Dossier d’œuvre architecture IA05001479 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison, puis café dit « Café Pellegrin », puis café dit « Café du Nord » ou « Bar du Nord »
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse place de la Fontaine
  • Cadastre 1755 plan 7 1070  ; 1823 E2 742  ; 1998 E2 518  ; 2018 000E 518
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison, café
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, cellier, boutique, pigeonnier, jardin

L'origine de cette maison pourrait remonter au 16e siècle, époque à laquelle se met en place l'urbanisme de la place de la fontaine. Toutefois la construction du bâtiment actuel n'est pas antérieure au milieu du 19e siècle. Les enduits des élévations remontent à la première moitié du 20e siècle.

Dans le terrier de 1755, elle est désignée comme une « maison » appartenant à JEAN François. Celui-ci possède également le jardin mitoyen (parcelle 1071), ainsi qu'une dépendance agricole disjointe à l'entrée nord-est du bourg de Ribiers (parcelle 852) et un pré en rive droite du Riou de Clarescombes (parcelle 820).

Sur les documents cadastraux de 1823, la maison a été réunie dans une plus grande parcelle qui englobe également la maison mitoyenne à l'est. Cette grande parcelle est mentionnée comme une « maison » (superficie au sol de 150 m²) appartenant à DURAND André, dit Grevelier. Celui-ci possède également le jardin mitoyen (parcelle E2 743), ainsi qu'une autre maison rue du Château (E2 430).

Le sobriquet du propriétaire renvoie peut-être au métier de gravelier, préparateur de cendres gravelées à partir de lie de vinaigre et destinées à préparer les tissus avant teinture.

La matrice cadastrale nous apprend que cette grande maison est acquise en 1830 par le menuisier PELLEGRIN Joseph, puis en 1836 par DUCROS Louis dit Billardieu. E, 1847, la maison dans son emprise actuelle appartient à MAUREL Joseph gendre ESTELLON. En 1861, elle passe à MOREL Pierre Joseph, instituteur à Etoile puis à Ribiers. Cette parcelle est alors nommée « le bourgue du château ».

Des cartes postales anciennes montrent que dans les années 1905-1910 le rez-de-chaussée était occupé par le « Café Pellegrin », devenu « Café du Nord » dans les années 1950, puis « Bar du Nord » aujourd'hui.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : milieu 19e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle

Cette maison, située place de la Fontaine, est mitoyenne sur deux côtés. Elle comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages carrés.

Le sous-sol est occupé par une resserre ou un cellier, accessible par un escalier intérieur depuis le rez-de-chaussée. Celui-ci est réservé à deux boutiques : un café à l'ouest et une pizzeria à l'est. Les deux étages, accessibles par un escalier intérieur, sont occupés par des chambres, sauf une pièce au sud-est qui accueille un pigeonnier.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets. Les élévations portent un enduit à la tyrolienne, avec un décor peint de faux encadrements et fausse chaîne d'angle harpée.

Au premier niveau de l'élévation nord, la porte possède un encadrement en pierre de taille calcaire, avec un linteau à plate-bande lisse surmontée d'une corniche galbée en entablement. La menuiserie à panneaux moulurés est surmontée d'un tympan vitré. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier. Les fenêtres sont équipées de contrevents à cadre, certains munis d'un petit jour, et elles disposent de garde-corps en fonte. Au dernier niveau de l'élévation sud, la baie du pigeonnier est encadrée par un rang de carreaux de terre cuite glaçurés.

Côté nord, l'avant-toit est constitué de trois rangs de génoise peints en blanc ; il ne dispose que de deux rangs côté sud. Le toit à longs pans est couvert en plaques de fibro-ciment.

Le jardin mitoyen au sud est fermé par de hauts murs maçonnés.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    A3b : maison avec parties agricoles ou commerciales en partie basse et parties agricoles en partie haute
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

  • Ribiers (Htes-Alpes). Place Lepeintre. / Carte postale, Roubaud éditeur, années 1910. Collection D. Vanucci.

  • [Ribiers. La place Lepeintre et le café du nord.] / Carte postale, années 1950. Collection D. Vanucci.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général