Dossier d’œuvre architecture IA05001446 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse rue de la Draille , rue de la Forge
  • Cadastre 1823 E2 672, 674  ; 1998 E2 1810  ; 2018 000E 1810
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, resserre, remise agricole, fenil, séchoir, pigeonnier

L'origine de cette ferme ne paraît pas antérieure au 18e siècle.

Dans le terrier de 1755 (plan 7), le bâtiment du logis est désigné comme maison (parcelle 1178) appartenant à GIRAUD Antoine et sa femme TELLENE Claire qui possèdent aussi un jardin (parcelle 1174) où se trouve l'actuelle dépendance agricole.

Sur le cadastre de 1823, la configuration reste la même. L'actuel bâtiment du logis fait partie d'une grande « maison » de 103 m² d'emprise au sol (parcelle E2 672), accompagnée de son jardin de 150 m² (parcelle E2 674) appartenant à IMBERT Jean. L'ensemble est complété par une petite écurie de 20 m² adossée perpendiculairement à la façade sud (parcelle E2 673).

La dépendance agricole a été déclarée comme « construction neuve » en 1889 sur la matrice cadastrale des propriétés bâties, qui la mentionne comme « hangar ». La ferme est alors possédée au 7/8 par BUIS Joachim et pour 1/8 par son fils Paul qui en a l'entière propriété à partir de 1907. Il semble que la partie inférieure de son élévation nord corresponde à une construction plus ancienne (mur de jardin ?). Mais, au vu des chaînages d'angle des bâtiments mitoyens, toute la partie supérieure est une surélévation entre deux constructions déjà existantes, venant combler un vide dans un îlot agricole en fin de densification. Sur le bâtiment du logis, l'enduit de la façade date vraisemblablement du milieu du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : milieu 20e siècle
  • Dates
    • 1889, daté par source

Cette ferme villageoise est située entre la rue de la Forge et la rue de la Draille menant aux anciennes aires à battre communales, dans un îlot de bâtiments. Elle est constituée d'un bâtiment de logis – anciennement une petite maison de bourg, donnant dans la dense rue de la Forge – et d'une dépendance agricole ajoutée côté nord, ouvrant vers l'extérieur du bourg.

La maison d'habitation est constituée à l'origine d'un simple bloc en hauteur, mais son étage déborde côté est sur la maison voisine – à laquelle elle était rattachée dans le cadastre de 1839. De fait, l'enduit de la façade intègre la porte d'entrée de cette maison mitoyenne – dont le linteau est gravé de la date 1686 accompagnée des initiales IAP (?).

Cette maison comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée et un étage carré, ces derniers destinés au logis et communiquant par un escalier intérieur. Le sous-sol est occupé par une resserre, probablement voûtée, également desservie depuis le rez-de-chaussée par un escalier intérieur.

La dépendance agricole compte un rez-de-chaussée et un étage carré. Le rez-de-chaussée est occupé par une remise-étable, accessible par une large porte charretière et par une porte piétonne. L'étage est réservé au fenil et à un pigeonnier, accessible par une baie fenière ouverte côté nord, et les murs sont bruts de maçonnerie. Dans la partie du pigeonnier, les murs sont enduits et la baie s'ouvre côté sud, sous l'avant-toit.

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et galets. Les encadrements des portes sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois. Sur la dépendance agricole, celui de la baie fenière est brut de maçonnerie et l'absence de son linteau (sans doute en planches) laisse voir le dessous de la génoise. Côté sud, la baie d'envol du pigeonnier possède une grille façonnée en mortier de gypse, avec huit ouvertures circulaires accompagnées des lettres ajourées J et F. La façade de la maison d'habitation conserve un enduit à la tyrolienne, rehaussé d'un décor peint de fausses chaînes harpés, faux encadrements et cadre de façade. La façade nord du bâtiment agricole conserve partiellement un enduit rustique.

La charpente est à chevrons sur pannes. Le toit est à un pan sur chaque bâtiment, couvert en tuile plate mécanique sur la dépendance agricole et en tuile creuse sur le bâtiment du logis. L'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise qui conservent les traces d'un badigeon blanc. Sur la maison d'habitation, la souche de la cheminée est montée en briques creuses enduites avec un couvrement en tuiles creuses.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • galet
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    F3a1 : ferme à maison-bloc à terre, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Matrices cadastrales de la commune de Ribiers. 1823-1911. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1169 à 3 P 1172.

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018, 2021
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général