L'Hôtel Royal est construit vers 1897 pour le confiseur monégasque Jean Eckemberg. Entre le 27 juillet 1917 et le 1er octobre 1919 l'hôtel est réquisitionné pour abriter des réfugiés. Il est vendu vers 1923 à Marguerite Peridier qui en est toujours propriétaire en 1933. A une date qui n'est pas connue l'hôtel a été agrandi. Dans le 3e quart du 20e siècle, l'établissement est divisé et transformé en immeuble.
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Villefranche-sur-Mer - Villefranche-sur-Mer
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Commune
Beaulieu-sur-Mer
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Lieu-dit
le Plan
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Adresse
23 boulevard Maréchal-Joffre
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Cadastre
1987 AC 62 à 70, 129
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Dénominationshôtel de voyageurs
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AppellationsHôtel Royal
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribution par travaux historiques
L'hôtel est de plan rectangulaire, avec un sous-sol, trois étages carrés et un étage de comble. Il est couvert par une toiture à longs pans à croupe, en tuile plate. Les façades nord et est ont des travées régulières, la façade sud est ordonnancée, la façade ouest est ordonnancée sans travées. Les façades sont couronnées par une corniche à modillons. Le rez-de-chaussée est individualisé par un enduit à bossages en tables, continu, les étages sont couverts d'un enduit lisse. La façade nord présente une alternance de fenêtres sans encadrements et de fenêtres à linteaux, surmontés d'un entablement supporté par des allèges. Sur la façade est, les fenêtres du premier étage présentent une alternance entre fenêtres à linteaux identiques à ceux de la façade nord et fenêtres surmontées d'un fronton en ailerons. Les fenêtres du deuxième étage sont toutes surmontées d'un fronton cintré porté par des allèges. La travée nord de la façade ouest est formée d'un oriel, au premier et au deuxième étage, percé de larges baies, couvert par une terrasse bordée d'un parapet. L'oriel est couronné d'un fronton cintré. La façade sud, ordonnancée, présente une alternance de fenêtres jumelles avec balcons filants et de fenêtres isolées sans balcons. L'axe de la façade ouest est constitué d'une travée de baies. Lors de l'agrandissement, une aile rectangulaire en retour, en rez-de-chaussée, couverte par une terrasse, a été adossée à la partie est de la façade sud. L'entrée de l'hôtel, surmontée d'une marquise, est située au rez-de-chaussée, sur la façade nord. La distribution intérieure reste imprécise. En 1917, l'hôtel abrite au rez-de-chaussée un vestibule, un salon, un fumoir, un salon de lecture, une salle à manger, un office, un w.-c., un cabinet de toilette, quatre chambres, un escalier et un ascenseur. Le premier étage abrite 16 chambres au sol revêtu de tomettes, desservies par un couloir, deux w.-c., un salon, une salle de bains. Le second étage compte 37 chambres avec tomettes au sol, deux w.-c., une salle de bain avec un carrelage de Maubeuge et un office. Le troisième étage abrite 57 chambres, plusieurs salles de bains, deux w.-c. et un office. L'étage de combles abrite 9 mansardes et un w.-c. Au sous-sol se trouvent la cuisine, un office, une dispense, un garde manger, une petite cuisine, une petite salle à manger pour les domestiques, un monte-plats, une chaufferie et 4 caves. La circulation verticale s'effectuait par un escalier principal, un escalier de service et un ascenseur. L'hôtel était équipé du chauffage central avec une chaudière de marque Stroebel.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitstuile plate mécanique, ciment en couverture
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Plansjardin irrégulier
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Étagessous-sol, 3 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée, élévation à travées, élévation ordonnancée sans travées, jardin de niveau
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier intérieur
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Autres organes de circulationascenseur
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Jardinsarbre isolé
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Typologiesplan-masse régulier ; volumétrie régulière ; élévation avec axe ; caractère éclectique
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État de conservationremanié
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- balustre
- cuir découpé
- médaillon
- fronton
- ornement géométrique
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Précision représentations
La terrasse aménagée sur l'aile est bordée d'une balustrade. Les fenêtres situées sur la façade est sont surmontées de frontons avec des médaillons sur fond de cuirs découpés. La fenêtre du troisième étage, sur la travée au nord de la façade est, est encadrée de médaillons ovales sur fond de cuirs découpés. Certains linteaux sont ornés de frises formées de motifs géométriques. Les façades sont couronnées d'une corniche à modillons.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Hôtel royal à Beaulieu-sur-Mer. Etat des évaluations des dégâts occasionnés par les réfugiés ayant occupé l'hôtel du 27 juillet 1917 au 1er octobre 1919. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : 03U1 / 1242 n° 55.
Documents figurés
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Beaulieu - Vue générale - Les villas - Petite Afrique. [Vue de situation de l'hôtel Royal (au premier plan à gauche) depuis l'ouest]. / Carte postale, Editions Giletta, Nice, vers 1910. Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer, non coté.
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Beaulieu - Vue générale et hôtel Bristol. [Vue partielle de l'hôtel Royal au premier plan à droite depuis le nord-l'ouest]. / Carte postale, H. D. Editeur, Paris, vers 1910. , Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer, non coté.
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.