Dossier d’œuvre architecture IA06003526 | Réalisé par
Aliotti Jean-Marc (Rédacteur)
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
ensemble d'édifices (immeubles) à cour commune dit Sémiramis
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Thiers
  • Adresse 40 rue Verdi
  • Cadastre 2017 KY 0175
  • Dénominations
    ensemble d'édifices à cour commune
  • Précision dénomination
    immeuble
  • Appellations
    Sémiramis
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, boutique

Les plans de l'ensemble, de l'architecte Georges Dikansky, datent de novembre 1926 et la demande de permis de construire de 1927. Il s'agit d'élever deux immeubles autour d'une cour commune, un sur rue et le second en deuxième plan sur cour. Le second est édifié sur deux niveaux de garages, déjà présents préalablement à la demande de permis de construire de l'immeuble. Le commanditaire est la Société civile immobilière de la rue Verdi. Les mosaïques décoratives sont attribuées à la société Gentil, Bourdet et Cie. En 1939, André Gide séjourne au Sémiramis.

Ensemble de deux immeubles construit sur une parcelle profonde ; une cour dessert le second bâtiment. Les structures, sans doute en béton armé, s'élèvent sur sept niveaux sur sous-sol (un niveau de moins à priori pour l'immeuble sur cour). Le dernier niveau est traité en étage de comble avec brisis en ciment amiante et bénéficie de grandes terrasses (délimitées par la pergola sommitale) pour ce qui est de l'immeuble sur rue. Toiture terrasse non accessible bitumée. La façade sur rue est rythmée par deux oriels monumentaux soulignés d'un motif de cannelures. Les grandes baies rectangulaires sont de proportions presque carrées. Les travées courantes, élancées, profitent de larges trumeaux. La façade reste sobre. Le rez-de-chaussée libère des piles régulières abritant des boutiques, une allée carrossable et un porche donnant accès aux bâtiments. Le couronnement en balustrade est complété par une composition de pergolas avec poutres à angles chanfreinés, renforçant l'élan vertical. Le même type d'arc couvre les ouvertures du rez-de-chaussée sur rue. Peut-être l'immeuble (aujourd'hui enduit) était-il à l'origine recouvert d'un béton coloré (à confirmer) ? L'immeuble sur cour ne bénéficie d'aucun décor en façade et la totalité des baies sont verticales avec persienne et huisserie simple.

Les deux immeubles comprennent chacun un ascenseur et un escalier principal tournant à retours avec jour mais seul l'immeuble sur rue contient en plus un escalier de service (accolé à l'escalier principal au nord et ouvrant sur les cuisines des deux appartements de chaque niveau) et une chambre de bonne dans la plupart des appartements. L'immeuble sur rue comprend de plus grands appartements (cinq pièces + office + cuisine + chambre de domestique) que l'immeuble ouvrant sur cour (deux ou trois pièces).

  • Murs
    • béton béton armé enduit
  • Toits
    bitume
  • Étages
    sous-sol, 5 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Techniques
    • maçonnerie
    • mosaïque
    • ferronnerie
  • Représentations
    • rose, corbeille
  • Précision représentations

    Le décor de style art déco est ponctué de sculptures isolées sur quelques éléments particuliers en façade : console à fleur entière déployée, agrafe stylisée, face des piles de la pergola en toiture avec roses, face de chapiteaux des piles du rez-de-chaussée. Une corniche plate en mosaïque occupe les parties pleines du dernier étage et représente des motifs géométriques stylisant des fleurs et feuillages dans les tonalités ocres, bleues, oranges et or. Les garde-corps en ferronnerie sont composés de motifs géométriques à la densité et aux rythmes variables. Enfin, l'entrée abritée laisse voir derrière la grille des murs et des surfaces stuquées (corniche moulurée avec insertion de motifs de roses, pilastres cannelés, chapiteaux à volutes, corbeille et pendants, etc.) et une belle ferronnerie de porte à motifs imitant la rose. Le vestibule comprend notamment un motif de corbeille de fleurs surmontant deux miroirs se faisant face et agrandissant l'espace.

Z Nice repérage

  • 01-DENO immeuble
  • 02-CHRONO 1920-1945
  • 03-CARACTERE Art déco
  • 04-TENDANCES non applicable
  • 05-INTEGRITE complète
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION mitoyen
  • 08-IMPLANTATION sur rue
  • 09-MATERIAUX oui
  • 10-MACONNERIE enduit avec parements
  • 11-SUR FACADE bow-window
  • 12-ENTREE porche
  • 13-TOIT toit terrasse
  • 14-COMBLES comble haut
  • 15-DOME non applicable
  • 16-BELVEDERE non applicable
  • 17-FRISE frise mosaïque
  • 18-CERAMIQUE non applicable
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE béton armé
  • 20-SITE non applicable
  • 21-LOTISSEMENT non applicable
  • 22-PERGOLA oui
  • 23-JOINTS non applicable
  • 24-CLOTURES non applicable
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non applicable
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    balcon, porche, porte, modillon, pergola

Bibliographie

  • STEVE, Michel. L'architecture à Nice 1920-1940. Nice : Serre éditeur, 2002. 207 p ; 30cm.

    p.36
  • STEVE, Michel. Histoire de l'architecture à Nice de 1830 à nos jours. Nice : Institut d'études niçoises, 2018. 280 p.

    Bibliothèque du Sénat, Nice
    p. 247

Documents figurés

  • Propriété de la Société civile Immobilière de la Rue Verdi, sise à Nice [Sémiramis], façade sur rue. / Tirage de plan par Georges Dikansky, novembre 1926. Archives communales, Nice : 2T473 55.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2017
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Aliotti Jean-Marc
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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