Dossier d’œuvre architecture IA06001398 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
Lotissement de Cap-Fleuri
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Villefranche-sur-Mer - Villefranche-sur-Mer
  • Commune Cap-d'Ail
  • Lieu-dit Cap-Fleuri
  • Cadastre 1986 AE 38-153, 160, 161
  • Dénominations
    lotissement
  • Appellations
    Lotissement de Cap-Fleuri
  • Parties constituantes non étudiées
    escalier indépendant, église, promenade

Un financier, Auguste Thomas, attiré par le succès de la station du Cap-d'Ail et sans doute informé du revers de fortune de son créateur, se lance à partir de 1897 à la conquête de la station. Il crée une société immobilière, la Compagnie du Littoral de la Méditerranée, dont il préside le conseil d'administration. Dès lors, la compagnie rachète l'Hôtel Eden et les terrains appartenant au Comptoir d'Escompte de Paris, puis environ dix hectares de terrains situés dans le quartier de Cap-Fleuri pour y créer le second lotissement de Cap-d'Ail. Une promenade est aménagée au début du premier quart du 20e siècle sur une portion du chemin des Douaniers. Une église est construite en 1910 par l'architecte Paul Chevalier.

Bien que destiné à une clientèle riche, le lotissement ne présente pas d'équipements urbains particuliers à l'exception d'un escalier indépendant pour relier la gare et d'une promenade, agrémentée de bancs et de terrasses en belvédères. Un passage souterrain a été aménagé sous la voie ferrée pour relier les maisons construites en bord de mer. L'église Notre-Dame du Cap-Fleuri a été construite en bordure de la route nationale. L'édifice comprend deux niveaux: un étage de soubassement aménagé en salle paroissiale et une église associée à un presbytère, au rez-de-chaussée surélevé. L'église surmontée d'un clocher-porche comprend une nef unique avec tribune et une abside polygonale, voûtée d'ogives et éclairés par des lancettes surmontées d'un oculus. Les parcelles du lotissement, avec une surface moyenne qui varie entre 1000 et 2500 mètres carrés, sont régulières et orientées en direction de la mer. Comme l'impose le cahier des charges, toutes sont clôturées le long de la route par un mur-bahut surmonté d'une grille. Leur accès, conditionné par l'emplacement de la voirie, s'effectue le plus souvent par le nord. Mais certaines, situées au milieu d'un lacet ou entre deux routes, peuvent avoir deux entrées. Les villas construites en lisière du rivage ont presque toutes un accès direct à la mer par le chemin des Douaniers. Il est très rare que les maisons soient implantées en milieu de parcelle. Elles se situent le plus souvent en fond ou en angle, séparées de la route par une étroite bande de terre. Ce type de disposition offre l'avantage de libérer le maximum de surface consacrée aux jardins. Créés le plus souvent en terrasses, ils ne présentent plus, aujourd'hui d'éléments remarquables, suite aux remaniements successifs. Les villas ont en moyenne trois ou quatre niveaux avec dans la plupart des cas un ou plusieurs étages de soubassement selon l'importance du relief. Dans le lotissement, un tiers de villas possèdent une conciergerie située en bordure de route, dans le prolongement du portail. La présence d'écuries est exceptionnelle à cause de l'éloignement du lieu de résidence des habitants et de la proximité de la gare.

  • Statut de la propriété
    (incertitude)
Date d'enquête 1997 ; Date(s) de rédaction 2005
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes