Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
- recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
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Aliotti Jean-MarcAliotti Jean-Marc
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
- (c) Ville de Nice
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Nice - Nice
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Commune
Nice
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Lieu-dit
Carabacel
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Adresse
10 boulevard Dubouchage
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Cadastre
2022
LB
0183
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Dénominationsimmeuble
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AppellationsVilla Sainte-Anne, Villa Georges
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Parties constituantes non étudiéescour jardin
Une villa est édifiée en 1877 par le célèbre confiseur parisien Boissier et est alors appelée Sainte-Anne. Elle est élevée d'un étage sur rez-de-chaussée. Monsieur Boissier meurt dans sa villa en 1890. La villa est alors mise à prix 180 000 f. Elle est achetée par Katya Dolgorouki, l'épouse morganatique du tsar Alexandre II dont elle est veuve. Elle la fait surélever d'un étage en 1891 par l'architecte Vincent Levrot. A cette date, la villa se nomme toujours Sainte-Anne et on ne sait quand elle prend le nom de Villa Georges. Katya Dolgorouki meurt dans la villa en 1922. En 1923, la villa, mise à prix 300 000 f, est achetée par la famille de négociants en dentelles Ras-Allard. Ils font à leur tour surélever de trois niveaux la villa, en 1932. L'année suivante, ils font construire une "annexe" dans la moitié sud de leur jardin (angle boulevard Dubouchage, rue Provana). L'édifice est actuellement une copropriété.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1877, daté par source
- 1891, daté par source
- 1932, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Levrot Vincentarchitecte attribution par sourceLevrot Vincent
Architecte niçois. Vincent Levrot est né le 25 février 1837 à Nice, fils de Laurent Levrot cordonnier. Il obtient un diplôme à l'Université de Gênes, en 1856, et il s'installe d'abord comme géomètre à Nice avant l'annexion. Il travaille un temps pour l'architecte Victor Sabatier. Il devient professeur de dessin, succédant dans cet emploi au peintre Garracci dans la Nice française. Il est membre fondateur de la Société des Architectes des Alpes-Maritimes constituée en 1875. En 1878, il fait partie, avec Sébastien Marcel Biasini, François Brun et Albert Bérenger, du jury qui doit désigner les élèves architectes envoyés par la ville à l'exposition universelle. En 1881, il est nommé membre du conseil d'administration de l'Ecole Nationale d'Art Décoratif. En 1884, assistant au congrès international d'architecture, il fait adopter une motion qui demande la création de syndicats mixtes comprenant ouvriers, entrepreneurs, architectes et ingénieurs. Il se préoccupe de la condition des travailleurs du bâtiment. Il entre à la Société Centrale des architectes en 1889. Il habite 7 rue Gioffredo puis 19 rue Alberti en 1881 puis 60 rue Gioffredo dans l'immeuble qu'il a construit pour lui. Il meurt à Nice le 10 décembre 1911. Il a reçu les palmes académiques (1881). Il a formé l'architecte Louis Castel. Il est l'oncle de l'architecte Jules Febvre. (Véronique Thuin)
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Personnalité :
Dolgorouki, princesse Youriewski Catherine ou Katiahabitant célèbre attribution par sourceDolgorouki, princesse Youriewski Catherine ou Katia
Maîtresse puis épouse morganatique de l'empereur de Russie, Alexandre II. Suite à l'assassinat du tsar en mars 1881, elle est expulsée par son successeur Alexandre III et se réfugie sur la Riviera, notamment à Cannes et Nice.
