Dossier d’œuvre architecture IA06001321 | Réalisé par
Corvisier Christian
Corvisier Christian

historien de l'architecture et de la fortification

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  • enquête thématique régionale, architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
ligne fortifiée : Media Roya ou de la cime de Marta
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Alpes-Maritimes - Tende
  • Commune La Brigue
  • Lieu-dit Cime de Marta
  • Dénominations
    ligne fortifiée
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    ouvrage d'infanterie, caserne, batterie

Ce groupe d'ouvrages qui constitue à lui seul (caposaldo unique) le sous-secteur V B du Vallo Alpino dit de la Moyenne-Roya, s'étend pour l'essentiel aux abords de la Cime de Marta, à l'est du 1° caposaldo du sous-secteur II A dit de la Haute Roya. Il représente l'extrémité orientale de la première ligne de résistance du Vallo Alpino, en prolongement du 1° caposaldo du sous-secteur de la Haute Roya. Dans ce secteur de Marta préexistait un casernement important du XIXe siècle, et l'on peut y rattacher un autre bâtiment militaire, dit de Sanson, situé plus au nord, près de la batterie de la Tête de Nava. Ce caposaldo se composait, outre un abri-caverne non actif, de 9 "centres de résistance" (définition équivalente à un ouvrage ou à un sous-ensemble d'ouvrage presque autonome comportant une ou deux positions de tir d'infanterie), dont l'ouvrage majeur dit du Balcon de Marta (le plus étendu du Vallo Alpino occidental), qui associe deux "centres de résistance" à une batterie en caverne. Seul, cet ouvrage mixte du Balcon de Marta (composé de la 605° batterie S.P. et de l'ouvrage n° 35-35bis) a fait l'objet d'une étude documentée rendue publique par les chercheurs italiens (D. Bagnaschino, D. Gariglio-M. Minola1). Faute d'un travail équivalent pour les autres ouvrages situés à proximité, il est impossible de les recenser individuellement en leur attribuant la numérotation définie à l'époque de leur construction, et de les rattacher sûrement à ce sous-secteur V B, certains pouvant appartenir à un autre secteur du Vallo Alpino. D'autre part, plusieurs implantations repérées (7 ouvrages et deux abris-cavernes) sont sur le territoire de l'actuelle commune de Saorge, hors du champ de la présente enquête d'Inventaire, limité aux communes de Tende et de La Brigue.

1. Ouvrage d'infanterie n° 35-35 bis et 605° batterie S.P., dit du Balcon de Marta.

Ouvrage casematé complexe en caverne commencé vers 1934, mais construit principalement en 1939-1941, le plus vaste du Vallo Alpino occidental. Cet ouvrage succède à un emplacement de batterie semi-permanente à ciel ouvert, décrit dans le rapport daté 1934 du service des renseignements militaires français2, comme une plate-forme en rectangle de 24m sur 16 avec parapet revêtu de pierres sèches, alors non armée

On accède à cet immense ensemble de galeries depuis le chemin venant du casernement de Marta, par deux entrées principales parallèles ouvertes vers l'est, peu distantes l'une de l'autre, encaissées et défilées à flanc de pente entre deux murs de soutènement en béton. La première porte, celle de droite, est l'accès particulier de la batterie en caverne dite 605° batterie S.P., tandis que celle de gauche (cl. 814) accède dans l'axe à la grande galerie principale du double ouvrage d'infanterie, longue d'environ 560 mètres, pour un dénivelé de 115m sur son développement.

Ouvrage d'infanterie n° 35 : entrée d'infanterie de l'ouvrage.Ouvrage d'infanterie n° 35 : entrée d'infanterie de l'ouvrage. Ouvrage d'infanterie n° 35 : galerie d'accès des pièces d'artillerie sur voie ferrée.Ouvrage d'infanterie n° 35 : galerie d'accès des pièces d'artillerie sur voie ferrée.

L'accès pour l'artillerie forme une chicane tournant à gauche, après quoi il dessert à droite le local du groupe électrogène avec réservoir d'essence, puis à gauche un dépôt de munition.

