La cheminée et le bâtiment de la chaufferie (bâtiment 11) ne sont pas nécessairement issus du même programme de construction. Une chaufferie, avec sa cheminée, existe probablement dès 1901, année de la première installation industrielle sur le site de la Sabrane, et elle apparaît dans les registres cadastraux en 1904. En 1919, une nouvelle cheminée est construite, en béton, alors que l'existence de la nouvelle chaufferie n'est attestée qu'en avril 1923. L'essentiel de cette cheminée a été démonté à la fin des années 1980, ramenant sa hauteur à un peu moins de 10 m. En 1989, des chaudières tubulaires à gaz F. Mock, équipées de brûleurs Weishaupt, ont remplacé les ancestrales chaudières à charbon Babcock-Wilcox qui dataient pour la première de 1926 et pour la seconde de 1939, ainsi qu'une chaudière Lanet de 1924.
- patrimoine industriel, parfumeries de Grasse
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Alpes-Maritimes - Grasse
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Commune
Grasse
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Adresse
10 avenue Yves-Emmanuel-Baudoin
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Cadastre
1982
BM
141
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Dénominationschaufferie
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéescheminée d'usine
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
- Auteur :
Si la première chaufferie est bien le bâtiment que nous montrent certaines photos, il s'agissait d'une petite construction de plan rectangulaire dotée d'un toit à longs pans. La première cheminée, qui lui était associée, mesurait une vingtaine de mètres de hauteur. La seconde cheminée atteignait, elle, 37,50 m. Construite entièrement en béton selon le système Monnoyer, qui superpose des claveaux préfabriqués, elle était constituée d'un fût et d'un couronnement octogonaux appuyés sur un massif en béton. Ce socle, octogonal lui aussi, est décoré en faux appareil. La chaufferie présente une structure type ossature en béton armé, les poutres et le poteau formant nervure en façade. De plan rectangulaire, elle est couverte de deux voûtes en demi-segment séparées par un lanterneau. Le haut des murs pignons et gouttereaux est agrémenté de deux baies oblongues garnies de transennes préfabriquées à motifs géométriques. Le mur nord-ouest est à moitié enterré ce qui permet de rattraper la forte déclivité du terrain.
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Murs
- béton armé
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Toitsbéton en couverture
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Couvertures
- toit bombé
- lanterneau
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Statut de la propriétépropriété d'une société privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 2004 à 2017.
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