Dossier d’œuvre architecture IA06003497 | Réalisé par
Aliotti Jean-Marc (Rédacteur)
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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Thuin-Chaudron Véronique (Rédacteur)
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
immeuble, un temps nommé Villa Marie-Louise
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Médecin
  • Adresse 20 rue de la Liberté
  • Cadastre 2024 KT 0144
  • Dénominations
    immeuble
  • Appellations
    Villa Marie-Louise
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique, cour jardin

Joseph Ciaudo achète le terrain en 1853, construit et revend à Georges Jean Gary (un temps maire d’Odessa). Par héritage l’immeuble passe à Nadine Gary, épouse d’Alexandre Ivanoff. Elle le vend en 1909 à Marie Amélie Isabelle Pertus, veuve de Pierre Marie Honoré François Charveriat qui en était déjà la locataire depuis un an. La même année, Mme Charveriat demande à l’architecte Jules Febvre de surélever l’immeuble et d’y ajouter une loge de concierge dans la cour intérieure et six garages le long de la rue François Ier. En 1927, Mme Charveriat lègue l'immeuble aux époux Pascalis. Le nom de Villa Marie-Louise provient sans doute du prénom de la fille des Pascalis. L’immeuble est mis en vente par appartements en 1945 et c'est la même année que sont édifiés les bâtiments abritant des commerces sur l'actuelle rue de la Liberté.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1909, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Febvre Jules
      Febvre Jules

      Architecte niçois, diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris le 27 mars 1890 (notamment élève de Laloux). Il revient à Nice en 1891. En 1893, il y remporte le premier prix du concours ouvert à l’ensemble de la profession pour le projet du monument du Centenaire de la réunion de Nice à la France. En 1894-1896, il fut membre du comité des bâtiments civils du département. Administrateur des Hospices, il fut aussi architecte de la Mense épiscopale et réalisa plusieurs édifices à caractère religieux : le Grand Séminaire de Cimiez en 1896, l’agrandissement du Petit Séminaire en 1930, la façade de l’église du Port en 1896, l’église Saint- Etienne de la rue Vernier en 1908, l’église Notre-Dame-Auxiliatrice en 1926-1933, Notre-Dame du Perpétuel Secours en 1927. Dans le domaine de l’architecture publique, il construisit le Mont de Piété, le pavillon des Bains, exécuta plusieurs travaux à l’Asile d’aliénés. L’architecture bancaire niçoise lui doit la Caisse d’Epargne dont il fut aussi un directeur fondateur, et le hall de la Société Générale. Il fut également l’architecte des grands magasins A la Riviéra. Il est aussi auteur de nombreux immeubles et maisons d’habitation. Il fut l’un des artisans du plan Cornudet, plan régulateur de la ville voté en 1924 et appliqué jusqu’au début des années 1960. Reconnu, il exerça des responsabilités dans la profession. Membre de la Société des Architectes du Sud-Est, puis de l’Association Provinciale des Architectes Français dont il fut le président à deux reprises, il fut nommé vice-président de la Fédération Générale des Architectes Français en 1919. Après la Première Guerre mondiale, il fut nommé architecte en chef des régions dévastées, exerçant son activité dans la région d’Arras. Sa riche carrière ne l’empêcha pas d’exercer des fonctions municipales, d’abord comme adjoint chargé des Travaux Publics et des Beaux-Arts dans la municipalité Goirand, en 1912. (Texte Marie-Odile Giraud, DRAC PACA).

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      architecte attribution par source