La galerie, au sol de laquelle sont encore en place les rails de chemin de fer Decauville, pour les wagons d'approvisionnement des pièces d'artillerie, descend ensuite en pente douce, amorce un virage à droite, progressif et non à angle net (contrairement aux galeries des autres ouvrages du Vallo Alpino). Un élargissement de la galerie dans cette courbe, offre un sol surélevé en gradins, sur lesquels étaient stockés des réservoirs d'eau (cl. 813). Au delà, la galerie laisse à gauche la spacieuse chambre-abri transversale, équipée en son milieu de la niche de ventilation, et se prolonge en se courbant encore à droite, jusqu'à une galerie rectiligne en retour d'équerre à droite, qui distribue à droite les quatre casemates actives de la batterie (orientées vers le nord-ouest) par l'intermédiaire de couloirs coudés en chicane (galerie et couloirs ont encore leurs rails). Trois dépôts de munitions sont échelonnés le long de cette galerie, à gauche. Chaque position de tir casematée, logée sous un bloc béton, était adaptée à une pièce d'artillerie de calibre 75/27 modèle 06, assurant des tirs à longue portée vers la vallée de la Roya dans l'axe du vallon de Groa, c'est à dire en sens opposé des tirs de la batterie Sapelli (7° caposaldo du sous-secteur II A). Les canons étaient installés sur affûts de forteresse avec plaque d'acier au sol, et leur embrasure est équipée d'une plaque de cuirassement. Au bout de la galerie de desserte des casemates d'artillerie, une autre branche de galerie se retourne à gauche en angle aigu pour rejoindre le petit côté de la chambre abri transversale opposé à celui déjà rencontrée en suivant la galerie d'entrée. Cet angle aigu a imposé une plaque tournante au sol formant aiguillage pour les rails Decauville. Peu après la chambre-abri, l'extrémité de cette galerie de retour montant en pente douce, conflue sur la grande galerie de distribution de l'ouvrage d'infanterie 35-35bis, 60m environ après son entrée.

Cette entrée dessert dans sa chicane tournant à gauche, les latrines et le local du groupe électrogène (à droite), et un local pour le réservoir d'essence (à gauche). Après une descente en pente douce, immédiatement avant la galerie de raccordement avec la 605° batterie, s'embranche à gauche un étroit couloir qui se transforme en escalier, après un coude à droite à 45°, et monte de 147 marches jusqu'à un petit bloc à vocation d'observatoire affleurant sur le point culminant du site, pourvu d'embrasures de vision orientées à l'ouest, sud-ouest et nord-ouest. Ensuite, la galerie principale se continue sur environ 50m, dessert à droite une réserve d'eau, puis se transforme en escalier de 118 marches, jusqu'à un vestibule carré (cl. 812) qui dessert symétriquement à droite et à gauche les galeries qui aboutissent aux deux positions de tir pour mitrailleuse sous casemates, nord et sud, qui définissent l'ouvrage, ou "centre de résistance" n°35. La branche de gauche (vers la casemate sud) traverse au passage une chambre-abri longitudinale. Les embrasures sont munies de plaques-cuirasse de blindage. Après le vestibule, la galerie en escalier continue de descendre dans l'axe sur 147 marches, pour desservir le "centre de résistance" 35bis. Là, elle forme un léger coude à gauche, dans lequel est logé une latrine, et se prolonge en segment rectiligne sur 140m, d'abord en escalier (61 marches), puis en pente douce descendante. Un nouveau coude obtus, à droite cette fois, marque le point le plus bas de l'ouvrage (-115m sous le niveau de l'entrée). La galerie se prolonge, rectiligne, en remontant très légèrement, sur environ 180m.

Ouvrage d'infanterie n° 35 : repos du grand escalier de la galerie d'axe.Ouvrage d'infanterie n° 35 : repos du grand escalier de la galerie d'axe. Ouvrage d'infanterie n° 35 : chambre-abri du centre de résistance 35 bis, avec son revêtement isolant.Ouvrage d'infanterie n° 35 : chambre-abri du centre de résistance 35 bis, avec son revêtement isolant.

