Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.
- recensement du patrimoine balnéaire
-
Roucaute GérardRoucaute Gérard
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Antibes faubourg
-
Commune
Antibes
-
Lieu-dit
Cap d'Antibes
-
Adresse
36 boulevard Maréchal-Juin
-
Cadastre
1979
CM
68
-
Dénominationsmaison
-
AppellationsVilla Les Rives Blanches
-
Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
Maison construite en 1941 par l'architecte niçois Marcel Guilgot pour Henri Varna, directeur de théatre du Casino de Paris. En 1970, la Société anonyme Momaris (Paris) fait ajouter la colonnade dans le jardin par le même architecte. En 1976, le nouveau propriétaire N. Marcellin (Paris) fait réaménager la maison par l'entrepreneur de maçonnerie Castruccio (Juan-les-Pins) d'après un nouveau projet de M. Guilgot.
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
-
Dates
- 1941, daté par source
- 1970, daté par source
- 1976, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Guilgot Marcel-Victorarchitecte attribution par sourceGuilgot Marcel-Victor
Architecte. Il s'installe à Nice en 1924 où il collabore avec les architectes Charles et Marcel Dalmas jusqu'en 1938, puis il exerce seul. Actif dans les Alpes Maritimes de 1929 à 1978.
-
Auteur :
La villa a un plan composite constitué d'un corps principal avec un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré et deux ailes arrondies avec un sous-sol et un rez-de-chaussée surélevé. Le corps principal est couvert par un toit à longs pans, en tuile plate mécanique, avec des avant-toits couverts de tuile creuse pour simuler une génoise ; les ailes, par des terrasses. Les murs sont en maçonnerie enduite. Les pièces du rez-de-chaussée exposées à l'ouest et au sud sont éclairées par portes-fenêtres qui ouvrent sur un portique en retour ; celles de l'étage, sur une terrasse filante bordée d'un garde-corps formé de croisillons en métal (façade ouest). L'entrée principale était située dans l'angle rentrant de la façade ouest. Le sous-sol abritait deux caves, un débarras une chaufferie et une soute à charbon. Il était relié au rez-de-chaussée surélevé par un escalier droit. La distribution du rez-de-chaussée et de l'étage était organisée à partir d'un volume de distribution circulaire aménagé en vestibule avec un escalier tournant qui desservait l'étage. Le rez-de-chaussée abritait un vestibule circulaire encadré par un séjour et une salle à manger, une cuisine avec office, deux w.-c., un cabinet de toilette et trois chambres avec lavabo dont deux avec une entrée indépendante (côté est). L'étage abrite quatre chambres dont deux avec terrasses, desservies par un couloir semi-circulaire, deux salles de bains, deux w.-c. et une lingerie. Lors de l'agrandissement le rez-de-chaussée a été entièrement réaménagé. Une aile aménagée en chambre a été ajoutée au sud-est, l'ancien séjour a été remplacé par un vestibule avec un escalier droit pour accéder à l'étage, un séjour a été créé à l'emplacement de l'ancien vestibule et du portique (côté ouest) et une cuisine à l'emplacement des anciens w.-c. et de l'escalier donnant accès au sous-sol. La nouvelle distribution de l'étage n'est pas connue. Dans son état d'origine le jardin se développait à l'ouest et au sud de la villa. La partie ouest, en pente, était aménagée avec deux parterres clos par des murets disposés de part et d'autre d'un escalier droit interrompu en son centre par un palier rectangulaire orné de trois étoiles de David isolées dans des cercles. La partie sud comporte une petite orangeraie de plan rectangulaire et un miroir d'eau avec une extrémité semi-circulaire. Le portail couronné d'un fronton échancré ouvre sur un dégagement situé dans l'axe d' une niche en cul de four d'où part un escalier isolé, droit. Du côté opposé est construit un garage bordé d'un escalier isolé, droit. Lors du réaménagement du jardin, un bassin en forme de trèfle pourrait avoir été construit à l'emplacement du miroir d'eau et une colonnade en retour a été construite à l'avant des murs de clôture situés au sud et à l'est.
-
Murs
- maçonnerie enduit
-
Toitstuile plate mécanique, ciment en couverture
-
Étagessous-sol, 1 étage carré
-
Élévations extérieuresélévation à travées
-
Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans croupe
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
- escalier isolé : escalier droit en maçonnerie
-
Typologiescaractère éclectique
-
État de conservationrestauré
-
Techniques
- sculpture
-
Représentations
- ordre ionique
- enfant
- cygne
- sirène
- balustre
-
Précision représentations
Les colonnes du portique et de la colonnade ont des chapiteaux ioniques. Le jet d'eau du bassin tréflé est orné d'une statue composée de trois enfant jouant avec un cygne. La façade ouest est ornée d'un bas-relief représentant une sirène. Le mur de clôture côté rue est surmonté d'une balustrade.
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents figurés
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes]. Dossier de permis de construire. Plan du sous-sol, du rez-de-chaussée, du premier étage.] / Dessins signé Marcel Guilgot, décembre 1941. Archives communales, Antibes : permis de construire 1941 2979.
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes]. Elévation de la colonnade.] / Dessins signé Marcel Guilgot, février 1970. Archives communales, Antibes : permis de construire 87 J 6.
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes]. Plan de réaménagement du rez-de-chaussée.] / Dessins signé Marcel Guilgot, sd (1976 ?]. Archives communales, Antibes : permis de construire 87 J 6.
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes. Vue d'ensemble prise de l'ouest depuis le boulevard] / Photographie anonyme, sd [après 1970]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice, fonds Guilgot : 0087 J 0045.
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes. Vue d'ensemble de la maison et des portiques, prise de l'ouest] / Photographie anonyme, sd [après 1970]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice, fonds Guilgot : 0087 J 0045.
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes. La maison. Vue de volume prise du sud-ouest.] / Photographie anonyme, sd [après 1970]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice, fonds Guilgot : 0087 J 0045.
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes. Vue partielle de la façade sud.] / Photographie anonyme, sd [après 1970]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice, fonds Guilgot : 0087 J 0045.
-
[Villa Rives Blanches au Cap d'Antibes. Le jardin. Bassin avec groupe sculpté devant la façade sud de la maison] / Photographie anonyme, sd [après 1970]. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice, fonds Guilgot : 0087 J 0045.
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.
Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.
Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.