Dossier d’œuvre architecture IA05001466 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse rue du Château , 2e maison
  • Cadastre 1755 plan 7 956  ; 1823 E2 432  ; 1998 E2 654  ; 2018 000E 654
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, cellier, séchoir

L'origine de ce bâtiment pourrait remonter au début de l'époque Moderne et il est probable qu'il s'appuie à l'est sur le rempart médiéval. Toutefois, son aspect actuel ne paraît pas antérieur au 19e siècle. Le traitement de la façade date de la première moitié du 20e siècle.

Le terrier de 1755 le désigne comme une « maison » appartenant à RIVAS Joseph, cordonnier, qui possède aussi une « boutique » mitoyenne (parcelle 957).

Sur le cadastre de 1823, cette construction est mentionnée comme « maison » appartenant à FERRALIN André et la parcelle mesure alors 27 m². Ce propriétaire possède aussi une partie de la maison mitoyenne (parcelle E2 433), ainsi qu'une autre maison (E2 449) et un jardin (E2 466) au sud du bourg.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle

Cette maison est située rue du Château et elle appartient à un îlot de bâtiments. Mitoyenne sur trois côtés, elle comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble.

Le sous-sol est occupé par un cellier, faisant aussi office de resserre alimentaire, couvert par une haute voûte en berceau plein-cintre et aéré par un jour ménagé au sommet du mur nord. L'accès se fait depuis le rez-de-chaussée par un escalier en vis raide, dont les marches sont maçonnées, installé à l'angle sud-ouest. Le mur sud est enduit et une longue potence en bois est scellée dans la maçonnerie. Dans le mur est, un placard est aménagé dans l'embrasure d'une porte murée, communiquant anciennement avec la parcelle mitoyenne.

Le rez-de-chaussée est accessible depuis l'extérieur par une porte piétonne desservie par un petit escalier adossé perpendiculairement à la façade. Réservé au logis, il est éclairé par une grande fenêtre. Il est occupé par une grande pièce et par une petite alcôve séparée par un cloisonnement en gypse ouvragé simplement. Une cheminée est à demi-engagée dans le mur est, avec un manteau en gypse mouluré. Elle est flanquée de deux placards-niche. Une pile d'évier occupe l'angle nord-est et un autre-placard niche est aménagé dans l'angle nord-ouest. Le sol est en carreaux de ciment, les murs et le plafonds sont enduits. Dans le mur ouest, une porte donne accès à deux marches descendant dans une chambre en longueur qui se trouve située sur la parcelle mitoyenne – le sol est fait d'un autre modèle de carreaux en ciment.

L'escalier menant à l'étage est installé dans l'angle sud-ouest, au-dessus de celui menant au sous-sol. Ses quatre premières marches sont en menuiserie et, après avoir passé une porte qui ferme sa cage, il se prolonge en tournant, menant au deuxième étage. Celui-ci est occupé par une chambre, éclairée par une fenêtre dans le mur nord.

L'étage de comble est réservé au séchoir qui est aéré par un jour percé côté nord.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de galets et moellons calcaires. L'élévation porte un enduit à la tyrolienne, avec un décor lissé et peint de faux encadrements et bandeau de sous génoise, ainsi qu'un décor de faux appareil gravé en soubassement.

Les encadrements des ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois. Au premier niveau, la porte et la fenêtre sont équipées de contrevents à persiennes hautes. Au deuxième niveau, la fenêtre possède des contrevents à cadre.

L'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise, peinte en blanc. Le toit à un pan est couvert en tuile plate mécanique.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général