Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Villefranche-sur-Mer - Villefranche-sur-Mer
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Commune
Saint-Jean-Cap-Ferrat
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Lieu-dit
la Plaine
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Adresse
8 allée des Brises
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Cadastre
1986
AD
104
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature, villa balnéaire
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Appellationsmaison de villégiature Villa Rosemary, puis Villa La Palladienne
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesgarage, jardin d'agrément
La Villa Rosemary est construite dans le premier quart du 20e siècle (vers 1910 ?) pour Arthur Cohen, banquier londonien, par l'architecte Aaron Messiah (Nice). Le jardin est réalisé à la même époque par l'architecte paysagiste anglais Harold Peto. En 1928, la villa appartient à Sir John Ward (Angleterre). En 1958, la villa renommée Villa La Palladienne est vendue à la société S.A.U.B.I. (Nice) gérée par Victor Mathias. Ce dernier fait appel à l'architecte Louis Bensa (Nice) qui lui ajoute un étage et la divise en sept appartements. Un garage couvert par une pergola en bois est aménagé au nord-est. En 1960, l'architecte L. Millon de Peillon (Nice) réalise un projet de lotissement comprenant 7 lots. Ce projet n'est pas réalisé. Une partie du bosquet du jardin a été préservée. Le jardin régulier conserve sa structure mais les plantations ont disparues. La loggia a été remplacée par une maison.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1958, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Messiah Aaronarchitecte attribution par sourceMessiah Aaron
Architecte niçois, il s'établit dans sa ville natale à partir de 1884. Proche de l’aristocratie hivernante, il bâtit plusieurs villas en exploitant un large répertoire stylistique : Renaissance italienne, Néo-classicisme... Il travaille activement pour la communauté anglaise en participant à la construction de plusieurs églises anglicanes sur la côte. A partir de 1910, son fils Gaston devient son collaborateur. Dans les années 1920,ils adoptent un style plus épuré en ligne avec l'Art déco (intérieur du Casino municipal de Nice, aujourd'hui détruit).
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Auteur :
Peto Haroldarchitecte paysagiste attribution par sourcePeto Harold
Architecte-paysagiste anglais. Auteur de jardins de villas à Cannes ainsi que d'une partie du jardin de la villa Les Cèdres à Saint-Jean-Cap-Ferrat, au début du 20e siècle.
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Auteur :
Bensa Louisarchitecte attribution par sourceBensa Louis
Architecte actif à Nice, ayant débuté sa carrière en 1930.
- Personnalité : commanditaire attribution par source
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Auteur :
Milon de Peillon Louisarchitecte attribution par sourceMilon de Peillon Louis
Architecte né à la Turbie (06), architecte à Nice dans les années 1930-1950.
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Auteur :
La villa se compose d'un corps de logis en U et d'une aile de communs en rez-de-chaussée située du côté ouest. La partie centrale du corps de logis a un étage carré. Elle est couverte par un toit à longs pans. Les ailes, dissymétriques, sont couvertes par des toits à longs pans à croupes et par des terrasses. Leur rez-de-chaussée ouvre du côté sud sur des portiques couverts en terrasse. L'axe de la façade sud du corps central est souligné par une loggia située au second étage. Le rez-de-chaussée est parementé de bossages continus en table, les étages sont couverts d'un treillage peint. L'entrée au nord, surmontée d'un fronton, ouvre sur un vestibule central, demi-hors-oeuvre qui dessert les pièces de réception et les communs isolés par un couloir. La partie centrale du logis abrite un séjour et une salle à manger en enfilade ; les ailes, une bibliothèque (côté ouest) et un fumoir (côté est). Un escalier situé dans chaque aile donne accès au premier étage. L'aile est abrite l'escalier principal, droit ; l'aile ouest, un escalier de service tournant. La distribution des étages n'est pas connue. En 1958 deux appartements sont créés au rez-de-chaussée et au second étage, trois au premier. Les anciens portiques sont aménagés en pièces de séjour.
Le jardin est aménagé sur une parcelle d'environ deux hectares située à flanc de falaise, dominant la mer du côté est. Il comprend une partie plantée de bosquets de pins et d'oliviers, un potager en bordure du mur de clôture situé à l'ouest, prés de la maison de gardien et un jardin régulier en creux dit jardin italien, situé dans l'axe de la façade sud de la villa. Ce dernier, en terrasses de plans carrés, constitué de trois parterres en pièces découpées et symétriques, se développe dans le prolongement de la terrasse en terre-plein dite Cour de marbre située au-devant de la façade sud, en créant un axe perspectif depuis le bassin central de la cour inspiré de la maison de Faune à Pompéi, jusqu'à une loggia située à l'extrémité sud. Le parterre central, constitué de massifs de fleurs, est axé à l'est sur une terrasse agrémentée d'un banc encadré par deux cyprès et à l'ouest, sur un hémicycle en surplomb bordé d'une palissade de verdure, encadré par deux pergolas en retour. Un passage au centre de l'hémicycle donne accès au tennis dissimulé derrière une haie. Le jardin régulier est délimité à l'ouest et au sud, par une allée rectiligne, haute. Le portique dit squiffa ouvrait par cinq baies en plein cintre sur la mer et le jardin. Il était voûté d'arêtes et couvert d'un toit à deux pans à croupes.
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Murs
- enduit
- maçonnerie
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Toitsciment en couverture, tuile creuse
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Étages2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant en maçonnerie
- escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
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Jardinsbosquet, groupe d'arbres, parterre de pièces coupées, pièce de gazon, massif de fleurs
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Typologiesplan-masse régulier ; volumétrie régulière ; élévation avec axe ; caractère éclectique
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État de conservationremanié
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Techniques
- peinture
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Représentations
- ornement géométrique
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Précision représentations
Les façades sont ornées d'un treillage peint au niveau des étages.
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bibliographie
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Villa Rosemary [Saint-Jean-Cap-Ferrat]. Dans : "Country life", 30 mars 1912.
p. 468-474. -
Villa Rosemary [Saint-Jean-Cap-Ferrat]. Dans : "Country life", 14 janvier 1928.
p. 48-54. -
MAUMENE, Albert. Les jardins de la villa Rosemary. Dans : "Vie à la campagne", n° 213, Vol. XVIII, mars 1921.
Documents figurés
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[Vue d'ensemble de la façade sud] / Photographie de Marius Gravot, 1927. Dans : "Jardins de la Côte-d'Azur" / GODARD, Octave. Paris : Editions Ch. Massin et Cie, 1927.
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Projet de transformation de la villa Rosemary à Saint-Jean-Cap-Ferrat en appartements. Plans, coupes, élévations. / Dessins, signés Louis Bensa, 1957-1958. Archives communales, Saint-Jean-Cap-Ferrat, permis de construire.
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[Projet de lotissement du jardin de la villa Rosemary à Saint-Jean-Cap-Ferrat.] Plan du découpage des lots. / Dessin, plan dressé ar H. Gaubert géomètre expert, L. Millon de Peillon, architecte, 1960. Archives communales, Saint-Jean-Cap-Ferrat, permis de construire.
Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.
Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.