Elle dessert au passage: à droite, des latrines, une réserve d'eau, puis un étroit couloir qui se transforme en escalier, après un coude à droite à 45°, et monte de 92 marches jusqu'à une issue vers l'extérieur fermée d'une porte-guérite à 4 battants sous auvent, adaptée à un fusil-mitrailleur (cl. 810-811).

Elle dessert aussi les deux positions de tir pour mitrailleuse sous casemate correspondant à l'ouvrage 35bis, par l'intermédiaire de galeries secondaires échelonnées, la première à gauche (casemate sud).

La branche de droite (vers la casemate nord) traverse au passage une chambre-abri longitudinale, entièrement revêtue à l'intérieur d'un doublage isolant en briques creuses (cl. 809). Après ses 180m, la galerie principale s'infléchit encore légèrement à droite, puis fait un nouveau coude à 45° à gauche, et un autre à droite, en montant de 27 marches, avant d'aborder la 3eme position de tir sous casemate de l'ouvrage 35bis. Les blocs des casemates sont généralement sans véritable saillie extérieure dans les escarpements rocheux du site.

Ouvrage d'infanterie n° 35 : porte-guérite utilisable avec une mitraillette sur affût tournant, vue de l'extérieur.Ouvrage d'infanterie n° 35 : porte-guérite utilisable avec une mitraillette sur affût tournant, vue de l'extérieur. Ouvrage d'infanterie n° 35 : porte-guérite utilisable avec une mitraillette sur affût tournant, vue de l'intérieur.Ouvrage d'infanterie n° 35 : porte-guérite utilisable avec une mitraillette sur affût tournant, vue de l'intérieur.

2. Ouvrage d'infanterie n° ? Balcon de Marta sud.

Ouvrage casematé en caverne muni de 3 positions de tir sous casemate pour mitrailleuse, orientées au sud et au sud-est. L'entrée, encaissée et défilée, s'ouvre au sud-est , et communique par une assez courte galerie d'accès à un angle entre deux segments de galerie de distribution: à droite, accès à la position de tir sud-est (bloc en saillie extérieure), après un coude à droite en escalier; dans le coude: cuisine; à gauche, accès à la chambre-abri longitudinale (dépôt d'eau au fond). A gauche au milieu de cette chambre, branche de galerie se ramifiant pour desservir les deux autres positions de tir sud.

3. Ouvrage d'infanterie n° ? Cime de Marta sud-ouest.

Ouvrage casematé en caverne au bord de la route d'accès au Balcon de Marta, muni de 2 positions de tir sous casemate pour mitrailleuse, divergentes au sud et au sud-ouest, dans un gros bloc unique en saillie extérieure. L'entrée de l'ouvrage, dans un bloc orientée à l'est, forme une chicane suivie d'un escalier descendant droit qui s'embranche (en angle obtus à droite, latrines à gauche) sur une galerie rectiligne qui aboutit à la chambre-abri transversale (dépôt d'eau avant d'entrer, local de ventilation et dépôt de munition inscrits). De cette chambre, à gauche, part la galerie d'accès au bloc actif, avec escalier montant à la gorge.

4. Ouvrage d'infanterie n° ? Casernement de Marta ouest.

Ouvrage casematé en caverne muni de 3 positions de tir sous casemate pour mitrailleuse, orientées au sud et au sud-ouest. L'entrée s'ouvre au sud, dans le flanc droit du bloc saillant de la première casemate, y forme une chicane et communique par une assez courte galerie d'accès, par l'angle à la chambre-abri (inscrits: dépôt d'eau et de munition, local ventilation). A l'autre bout de cette chambre-abri, part dans l'axe la galerie montant de 43 marches jusqu'aux deux autres casemates actives (sud-ouest) dans un bloc unique non saillant.

5. Casernement de Marta.

Vaste ensemble ruiné de bâtiments d'hébergement de troupes construits vers la fin du XIXe siècle en blocage de schiste, composé de trois longues ailes parallèles (axe est-ouest) discontinues en simple rez-de-chaussée, avec portes et fenêtres en travées régulières.

