La villa (6 rue d'Angleterre), édifiée à l'angle de deux rues offre un volume quasi carré avec deux façades sur rue ordonnancées. Elevée d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage sur un haut soubassement, elle était avant l'incendie couverte d'un toit en pavillon avec tuiles plates mécaniques. Les façades sont enduites, sans doute sur moellons à partir du rez-de-chaussée alors que le soubassement est constitué d'assises de pierres smillées sommées d'un cordon en tore. L'élévation annexée à la demande de permis de construire montre le caractère de symétrie affirmée des deux façades sur rue avec accentuation de la partie centrale de la composition. Un mur d'acrotère avec balustres formait le couronnement. Il est intéressant de remarquer que la "villa" édifiée (terminologie du dessin de l'architecte) relève d'un type très urbain, à l'aplomb d'une rue et en léger retrait de l'autre. La façade à l'est, côté jardin, est une façade de service, sans décor, et le seul accès vers le jardin est une porte, depuis un repos de l'escalier intérieur. Cette absence totale de relation avec son terrain constitue peut-être la preuve qu'il était prévu, dès la construction de la villa, de lotir le reste de la parcelle. Un bâtiment servant de garage a d'ailleurs été édifié ultérieurement sur une grande partie du jardin. Le plan du rez-de-chaussée de la villa révèle l'absence de cuisine (reléguée au sous-sol) et la présence de chambres dès cet étage. Escalier droit menant du vestibule à une galerie, escalier principal tournant à retours avec jour.

L'immeuble (6 rue Offenbach) est élevé de trois niveaux dont un rez-de-chaussée avec boutiques. La façade principale est ordonnancée autour de la travée de la porte d'entrée. Le bâtiment comprend les mêmes garde-corps de balcons en maçonnerie ajourée que ceux de la villa. Les modénatures devaient être proches de celles de cette dernière. L'immeuble présente la singularité de posséder un escalier (tournant à retours avec jour) en bois. Toiture à deux longs pans recouverte de zinc