L'origine de cette maison pourrait remonter au 16e siècle, époque à laquelle se met en place l'urbanisme de la place de la fontaine. Toutefois la construction du bâtiment actuel n'est pas antérieure au milieu du 19e siècle. Les enduits des élévations remontent à la première moitié du 20e siècle.
Dans le terrier de 1755, elle est désignée comme une « maison » appartenant à JEAN François. Celui-ci possède également le jardin mitoyen (parcelle 1071), ainsi qu'une dépendance agricole disjointe à l'entrée nord-est du bourg de Ribiers (parcelle 852) et un pré en rive droite du Riou de Clarescombes (parcelle 820).
Sur les documents cadastraux de 1823, la maison a été réunie dans une plus grande parcelle qui englobe également la maison mitoyenne à l'est. Cette grande parcelle est mentionnée comme une « maison » (superficie au sol de 150 m²) appartenant à DURAND André, dit Grevelier. Celui-ci possède également le jardin mitoyen (parcelle E2 743), ainsi qu'une autre maison rue du Château (E2 430).
Le sobriquet du propriétaire renvoie peut-être au métier de gravelier, préparateur de cendres gravelées à partir de lie de vinaigre et destinées à préparer les tissus avant teinture.
La matrice cadastrale nous apprend que cette grande maison est acquise en 1830 par le menuisier PELLEGRIN Joseph, puis en 1836 par DUCROS Louis dit Billardieu. E, 1847, la maison dans son emprise actuelle appartient à MAUREL Joseph gendre ESTELLON. En 1861, elle passe à MOREL Pierre Joseph, instituteur à Etoile puis à Ribiers. Cette parcelle est alors nommée « le bourgue du château ».
Des cartes postales anciennes montrent que dans les années 1905-1910 le rez-de-chaussée était occupé par le « Café Pellegrin », devenu « Café du Nord » dans les années 1950, puis « Bar du Nord » aujourd'hui.