Dossier collectif IA06002430 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
immeubles
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    immeuble
  • Aires d'études
    Antibes faubourg
  • Adresse
    • Commune : Antibes
      Lieu-dit : Juan-les-Pins Cap d'Antibes

Les immeubles recensés l'ont essentiellement été dans le quartier de Juan-Les-Pins. Ils ont été construits entre la fin du 4e quart du 19e siècle et le 3e quart du 20e siècle pour abriter notamment des villégiateurs. Sept immeubles datent de la 1ère moitié du 20e siècle ; quatorze de la seconde moitié. Seulement trois d'entre eux sont signés et seul le Palais du Soleil, avenue Amiral Courbet, porte une date : 1927. Alors que les immeubles de la première moitié du 20e siècle sont répartis à l'intérieur du quartier, la plupart des immeubles de la 2e moitié sont implantés en front de mer entrainant par leur nombre d'étages supérieurs à six et par leur caractère moderne, une rupture avec le tissus ancien intérieur.

Les immeubles situés principalement dans le quartier de Juan-les-Pins sont intégrés dans le tissus urbain constitué à partir du dernier quart du 19e siècle. Presque tous sont mitoyens sur un ou deux côtés et bordent des rues ou avenues, rectilignes, bordées de trottoirs. Construits en front de parcelle, côté rue, ils sont agrémentés d'un jardin le plus souvent exposé au sud. Lorsque les immeubles sont intégrés dans un îlot, le jardin se trouve au centre. De façon générale sa superficie dépasse rarement celle de l'immeuble auquel il est rattaché.

Les immeubles construits avant la Seconde Guerre mondiale sont en maçonnerie de moellon ou de parpaing, recouverte d'un enduit lisse de couleur ocre jaune ou rose. Ceux construits dans la seconde moitié du 20e siècle sont en maçonnerie de parpaing ou de corps creux, enduite. Les immeubles antérieurs aux années 1950 sont couverts par un toit à longs pans avec ou sans croupes, en tuiles plates, souligné par un avant-toit ; ceux construits après, par un toit terrasse. Dans certains cas la toiture est dissimulée derrière un parapet.

Les immeubles ont dans leur ensemble un plan rectangulaire avec une hauteur qui n'excède pas neuf étages carrés avec parfois un étage en surcroît et un sous-sol aménagé en caves. A partir de la 2eme moitié du 20e siècle le sous-sol aménagé en garages devient systématique. Lorsque l'immeuble est situé à l'intersection de plusieurs rues, son plan est en L avec l'angle sortant raboté. L'entrée est située sur la façade principale donnant sur rue. Il n'y a généralement qu'une seule entrée aménagée dans l'axe ou sur un côté de la façade sur rue. Cette entrée peut être protégée par un porche hors-oeuvre ou dans-oeuvre ou surmontée d'une marquise. En fonction de son emplacement l'immeuble abrite un ou plusieurs commerces au rez-de-chaussée.

Les façades sont ordonnancées ou ont des travées régulières. De façon générale les façades sur rues sont traitées alors que les façades sur cour ou sur jardin ne le sont pas. Dans le 1er quart du 20e siècle les appartements sont éclairés par des oriels d'un ou plusieurs niveaux ou par des portes fenêtres avec appuis ou balconnets. A partir du 2e quart du 20e siècle ils sont agrémentés de balcons individuels ou filants sur une ou plusieurs façades, de terrasses et de loggias, desservies par des baies vitrées à plusieurs vantaux ou par des baies vitrées coulissantes. La distribution intérieure des appartements n'est pas connue.

Autour du 1er quart du 20e siècle, le décor essentiellement sculpté apparaît sous la forme d'éléments isolés ou de frises sculptées au niveau des encadrements, des frontons, des corniches et du couronnement. Le répertoire décoratif associe des éléments classiques : cuir découpé, masques, écussons, festons, denticules, modillons, à des éléments végétaux remis au goût du jour par l'Art Nouveau : bouquets de fleurs, chutes de fleurs, guirlandes de feuillages, ou à des motifs géométriques. Le bossage en tables peut être employé pour individualiser le rez-de-chaussée ou sur toute la hauteur de la façade. Les appuis et les garde-corps des fenêtres, en ferronnerie ou à balustres, participent au décor. Dans la deuxième moitié du 20e siècle le décor est simplifié, limité au traitement polychrome des garde-corps en ferronnerie des terrasses et à la mise en scène de l'entrée. Il apparaît sous la forme d'un revêtement en mosaïque ou d'un panneau en carreaux de céramique vernissée disposé sur le porche.

  • Toits
    ciment en couverture, tuile plate
  • Murs
    • béton enduit
    • béton armé
    • maçonnerie
    • moellon
Date d'enquête 2000 ; Date(s) de rédaction 2010
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