D'après les renseignements militaires français (rapport initial de 1895, plan assez approximatif)) la partie ouest de l'aile nord aurait été réservée aux services (cuisine, cantine, four) et aux officiers (mess, chambres), la partie est des trois ailes aux dortoirs des troupes, la partie ouest de l'aile médiane aux écuries et magasins à fourrage. A l'est de l'ensemble, autre longue aile détachée perpendiculaire (nord-sud), qui, toujours d'après les renseignements français, abritait les services logistiques. Dans l'axe de l'aire entre l'aile médiane et l'aile sud des trois bâtiments est-ouest, le bâtiment nord-sud est surélevé d'un étage (affecté au commandement du secteur ?), nommé "Pavillon de Sonnaz" par les renseignements français.

Au nord de l'ensemble, se trouve la forge, en partie enterrée dans le remblai (cl. 808), et à l'ouest, un réservoir d'eau casematé souterrain, associé à une source et à un abreuvoir (cl. 807).

Casernes de Marta : vue d'ensemble des corps de caserne depuis l'ouest.Casernes de Marta : vue d'ensemble des corps de caserne depuis l'ouest. Casernes de Marta : abreuvoir et réservoir.Casernes de Marta : abreuvoir et réservoir. Casernes de Marta : détail des cheminées de l'ancienne forge.Casernes de Marta : détail des cheminées de l'ancienne forge.

6. Bâtiment de troupe, dit "abri Sanson".

Bâtiment de troupes dit Abri de Sanson : vue en enfilade de la façade extérieure sur la route.Bâtiment de troupes dit Abri de Sanson : vue en enfilade de la façade extérieure sur la route.

Long bâtiment d'hébergement de troupe en simple rez de chaussée construit vers la fin du XIXe siècle en blocage de schiste, composé de deux longues ailes en prolongement l'une de l'autre, articulées en angle obtus. L'une d'elles (l'aile ouest) est alignée à la route allant de la baisse de Sanson à Marta, l'autre s'en éloigne. Chacune comporte une quinzaine de travées, avec chacune une fenêtre ou une porte centrée, et un pilastre intermédiaire en faible saillie soulignant le rythme régulier de la façade d'entrée. Le toit à faible pente était revêtu d'une toile bitumée, et les façades d'un crépi couvrant plâtre gros ou mortier. Au dessus de la porte principale de l'aile ouest, inscription moulée en relief dans l'enduit, comme le cadre qui l'entoure (fausses branches croisées), traduisible par: "1er Régiment Alpin, abri Sanson, aile est, restauration du bataillon Ceja..." Ensemble en ruines.

A proximité, deux petits bâtiments d'accompagnement, de service (lavoir, étable ???) à toit plat.

Bâtiment de troupes dit Abri de Sanson : ruine de la façade extérieure de l'aile est, avec inscription sur la porte.Bâtiment de troupes dit Abri de Sanson : ruine de la façade extérieure de l'aile est, avec inscription sur la porte. Bâtiment de troupes dit Abri de Sanson : deux petits magasins annexes.Bâtiment de troupes dit Abri de Sanson : deux petits magasins annexes.

7. Batterie de la Tête de Nava.

Emplacement de batterie semi-permanente à ciel ouvert sur un sommet aménagé en plate-forme: parapet de terre au relief peu marqué, en arc de cercle. D'après les renseignements français de 1934, "...segment de cercle dont la corde (le rayon) a une longueur de 30mètres, et qui est bordé sur sa partie circulaire d'un épaulement en pierres sèches"3.

Batterie de la Tête de Nava : plateforme et parapet en terre de la batterie pour le tir à barbette.Batterie de la Tête de Nava : plateforme et parapet en terre de la batterie pour le tir à barbette.

1D. Gariglio (D.), Minola (M.), p. 105-107.2Vincennes, S.H.A.T., Archives du Génie, Art. 14, renseignements militaires, Tende, Renseignements militaires, rapport du 15 février 1934, t. II p. 13.3Vincennes, S.H.A.T., Archives du Génie, Art. 14, renseignements militaires, Tende, Renseignements militaires, rapport du 15 février 1934, t. II p. 12.

Ce groupe d'ouvrages constitue à lui seul le sous-secteur V B du Vallo Alpino dit de la moyenne Roya. Dans ce secteur préexistait un important casernement du 19e siècle. Le plus important, l'ouvrage d'infanterie du balcon de Marta, a été commencé en 1934, mais construit principalement en 1939-1941 et succède à un emplacement de batterie semi-permanente à ciel ouvert.

