Dossier d’œuvre architecture IA06001111 | Réalisé par
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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  • recensement du patrimoine balnéaire
maison dite villa Belle Aube
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Antibes faubourg
  • Commune Antibes
  • Lieu-dit Cap d'Antibes
  • Adresse 44 boulevard Gardiole-Bacon
  • Cadastre 1979 BY 191, 192
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Villa Belle Aube
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, piscine

Maison construite en 1937 par l'architecte antibois Etienne Bérenguier pour Mlle Trop-Meesters. En 1956, l'architecte antibois Georges Cretelle ajoute une salle de jeu et un solarium pour enfants pour un montant de 400000 F à la demande de Mme Meunier, gérante de la SCI Belle Aube. Une piscine a été ajoutée dans la seconde moitié du 20e siècle et la maison a été entièrement rénovée en 1995.

Maison de plan rectangulaire tripartite avec axe de symétrie traversant le hall, l'escalier et la pièce de séjour. Elle est établie sur la pente de la colline, ce qui a imposé à l'architecte une distribution complexe des étages dans deux corps successifs. L'entrée du rez-de-chaussée surélevé se fait par un porche ouvrant sur un hall qui distribue plusieurs pièces : dans l'axe se tient l'escalier monumental d'une seule travée qui descend à la pièce de séjour ; son palier dessert de part et d'autre une chambre avec salle de bain ; au nord du hall un escalier de service dessert l'étage de soubassement qui abrite la cuisine et l'office, une chambre de bonne, une salle de bain pour deux chambres, la chaufferie et une cave. Actuellement la cuisine agrandie communique directement par quelques marches avec le séjour au-dessus duquel un étage a remplacé la terrasse de couverture. Les élévations sont enduites et blanchies, couronnées de corniches ou de génoise et de parapets masquant les terrasses. La façade antérieure ouest comporte une ordonnance sans travées, centrée sur le porche à deux paires de colonnes à chapiteaux cannelés, précédé d'un perron en marbre blanc. La porte d'entrée est à deux vantaux vitrés en fer forgé à motifs géométriques identiques à d'autres portes et grilles de la maison. Du côté du jardin, l'étagement des volumes a imposé des hauteurs et des couronnements différents au portique couvert en terrasses d'agrément qui ceinture le séjour : dans l'axe, colonnes avec chapiteaux cannelés, entablement et corniche en béton couverte d'un chaperon de tuiles creuses ; sur les retours, colonnes sans chapiteau et couvrement intégrant des parapets ajourés par des panneaux de tuiles. Des garde-corps en ferronnerie s'intercalent entre les colonnes de chaque galerie. L'intérieur conserve l'essentiel de son décor d'origine d'ailleurs limité à des éléments particuliers, l'ensemble étant peint en blanc, avec des sols en mosaïque dans les circulations et du parquet dans le séjour. L'escalier monumental bordé de murets en escalier 1/4 est entièrement revêtu de marbre veiné vert. Il n'est pas sans rappeler la grande descente axiale des paquebots de l'époque. Dans le séjour, la cheminée maçonnée se réduit à son manteau recouvert d'une tablette de marbre. Deux petites fenêtres symétriques barrées de grilles l'accompagnent. Les portes, nues, conservent leur poignée en verre sur platine semi-circulaire chromée.

La maison occupe la partie ouest antérieure de la parcelle de quelque 2100 m2, en pente vers l'est. Un espace étroit précède la façade antérieure, protégé d'une palissade de cyprès. Deux cyprès encadrent le portail axial. A l'est, l'axe se poursuit par un escalier de même largeur que l'escalier intérieur et conduit à la piscine. Pins parasols, oliviers, phoenix canariensis, camaerops humilis, neriums constituent l'essentiel de la végétation. La partie en contrebas à l'est n'est pas entretenue.

  • Murs
    • maçonnerie enduit
    • béton armé
  • Toits
    ciment en couverture
  • Plans
    jardin irrégulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée sans travées, jardin en terrasses
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    caractère moderne
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable

Documents figurés

  • [Villa Belle Aube à Antibes. Plan de l'étage de soubassement.] / Dessin d'Etienne Bérenguier, 1937. Archives communales, Antibes : permis de construire 75 W 57. 1937-2469.

  •  [Villa Belle Aube à Antibes. Plan du rez-de-chaussée surélevé.] / Dessin d'Etienne Bérenguier, 1937. Archives communales, Antibes : permis de construire 75 W 57. 1937-2469.

  •  [Villa Belle Aube à Antibes. Façade Est sur le jardin.] / Dessin d'Etienne Bérenguier, 1937. Archives communales, Antibes : permis de construire 75 W 57. 1937-2469.

  •  [Villa Belle Aube à Antibes. Projet de surélévation sur la terrasse de couverture de l'aile Est.] / Dessin de Georges Cretelle, 1956. Archives communales, Antibes : permis de construire 80 W 58. 19356-6023.

Date d'enquête 2000 ; Date(s) de rédaction 2002
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
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Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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