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Auteur :
Le bâtiment est représentatif de la modification de la typologie de nombreux édifices de la ville, au cours de leur existence. Dans le cas présent, des surélévations font passer la maison individuelle originelle au statut de grand immeuble (de six niveaux sur sous-sol). Le bâti de la Villa Georges est approximativement rectangulaire et les façades enduites présentent un rythme constant et une composition plus modeste dans les étages élevés. La surélévation de 1932 respecte les travées des baies ainsi que le décor éclectique des niveaux bas de l'ancienne villa, en le simplifiant. Des bandeaux traversent les parements et délimitent les niveaux en dessous des balustrades. Seuls les deux derniers étages offrent un esprit plus moderne avec deux grandes baies, quelques garde-corps épurés en maçonnerie et une pergola sommitale. Toiture terrasse non accessible. Escalier dans oeuvre. Terrasse-perron en façade sud, au niveau du rez-de-chaussée surélevé avec escaliers latéraux descendant au jardin.
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Murs
- enduit
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Toitsbéton en couverture
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 5 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
- escalier de distribution extérieur : escalier tournant
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Techniques
- maçonnerie
- décor stuqué
- ferronnerie
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Précision représentations
Décor de rinceaux en linteau de baies des étages inférieurs ou clés feuillagées. La porte d'entrée présente ses piédroits, linteau et corniche avec des sculptures d'entrelacs. Un cartouche rectangulaire somme l'ensemble et porte le nom de l'immeuble. Sur le reste de la façade, le décor éclectique est limité et ponctuel, notamment repris par des éléments sculptés (modillon et table) accompagnant les piédroits des baies du troisième niveau et réalisant dans l'ensemble une frise.
Les fausses baies du rez-de-chaussée conservent leur lambrequin métallique à la rare ornementation néo-baroque.
Z Nice repérage
- 01-DENO immeuble
- 02-CHRONO 1860-1919
- 03-CARACTERE éclectique
- 04-TENDANCES non applicable
- 05-INTEGRITE partielle
- 06-VISIBILITE bonne
- 07-SITUATION isolé
- 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
- 09-MATERIAUX non applicable
- 10-MACONNERIE enduit avec parements
- 11-SUR FACADE non applicable
- 12-ENTREE marquise
- 13-TOIT toit terrasse
- 14-COMBLES non applicable
- 15-DOME non applicable
- 16-BELVEDERE non applicable
- 17-FRISE non applicable
- 18-CERAMIQUE non applicable
- 19-MATERIEUX GROS OEUVRE non applicable
- 20-SITE non applicable
- 21-LOTISSEMENT non applicable
- 22-PERGOLA oui
- 23-JOINTS non applicable
- 24-CLOTURES non applicable
- 25-AGREMENTS oui
- 26-COUR ANGLAISE non applicable
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Statut de la propriétépropriété privée
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Éléments remarquablesporte
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Ville de Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Nice, demande de permis de construire pour une villa [Villa Sainte-Anne], boulevard Dubouchage, 1877. Archives communales, Nice : 2T52 9.
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Nice, demande de permis de surélever la villa Sainte-Anne, boulevard Dubouchage, pour la princesse Youriewski, par Vincent Levrot architecte, juillet 1891. Archives communales, Nice : 2T132 280.
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Nice, demande de permis de surélever la villa Saint-Georges, boulevard Dubouchage, 1932. Archives communales, Nice : 2T684 423.
Bibliographie
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THUIN-CHAUDRON, Véronique. Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914, Nice : Serre, 2009, 560 p.
p. 146
Documents figurés
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[Villa Sainte-Anne, Nice, surélévation], façade boulevard Dubouchage. / Dessin sur papier à l'encre noire et rouge par Vincent Levrot, juillet 1891. Archives communales, Nice : 2T132 280.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.
Auteur, Docteur, sa thèse ayant pour titre : Nice, de la colline du Château aux châteaux des collines, architecture, construction, urbanisation de 1860 à 1914. (publiée chez Serre éditeur en 2009).
Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.
Architecte du patrimoine. Prestataire extérieur pour l'opération de repérage du patrimoine de la villégiature de Menton en 2013-2014, de Beausoleil (06) et de Roquebrune-Cap Martin (06) en 2016 et 2017, de Nice en 2017.