque (lignes noires et motifs géométriques).
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1920-1945
- 03-CARACTERE Art déco
- 04-TENDANCES orientaliste
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION tete d'ilot
- 08-IMPLANTATION sur rue
- 09-MATERIAUX oui
- 10-MACONNERIE béton coloré
- 11-SUR FACADE loggia
- 12-ENTREE porche
- 13-TOIT toit terrasse
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE non applicable
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE béton armé
- 20-SITE composition urbaine
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES oui
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE oui
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesélévation, vestibule
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Précisions sur la protection
Label architecture contemporaine remarquable (Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) du 2 décembre 2015). Protection au titre du PLU n°347.
Grande qualité des volumes, de la silhouette et des modénatures, empêchant la monotonie et la massivité qu'aurait pu produire ce grand complexe d'appartements. Le décor, peu abondant, est utilisé brillamment.
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
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- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bibliographie
-
STEVE, Michel. L'architecture à Nice 1920-1940. Nice : Serre éditeur, 2002. 207 p ; 30cm.
p. 84
Documents figurés
-
Palladium à Nice, façade boulevard du Tzarewitch. / Tirage de plan par Paul Labbé architecte et Gaston Nénot ingénieur, 5 juin 1929. Archives communales, Nice : 2T568 692.
-
Palladium à Nice, étage courant. / Tirage de plan par Paul Labbé architecte et Gaston Nénot ingénieur, 5 juin 1929. Archives communales, Nice : 2T568 692.
-
[Palladium à Nice]. / Carte postale, Nice : Adia, [circa 1940]. Collection particulière.
Date d'enquête 2017 ;
Date(s) de rédaction
2017
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Prédal Christophe
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Prédal Christophe
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.