Dossier d’œuvre architecture IA06001598 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, parfumeries de Grasse
parfumerie Bernard Escoffier, puis distillerie, actuellement immeuble à logements
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Musée International de la Parfumerie, Grasse

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Alpes-Maritimes - Grasse
  • Commune Grasse
  • Lieu-dit quartier de la Roque, quartier Font Laugière
  • Adresse 1 traverse Font-Laugière
  • Cadastre 1809 E 230, 231 ; 2006 BI 39, 41, 42
  • Dénominations
    parfumerie, distillerie
  • Appellations
    parfumerie Bernard Escoffier
  • Destinations
    immeuble à logements
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, cour

L'histoire officielle de la maison Bernard Escoffier indique que l'entreprise s'était installée dans son usine du quartier de la Roque dans les années 1820. Au début, l'activité semble se concentrer dans un local construit spécialement pour la parfumerie. Celui-ci est implanté dans la partie basse du jardin d'un immeuble plus ancien, déjà indiqué dans le plan cadastral de 1809, et qui appartient également à la société. Le reste du jardin où l'on construit une véranda, ainsi qu'une partie de l'immeuble sont rapidement intégrés à l'activité. En 1910, le site comprend, dans l'immeuble, les bureaux et l'atelier d'extraction, dans la véranda, la salle des expéditions et des essences, à côté dans une aile ajoutée à l'immeuble, les presses et moulins. Enfin dans le bas de la propriété se trouvent le distilloir et la cheminée. Suite à des travaux qui doivent avoir lieu dans les années 1910, la façade de l'immeuble et la toiture sont transformées et prennent leur aspect actuel. En 1920, la parfumerie Bernard Escoffier est rachetée par une société Lyonnaise qui maintient l'activité sur ce site jusqu'en 1930. L'usine est ensuite vendue puis transformée en fabrique de boisson alcoolisée, aromatisée à l'anis (source orale). Après la guerre, le site reste inoccupé quelques années. La cheminée et la véranda se seraient effondrées durant le conflit, suite au dynamitage du Pont de la Roque, situé à proximité. L'immeuble est vendu puis réhabilité en logements sociaux. Le jardin avec ses installations sont restés à l'abandon jusqu'à aujourd'hui, où un programme immobilier doit bientôt voir le jour.

L'ancienne fabrique se situe sous le rempart inférieur du centre historique de Grasse. Elle se composait de deux unités distinctes : d'une structure assez composite, premier lieu de production du site (?), et d'un immeuble sur la planche supérieure. La première structure s'apparentait à une cour aménagée, dont ne reste aujourd'hui qu'un local en béton avec toit terrasse. L'immeuble présente un corps central avec deux ailes en retour. L'édifice forme dans son ensemble un U organisé autour d'une cour centrale. Le toit brisé en pavillon, avec lucarnes à linteaux cintrés dans les combles, donne un aspect assez bourgeois à l'édifice. La partie supérieure du toit est couverte de tuiles mécaniques et la partie inférieure de tuiles en écailles. Les lettres B et E, initiales de Bernard Escoffier, transformées A et F au moment du rachat de la fabrique, sont portées sur le fronton de la porte d'entrée. L'immeuble comprend, un niveau de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages et un niveau de combles.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    tuile mécanique, tuile en écaille
  • Étages
    2 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit brisé en pavillon
  • Énergies
    • énergie thermique
    • énergie électrique
    • produite sur place
    • achetée
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, menacé, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Image non consultable
Image non consultable

Documents d'archives

  • [Parfumerie Bernard Escoffier]. 01/05/1919. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 06U03/0028.

    Acte de société par lequel la société Bernard Escoffier est rattachée à l'entreprise lyonnaise Bruno Jaillard et Louis Ducrot.

Documents figurés

  • Matières Premières pour Parfumerie Bernard-Escoffier Fils. / Papier à en tête de la société B. Escoffier, 01/06/1911. Musée International de la Parfumerie, Grasse : non coté.

    Papier à en-tête sur lequel est rappelé la date de fondation de l'entreprise en 1820 et présentant une gravure de son usine
  • [Parfumerie Bernard Escoffier]. Vue intérieure des ateliers. / image extraite d'une revue professionnelle, 1er quart 20e siècle. Musée International de la Parfumerie, Grasse : non coté.

  • Parfumerie Bernard Escoffier Fils à Grasse. Plan d'ensemble. / Plan à l'encre sur papier, 0m005 par mètre, par A. Mayoud (architecte), 21/07/1910. Archives communales, Grasse : 05I2/01.

    Plan de l'usine indiquant les diverses attributions des salles.
  • Porte d'entrée de l'usine B. Escoffier. / image extraite d'une revue professionnelle, 1er quart 20e siècle. Musée International de la Parfumerie, Grasse : non coté.

  • Parfumerie Bernard Escoffier Fils à Grasse. Plan d'ensemble. / Plan à l'encre sur papier, 0m005 par mètre, par A. Mayoud (architecte), 21/07/1910. Archives communales, Grasse : 05I2/01.

Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2008
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Musée International de la Parfumerie, Grasse
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers