Cette maison est adossée à l'enceinte fortifiée médiévale de la fin du 14e siècle qui borde le côté oriental du bourg (voir dossier IA05001550). Sa maçonnerie semble conservée sur la hauteur du premier niveau de l'élévation est.
L'origine de la construction remonte à l’Epoque moderne (16e siècle ou 17e siècle) et la lecture des élévations montre quelques traces d'anciens percements datant de cette époque : parties de baies murées, départ d'arc de décharge condamné, etc. D'après les cadastres de 1570 et 1699, l'actuelle Petite Rue s'appelait « rue Coynelle ». Toutefois, l'aspect des façades actuelles ne semble pas antérieur au deuxième quart du 19e siècle. Ceci est notamment vrai pour la porte et la fenêtre du logis situées au premier niveau de l'élévation ouest, dont les encadrements sont très similaires à ceux d'une maison située de l'autre côté du bourg (voir dossier IA05001546) où ils portent la date 1849.
Sur le plan cadastral de 1839, la parcelle possède un plan identique à l'actuel. Elle est mentionnée comme une « maison » de 50 m² d'emprise au sol, possédant 3 ouvertures et imposée dans la 5ème catégorie fiscale (sur 8). Elle appartient alors au maréchal-ferrant Louis Givaudan, fils d'Antoine, qui possède également une autre maison au bourg (parcelle 1839 F1 219). En 1846, cette maison passe à Jean-Pierre Pitavi, puis, dans les années 1880-1890, à sa femme, née Roux. En 1907, elle devient la propriété de son fils, Pierre Pitavi, demeurant au Villard.
Le balcon installé au troisième niveau de l'élévation orientale a été ajouté au tout début du 20e siècle. Sur ce même niveau, une baie a été agrandie au cours du troisième quart du 20e siècle.