Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Aliotti Jean-MarcAliotti Jean-Marc
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Thiers
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Adresse
19 avenue Durante
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Cadastre
2017
LA
0048
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Appellationshôtel Saint-Ermins, hôtel Excelsior, hôtel Nice Excelsior
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
La demande de permis de construire date de 1912 pour un "immeuble de rapport". Il est l'oeuvre des architectes Pierre Civalleri et Maurice Delserre pour M. Pradon. L'annuaire de Nice de 1915 nous apprend que l'hôtel est ouvert depuis décembre 1912, révélant que, prévu comme immeuble, il abrite un hôtel de voyageurs dès son achèvement. Il est également mentionné "ascenseurs". L'hôtel est présenté dans Monographies de bâtiments modernes, N°287. On y apprend que la maçonnerie est de Ciffreo et Bocciart, la décoration de Ruggia et Detona, la menuiserie de D. Michel, la plomberie de Pasdeloup, la serrurerie de Clary, le chauffage de Davenne et Robin. L'hôtel se nomme d'abord Saint-Ermins puis, au début des années 1930, il devient Hôtel Excelsior. Il est réquisitionné à partir de septembre 1943 comme centre de rétention annexe au camp de Drancy, en raison de sa proximité avec la gare de chemin de fer. Une stèle commémorative, inaugurée en 2009 face à l'hôtel, rappelle ces faits tragiques. Les derniers travaux de l'hôtel datent de 2013.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1912, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Civalleri Pierrearchitecte attribution par sourceCivalleri Pierre
Architecte niçois, né à Nice le 24 décembre 1880. Il se présente d'abord comme commis d'architecte et il habite au 2 rue Benoit Bunico. Il est ensuite installé 23 rue Gioffredo, (Palais Gioffredo) de 1910 à 1913. Il est nommé officier d'Académie (J. Dubreuil, La vie à Nice, 1912-1913). Il est associé à Maurice Delserre, architecte niçois, au sein du cabinet Civalleri et Delserre, avec lequel il réalise de nombreux immeubles de style éclectique néo-Louis XVI. Il travaille plus tard avec son fils Laurent sur quelques réalisations communes. Il est l'auteur de nombreux immeubles à Nice. Il meurt à Nice dans la Villa Magda de l'avenue Emile-Bieckert le 1er avril 1965. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Delserre Mauricearchitecte attribution par sourceDelserre Maurice
Maurice Delserre est un architecte installé à Nice au début du 20ème siècle. Il est né en 1881 à la Pointe de Contes (Alpes-Maritimes). Il habite successivement, 23 rue Gioffredo, 21 rue Barla et 11 place Garibaldi. Il apparaît comme architecte à partir de 1906. Il est associé à Pierre Civalleri, architecte niçois, au sein du cabinet Civalleri et Delserre, avec lequel il réalise de nombreux immeubles. Il meurt à Nice le 15 mars 1936. (Véronique Thuin)
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Auteur :
Ciffreo et Bocciartentrepreneur de maçonnerie attribution par sourceCiffreo et Bocciart
Entreprise de maçonnerie, Nice, début du 20e siècle.
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Auteur :
Ruggia et Detonadécorateur attribution par sourceRuggia et Detona
Entreprise de décoration (stucateur ?), Nice, début du 20e siècle.
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Auteur :
Immeuble de style éclectique de plan rectangulaire, à volume simple et symétrique dont le retrait par rapport à l'alignement permet l'insertion d'une petite terrasse aménagée derrière un mur de clôture maçonné, ayant remplacé un mur à balustres. Un jardin se développe à l'arrière. Élevé sur cinq niveaux, les étages adoptent des hauteurs et des percements variables avec deux travées latérales rejetées sur excroissances. Les rythmes favorisent la lecture horizontale, notamment grâce aux balcons filants, aux faux-joints creux filants des premiers niveaux, aux frises et au débord de toiture. Des fausses assises de pierres smilées, relèvent d'un enduit d'imitation. L'ensemble présente une certaine homogénéité. Toiture à versants couverte de tuiles plates mécaniques. La porte bâtarde (entrée principale entourée d'un encadrement de pierre) est de grande dimension, relevant presque de la typologie de porte cochère. Escalier dans oeuvre, ascenseur dès l'origine.
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Murs
- enduit
- enduit d'imitation
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Toitstuile mécanique
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Étagessous-sol, 4 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Autres organes de circulationascenseur
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Techniques
- maçonnerie
- décor stuqué
- ferronnerie
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Précision représentations
Décor éclectique réservé aux éléments structurels en saillie, telles que les consoles, et aux partitions horizontales, comme les frises de bandeaux, soit filantes, soit prises dans des tables saillantes. Modillons, frises géométriques, guirlandes, voussures de balconnet complètent le dispositif d'enrichissement décoratif de la façade.
Z Nice repérage
- 01-DENO hôtel de voyageur
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES néo-classique
- 05-INTEGRITE complète
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION mitoyen
- 08-IMPLANTATION en retrait
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE balcon filant
- 12-ENTREE non applicable
- 13-TOIT aisseliers sculptés
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE frise en relief
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
- 20-SITE non applicable
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA non applicable
- 23-JOINTS
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS non applicable
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Éléments remarquablesgarde-corps, modillon, balcon, charpente en bois, console
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Nice, demande de permis de construire pour un immeuble de rapport [Hôtel Saint-Ermins], par Pierre Civalleri et Maurice Delserre architectes, 1912. Archives communales, Nice : 2T263 1.
Bibliographie
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Saint-Ermins Hôtel à Nice. Dans Monographies des bâtiments modernes, n° 287 Hôtellerie.
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Annuaire des Alpes-Maritimes : 1915. Nice : Imprimerie niçoise, 1915. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.