Dossier d’œuvre architecture IA06000954 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
maison dite Villa Rosemary, puis Villa La Palladienne
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Villefranche-sur-Mer - Villefranche-sur-Mer
  • Commune Saint-Jean-Cap-Ferrat
  • Lieu-dit la Plaine
  • Adresse 8 allée des Brises
  • Cadastre 1986 AD 104
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    maison de villégiature Villa Rosemary, puis Villa La Palladienne
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    garage, jardin d'agrément

La Villa Rosemary est construite dans le premier quart du 20e siècle (vers 1910 ?) pour Arthur Cohen, banquier londonien, par l'architecte Aaron Messiah (Nice). Le jardin est réalisé à la même époque par l'architecte paysagiste anglais Harold Peto. En 1928, la villa appartient à Sir John Ward (Angleterre). En 1958, la villa renommée Villa La Palladienne est vendue à la société S.A.U.B.I. (Nice) gérée par Victor Mathias. Ce dernier fait appel à l'architecte Louis Bensa (Nice) qui lui ajoute un étage et la divise en sept appartements. Un garage couvert par une pergola en bois est aménagé au nord-est. En 1960, l'architecte L. Millon de Peillon (Nice) réalise un projet de lotissement comprenant 7 lots. Ce projet n'est pas réalisé. Une partie du bosquet du jardin a été préservée. Le jardin régulier conserve sa structure mais les plantations ont disparues. La loggia a été remplacée par une maison.

La villa se compose d'un corps de logis en U et d'une aile de communs en rez-de-chaussée située du côté ouest. La partie centrale du corps de logis a un étage carré. Elle est couverte par un toit à longs pans. Les ailes, dissymétriques, sont couvertes par des toits à longs pans à croupes et par des terrasses. Leur rez-de-chaussée ouvre du côté sud sur des portiques couverts en terrasse. L'axe de la façade sud du corps central est souligné par une loggia située au second étage. Le rez-de-chaussée est parementé de bossages continus en table, les étages sont couverts d'un treillage peint. L'entrée au nord, surmontée d'un fronton, ouvre sur un vestibule central, demi-hors-oeuvre qui dessert les pièces de réception et les communs isolés par un couloir. La partie centrale du logis abrite un séjour et une salle à manger en enfilade ; les ailes, une bibliothèque (côté ouest) et un fumoir (côté est). Un escalier situé dans chaque aile donne accès au premier étage. L'aile est abrite l'escalier principal, droit ; l'aile ouest, un escalier de service tournant. La distribution des étages n'est pas connue. En 1958 deux appartements sont créés au rez-de-chaussée et au second étage, trois au premier. Les anciens portiques sont aménagés en pièces de séjour.

Le jardin est aménagé sur une parcelle d'environ deux hectares située à flanc de falaise, dominant la mer du côté est. Il comprend une partie plantée de bosquets de pins et d'oliviers, un potager en bordure du mur de clôture situé à l'ouest, prés de la maison de gardien et un jardin régulier en creux dit jardin italien, situé dans l'axe de la façade sud de la villa. Ce dernier, en terrasses de plans carrés, constitué de trois parterres en pièces découpées et symétriques, se développe dans le prolongement de la terrasse en terre-plein dite Cour de marbre située au-devant de la façade sud, en créant un axe perspectif depuis le bassin central de la cour inspiré de la maison de Faune à Pompéi, jusqu'à une loggia située à l'extrémité sud. Le parterre central, constitué de massifs de fleurs, est axé à l'est sur une terrasse agrémentée d'un banc encadré par deux cyprès et à l'ouest, sur un hémicycle en surplomb bordé d'une palissade de verdure, encadré par deux pergolas en retour. Un passage au centre de l'hémicycle donne accès au tennis dissimulé derrière une haie. Le jardin régulier est délimité à l'ouest et au sud, par une allée rectiligne, haute. Le portique dit squiffa ouvrait par cinq baies en plein cintre sur la mer et le jardin. Il était voûté d'arêtes et couvert d'un toit à deux pans à croupes.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ciment en couverture, tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Jardins
    bosquet, groupe d'arbres, parterre de pièces coupées, pièce de gazon, massif de fleurs
  • Typologies
    plan-masse régulier ; volumétrie régulière ; élévation avec axe ; caractère éclectique
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les façades sont ornées d'un treillage peint au niveau des étages.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Villa Rosemary [Saint-Jean-Cap-Ferrat]. Dans : "Country life", 30 mars 1912.

    p. 468-474.
  • Villa Rosemary [Saint-Jean-Cap-Ferrat]. Dans : "Country life", 14 janvier 1928.

    p. 48-54.
  • MAUMENE, Albert. Les jardins de la villa Rosemary. Dans : "Vie à la campagne", n° 213, Vol. XVIII, mars 1921.

Documents figurés

  • [Vue d'ensemble de la façade sud] / Photographie de Marius Gravot, 1927. Dans : "Jardins de la Côte-d'Azur" / GODARD, Octave. Paris : Editions Ch. Massin et Cie, 1927.

  • Projet de transformation de la villa Rosemary à Saint-Jean-Cap-Ferrat en appartements. Plans, coupes, élévations. / Dessins, signés Louis Bensa, 1957-1958. Archives communales, Saint-Jean-Cap-Ferrat, permis de construire.

  • [Projet de lotissement du jardin de la villa Rosemary à Saint-Jean-Cap-Ferrat.] Plan du découpage des lots. / Dessin, plan dressé ar H. Gaubert géomètre expert, L. Millon de Peillon, architecte, 1960. Archives communales, Saint-Jean-Cap-Ferrat, permis de construire.

Date d'enquête 1999 ; Date(s) de rédaction 2000
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
Dossiers de synthèse