Immeuble de style éclectique, bâti en retrait de l'alignement. La parcelle présente deux volumes bas occupés par des boutiques flanquant une allée axée sur l'entrée par un portail en ferronnerie donnant accès à la courette minérale de l'immeuble (sans doute plus arborée à l'origine). L'immeuble originel a sans doute été édifié en moellons. La façade principale, ordonnancée, s'élève sur cinq niveaux symétriques, et présente deux légers avant-corps latéraux sommés de frontons triangulaires. Les horizontales sont prononcées et divisent en trois parties l'élévation principale : deux niveaux marqués par des faux-joints creux à partir d'une belle porte en plein cintre avec imitation d'arc clavé bosselé, deux étages carrés, un niveau sommital (surélévation ?) relié au couronnement de par la proximité avec les frontons. Cette division est représentative de la distribution intérieure avec les deux premiers niveaux les plus bas d'importance moindre. Le rez-de-chaussée n'est en effet accessible depuis le vestibule que par deux petites portes et le 1er étage peut être vu comme un entresol (bien que sa hauteur soit identique aux autres niveaux). Des balcons isolés animent la façade par la présence de garde-corps en ferronnerie ajourée, mais l'examen de ces derniers prouvent qu'existait uniquement à l'origine le balcon au-dessus de la porte d'entrée (appartement principal du propriétaire). Toiture à deux versants et lucarnes (et croupes sur les frontons) en tuiles plates mécaniques. L'accès aux étages depuis la porte d'entrée se fait au moyen d'une volée droite arrivant au 1er étage où se situe le départ de l'escalier tournant à retours avec jour. Ascenseur récent.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    entresol, 3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Techniques
    • maçonnerie
    • décor stuqué
    • ferronnerie
  • Précision représentations

    Décor stuqué de type éclectique au droit des baies, par sculpture de motifs naturalistes et géométriques (tympan de fronton) : rameaux (arcs de baie du deuxième étage), frises (bandeau du rez-de-chaussée ou de la corniche). Une statuette de pied imitant le David de Michel-Ange est posée sur un culot sculpté au droit de l'entrée. Dans le vestibule, il convient de noter les pilastres donnant naissance à des arcs doubleau surbaissés et voûtes d'arêtes. L'ensemble devait vraisemblablement recevoir un décor peint. Le balcon du 2ème étage développe un remarquable garde-corps en ferronnerie au motif de balustres en poire.

Z Nice repérage

  • 01-DENO immeuble
  • 02-CHRONO avant 1860
  • 03-CARACTERE éclectique
  • 04-TENDANCES néo-classique
  • 05-INTEGRITE partielle
  • 06-VISIBILITE bonne
  • 07-SITUATION mitoyen
  • 08-IMPLANTATION en retrait
  • 09-MATERIAUX oui
  • 10-MACONNERIE enduit avec parements
  • 11-SUR FACADE corps en avancée
  • 12-ENTREE non applicable
  • 13-TOIT non applicable
  • 14-COMBLES non applicable
  • 15-DOME non applicable
  • 16-BELVEDERE non applicable
  • 17-FRISE non applicable
  • 18-CERAMIQUE non applicable
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE moellon
  • 20-SITE composition urbaine
  • 21-LOTISSEMENT non applicable
  • 22-PERGOLA non applicable
  • 23-JOINTS non applicable
  • 24-CLOTURES non applicable
  • 25-AGREMENTS oui
  • 26-COUR ANGLAISE non applicable
  • 27-Châssis vitré et verrière Verre coloré
  • 28-Eléments de distribution intérieur en verre non applicable
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    élévation, porte, balcon, fronton

Documents d'archives

  • [Vente immeuble Gary-Ivanoff, 20 rue Garnier, Nice]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : conservation des hypothèques, vol 1161 - n°20 (3 septembre 1909).

  • Nice, demande de surélévation de l'immeuble, 20 rue Garnier, par Jules Febvre architecte, 1909. Archives communales, Nice : 2T229 255.

  • [Transformation en copropriété, immeuble 20 rue de la Liberté, Nice]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : conservation des hypothèques, vol 1306 - n°11 (24 octobre 1945).

  • Nice, demande de permis de construire deux bâtiments sur rue destinés à des commerces, 20 rue de la Liberté, 1945. Archives communales, Nice : 2T991 61.

Documents figurés

  • Plan cadastral de la commune de Nice [1871-1873]. / Dessin à l'encre sur papier par les géomètres du cadastre, [1871-1873]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 25FI 088/1/III/A1/COM à 25FI 088/1/I/G5.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Aliotti Jean-Marc
Aliotti Jean-Marc

Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.

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Thuin-Chaudron Véronique
Thuin-Chaudron Véronique

Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).

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Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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