Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
-
Aliotti Jean-MarcAliotti Jean-Marc
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Nice - Nice
-
Commune
Nice
-
Lieu-dit
Gambetta
-
Adresse
15 boulevard Gambetta
,
17 boulevard Gambetta
,
19 boulevard Gambetta
,
21 boulevard Gambetta
-
Cadastre
2023
KW
0337
;
2023
KW
0338
;
2023
KW
0339
-
Dénominationsimmeuble
-
Précision dénominationimmeuble en série (série de 4)
-
Parties constituantes non étudiéesboutique
En mai 1905, les frères Pin, entrepreneurs de chauffage, demandent à édifier un immeuble de rapport entre le boulevard Gambetta, la rue Dante et la rue Gambetta (future rue André Poullan). La demande est signée de l'architecte Joseph Mars. L'immeuble apparaît dans "Visitors review", revue destinée à la colonie étrangère mentionnant des appartements à location saisonnière.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Dates
- 1905, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Mars Josepharchitecte attribution par sourceMars Joseph
Architecte niçois, à compter des dernières années du 19e siècle. Joseph (Raoul Marius Constant) entre à l'Ecole Nationale d'Art Décoratif de Nice, puis est admis à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts en 1884. Il accède à la première classe en 1890 (élève d'André et Laloux), et obtient le diplôme en 1896, ce qui lui permet de se présenter comme architecte D.P.L.G. Dans la première partie de sa carrière, il travaille en association avec Albert Tournaire. En 1898, il travaille par exemple avec l'architecte Jean-Baptiste Lusso. En 1912, il s'associe à l'architecte Jean-Baptiste Bonifassi et ils construisent ensemble la villa d'Amérigo Carassale nommée château Miramar (disparue). Seul, il construit immeubles de rapport, villas et bâtiments commerciaux dont plusieurs sont primés au Concours municipal d'architecture. Il réalise aussi des monuments funéraires. Parmi ses travaux, il établit pour le casino de la Jetée Promenade de Nice, un plan d'agrandissement et de transformation.
Joseph Mars sait varier ses styles en fonction de la demande du propriétaire : il est capable de faire toute la palette de l'éclectisme, du néo Louis XVI avec un dépouillement de bon aloi, du rationaliste inspiré de Viollet le Duc, du néo Renaissance ou même de s'inspirer d'architecture vernaculaire. Il dresse un plan de lotissement pour la Société anonyme des Terrains de Riquier. Il est membre de l'Association des Architectes Diplômés par le Gouvernement, de la Société Centrale et de l'Association Régionale des Architectes du Sud-Est. En 1929, son cabinet est au 5 rue Hancy. (Véronique Thuin).
-
Auteur :
L'ensemble forme la plus grande partie d'un îlot oblong, au droit du boulevard Gambetta, avec tête d'îlot au nord. Il est élevé de six niveaux, dont le dernier en retrait. Les vues aériennes montrent les volumes en front de rue, reliés par trois volumes centraux, correspondant à chaque entrée sur le boulevard Gambetta, chaque entrée desservant ainsi aussi l'immeuble sur la rue opposée André Poullan. Cela crée ainsi quatre courettes en coeur d'îlot. L'immeuble articule ses trois façades sur la ville d'une manière rigoureuse, ordonnancée, où viennent alterner la travée courante sommée d'un balcon filant et une travée montée sur bow-window à trois pans coupés percées de menuiseries. Le pan coupé est renforcé par une excroissance. L'ensemble de la composition favorise la lisibilité d'une verticalité. Les souches de cheminée viennent compléter le dispositif. Les partitions horizontales restent très classiques. Le rez-de-chaussée semble déconnecté des étages carrés, sans doute suite à des transformations. Le corps de façade monté sur trois niveaux est coiffé d'un balcon filant qui assoit deux étages dont le dernier se trouve en retrait et protégé par une balustrade. Toiture à deux versants couverte de tuiles plates mécaniques avec une pente très faible. Cet ensemble est représentatif de la mode, qui a prévalu entre 1950 et 1975 environ, qui consistait à faire tomber l'enduit originel coloré pour aboutir une façade en partie à pierres vues. Dans le cas de cet ensemble, de faux-joints en relief en ciment cherchaient à recréer des assises appareillées en s'appuyant sur les moellons les plus gros. Ce type de murs est destiné à retrouver un enduit lors d'un prochain ravalement.
-
Murs
- pierre moellon
- enduit
-
Toitstuile mécanique
-
Étages5 étages carrés
-
Élévations extérieuresélévation ordonnancée
-
Couvertures
- toit à longs pans croupe
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre
-
Techniques
- maçonnerie
- décor stuqué
- ferronnerie
- menuiserie
-
Précision représentations
Le décor éclectique est parcimonieusement posé sur la façade, et notamment au droit des baies par des motifs sculptés. Certains linteaux du premier étage sont décorés de guirlandes de fleurs (roses) de part et d'autre des agrafes saillantes stylisées, quand d'autres arborent un profil saillant pincé par une agrafe rainurée. Les baies du second étage sont plus abondamment fournies en décor, soit par des amas de fleurs remplissant les écoinçons ou les petites voussures des encorbellements, soit par des modillons étirés à façon de pendants posés sur culs de lampe au-dessus desquels règne une figurine féminine posée sur un médaillon. Les ferronneries de garde-corps posent des géométries ajourées qui parfois possèdent des profils cintrés. À noter les deux portes d'entrée (numéros 15 et 17) avec bel exemple de double vantail cintré, avec insertion de ferronnerie décorative et panneaux très chargés en décor.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES non applicable
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION tete d'ilot
- 08-IMPLANTATION sur rue
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE moellon
- 11-SUR FACADE bow-window
- 12-ENTREE porte ornée
- 13-TOIT non applicable
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE non applicable
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
- 20-SITE composition urbaine
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Éléments remarquablesélévation, fronton, console, souche de cheminée, balcon, porte
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
Documents figurés
-
[Immeubles Pin, boulevard Gambetta, Nice]. / Dessin à l'encre rehaussé d'aquarelle, non signé mais dessin attribué à Joseph Mars, mai 1905. Archives communales, Nice : 2T 203 271.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.