Ce groupe d'ouvrages constitue à lui seul le sous-secteur V B du Vallo Alpino dit de la moyenne Roya ; il s'étend pour l'essentiel aux abords de la Cime de Marta, à l'est du 1er caposaldo. Il se composait d'un abri-caverne non-actif, de 9 centres de résistance dont l'ouvrage majeur est celui du balcon de Marta et le seul étudié, les autres se situant sur la commune de Saorge, hors du champ de la présente enquête. Sont étudiés également les ouvrages plus anciens du 19e siècle de casernement. L'ouvrage d'infanterie no 35-35 bis, le plus vaste du Vallo Alpino occidental, jumelé à une batterie S.P, est casematé en caverne complexe. Deux entrées principales parallèles, encaissées et défilées à flanc de pente entre deux murs en béton : celle de droite mène à la batterie SP 605e, celle de gauche au double ouvrage d'infanterie. Longue galerie principale de 560 m environ, pour un dénivelé de 115m ; chicane à gauche, desserte du local du groupe électrogène avec le réservoir d'essence et du dépôt de munitions. Ensuite, elle descend en pente douce et on trouve la chambre-abri avec ses fonctions logistiques (réservoirs d'eau, ventilation) . Puis distribution des casemates actives par des couloirs annexes coudés en chicane, parfois en escalier (4 casemates sous bloc béton d'un côté pour la no 35 bis, 2 pour la no 35) . Un des couloirs mène à un petit bloc à vocation d'observatoire ; les couloirs, escaliers, tunnels, etc. forment un réseau complexe. Les blocs des casemates sont généralement sans véritable saillie extérieure dans les escarpements rocheux du site. Les branches principales sont pourvues d'un chemin de fer Decauville avec aiguillages aux embranchements, pour l'approvisionnement des pièces d'artillerie. Trois autres ouvrages casematés en caverne, munis de deux ou trois positions de tir pour mitrailleuses forment la ligne de défense ; les configurations sont variées avec une casemate unique ou deux séparées, avec toujours le même principe du couloir en chicane et de la chambre-abri. Les deux casernements sont construits sur le même principe : longs bâtiments en rez-de-chaussée, construits en blocage de schiste, avec des travées régulières ; celui de Marta présente trois longues ailes parallèles discontinues, celui dit abri Sanson, une seule, articulée en angle obtus. Ils sont accompagnés de bâtiments annexes : forge et réservoir d'eau casematé pour le premier, lavoir et étable (?) pour le second. Dernier édifice, celui de la batterie semi-permanente à ciel ouvert de la Tête de Nava.

  • Murs
    • béton
    • métal
    • enduit
    • moellon
    • maçonnerie
  • Toits
    béton en couverture, pierre en couverture
  • Étages
    sous-sol
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • extrados de voûte
    • terrasse
    • toit bombé
    • toit à longs pans
  • Typologies
    ouvrage casematé en caverne
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • Fortification des places étrangères, Italie, Tende, 1895-1914. Service Historique de la Défense, Vincennes : Archives techniques du génie, série 1V, art 14.

    Rapport des renseignements [15 février 1934], t. II, p. 12-13

Bibliographie

  • GARIGLIO, Dario, MINOLA, Mauro. Le fortezze delle Alpi occidentali [Les forteresses des Alpes occidentales]. Cuneo : L'Arcière, 1995.

    T. 2 : dal Monginevro al mare, p. 105-107

Documents figurés

  • Fascicolo contenente il piano d'insieme, la planimetria, la pianta e le sezioni delle opere che costituiscono il campo trincerato del Colle di Tenda [Document contenant le plan d'ensemble, la planimétrie, le plan et les coupes des ouvrages qui constituent le camp retranché du Col de Tende] / Dessin, vers 1887. Archivi del Genio Militare, Turin : fonds de la Sezione Staccata di Cuneo (référencé S.S.C.). Original disparu.

Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Corvisier Christian
Corvisier Christian

historien de l'architecture et de la fortification

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